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Facing the dispersion of the many approaches of the visual, it seems useful to specify a few benchmarks for the analysis of social images, products of cultural industries with a narrative function. Given the characteristics of fixed images, which articulate in elliptic form an existing narrative to a formal proposition, the production of meaning is an open interpretation process. In order to restore the objectivity of the analysis, the phenomena of industrial remediation or the multiplication of the traces of reception on social media can be exploited to shift the observation from a hermeneutic of the images to a narratology of their readings. As a vector of information, a resource of the new narrative of the real, visual forms rely on an aesthetic of transparency, which uses social codes rather than specific knowledge of the image.
Horizons philosophiques, 2000
Parmi les diverses classifications de la photographie, la catégorie «photographie sociale» a paru longtemps évidente, parce qu'elle semblait simplement descriptive. Elle signalait un thème commun à de nombreux photographes, et la simplicité de la formule la rendait moins suspecte que l'expression «réalisme social», par exemple, dont le premier terme est problématique. Du reste, sous l'appellation photographie sociale, on a pu mettre beaucoup de choses, en enlever ou en ajouter continuellement, sans qu'elle soit remise en question. Aujourd'hui, il n'y a plus beaucoup de photographes qui revendiquent ce terme pour désigner leur travail, bien qu'il serve encore à décrire un genre. On observe un relatif abandon de la notion de photographie sociale, comme si elle renvoyait finalement moins à un thème, qu'à un programme ou même à une certaine représentation des choses. Mais renoncer à l'évidence de la classification, pour affirmer son caractère arbitraire, exige encore de comprendre la pertinence qu'elle a pu avoir et qu'elle conserve peut-être encore. C'est ce que nous nous proposons ici de faire. La critique de cette catégorie pose la question, on le verra, des «rapports d'échange» (Merleau-Ponty) entre l'esprit, les instruments qu'il se donne et le monde auquel il cherche à attribuer une signification. La notion de photographie sociale, avec les idées qu'elle sous-tend, permet de distinguer, interroger et interpréter, bien qu'elle-même trouve son sens dans des conduites et des rapports sociaux qui lui préexistent et la rendent possible. 11 y a là une double dépendance de l'objet et des catégories avec lesquelles on l'aborde. Voir, capter un sens nouveau et le communiquer exigent le recours à des idées convenues, des significations établies, déjà instituées 1. En posant le problème de l'expression et de 1. «Le propre de la signification est de n'apparaître jamais que comme suite d'un discours déjà commencé, initiation à une langue déjà instituée», écrit Merleau-Ponty dans La prose du monde,
1989
Jodelet, D. (1989). Folies et représentations sociales. Paris, PUF. 3ème éd., en français, 2005 Trad. en anglais 1992, Berkeley, University of California Press. Trad. en portugais 2005, Petropolis, Ed. Vocès.
Résumé. Examinant les logiques interprétatives du visuel à l’œuvre dans la culture populaire, cet article propose de reconnaître comme un outil heuristique le processus de formation de groupes iconographiques, dénommées imageries narratives, sur le modèle de l’identité narrative proposée par Paul Ricœur. Ensembles dynamiques générés par le succès commercial d’une représentation, ces imageries se caractérisent par une productivité identifiée comme un signal social, un effet de norme. Leur association en contexte avec des signifiés ou un récit implicite les distinguent des circulations des motifs graphiques, et permettent de les employer comme clé de lecture d’images isolées. Les fameuses images « qui valent mille mots », caricatures de presse, publicités ou photographies de reportage iconiques, sont autant d'exemples de ce mode interprétatif par corrélation avec l’imagerie correspondante. L’itération constitue le prototype en source, et substitue à la référence externe à laquelle est supposée renvoyer l’image un principe d’autoréférentialité iconique qui autonomise son sujet. La capacité des imageries narratives à imposer leur propre registre de significations peut contribuer à éclairer des élaborations comme les Mythologies de Roland Barthes ou La Société du spectacle de Guy Debord, qui ont pour point commun de cibler la production visuelle des industries culturelles, en soulignant le caractère omniprésent de représentations issues du marché, mais aussi leur cohérence idéologique.
Repenser la théorie des représentations sociales, 2019
Jodelet, D. & Haas, V. (2019). Mémoires et représentations sociales. In F. Emiliani & A. Palmonari (Eds.), Repenser la théorie des représentations sociales (pp. 89-104). Paris, Éditions des Archives contemporaines.
Mil neuf cent. Revue d'histoire intellectuelle, 2010/1 (n°28)
"The Sorelian myth shares with the rising advertising the same obsession of effective transition to action. While new advertising techniques reject logical argument in favor of effective suggestion, the power of the general strike’s irrefutable myth is opposed by Georges Sorel to utopia, portrayed as being a “removable construction” which is cause for discussion. The hypothesis advanced here is that social myth and advertising are based on common faith in the psychomotor strength of mental pictures, whatever its nature is. "
en français : L'objet de cet article est l'analyse comparée du genre portrait dans sa double expression, verbale et picturale. L'analyse obéit à une triple approche : une approche cognitive de la réception du portrait, c'est-à-dire la façon dont notre esprit traite la perception des caractères de l'écriture, d'une part, et celle des visages humains, d'autre part ; une approche sémiotique reposant sur la comparaison diachronique de plusieurs portraits littéraires et picturaux ; enfin, une approche esthétique, reposant sur les théories philosophiques et psychologiques de la perception de l'art.
Pratiques Psychologiques, 2017
Psychologie sociale La compréhension d'un scénario médical à partir d'images sans texte : l'apport des représentations sociales The understanding of a medical scenario based on images without text: The contribution of social representations
Photo Société, 2018
L’Homme, 2003
2 Le résultat de ces ouvertures parallèles est aujourd'hui un heureux désordre et qui permet même quelques croisements de regards, dans les deux disciplines. Lorsque des historiens de l'art occidental s'interrogent sur le statut des images « avant l'époque où elles ne tombent ...
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Pensée mythique et représentations sociales, 2010
Caietele Echinox, 2021
Communication et organisation, 2008
SociologieS, 2006
Perspective. La Revue de l'INHA , 2013
Bulletin de Psychologie, 2010
Phronesis, 2013
Accélération, 2007
Revue des sciences sociales
Social Science Information, 2002
Revue Enjeux de l'univers social, 2020