Academia.edu no longer supports Internet Explorer.
To browse Academia.edu and the wider internet faster and more securely, please take a few seconds to upgrade your browser.
…
107 pages
1 file
Biographie philosophique et photographique. Roman photo et philosophique
Action de transporter à dos d'homme une embarcation, ses marchandises ou tout autre matériel, quand les écueils (récifs, chutes, etc.) d’un trajet rendent la navigation périlleuse. Aussi : Chemin de terre, sentier, portion de trajet, emprunté généralement par ceux qui s’adonnent au travail du transport des marchandises ; route de traite des fourrures.
Une version française de l'auraceipt na n-éces traduit par Calder (with an indirection to an English version).
Projecteur Essai d'histoire de la représentation du cône de lumière projetée L'art de la projection a une histoire. Elle commence avec la lanterne magique et parcourt les dispositifs plus sophistiqués inventés par la suite, cinéma ou projection vidéo. La projection véhicule des images, et le projecteur n'y est qu'un moyen au service d'autre chose : l'image projetée – même si des collectionneurs et d'honorables sociétés ont établi des catalogues très érudits de ces moyens de projection. Une telle histoire de la projection laisse de côté le fait que, au-delà de son existence transitive, le projecteur a acquis une existence intransitive, une existence qui s'est imposée dans les deux dernières décennies du dix-neuvième siècle, et dont la manifestation a été peu commentée jusque là. L'histoire de toute une iconographie du spectacle du projecteur en tant que tel reste à faire. Cette représentation du projecteur, en tant que spectacle sui generi,
Dans les régions de défrichement, terrain déboisé où on brûle les souches et résidus. « On traversa l'abatis du Colombier piqueté de souches, de recrus de plaines et de fougères brunes » (F.-A. Savard, Menaud, maître-draveur, 1937, p. 48 ). Le Fûté [surnom du menuisier David Hache] regardait l’abattis. Sa conscience de serf rigoureusement disciplinée à l’épargne, ne se réconciliait pas au gaspillage. Et quand la provision de bûches de chauffage eut été entassée près de la cabane, que des stipes de pin ou de chêne eurent été mis de côté, il aurait voulu lier des falourdes, des cotrets, des margotins, fagoter enfin tout son saoul (Desrosiers, Léo-Paul, Les Opiniâtres, Montréal, Fides, 1941, p. 42, CELM =Centre d'Études Linguistiques de la Mauricie, Province de Québec). .
I. En Amérique du Nord, chasseur professionnel, le plus souvent un coureur de bois, qui fait la chasse en utilisant des pièges et vit du commerce des fourrures récoltées; piégeur. 1. La forêt servit d'abord de zone de chasse : chasse aux fourrures pour les vêtements, bien plus que chasse alimentaire, donc chasse hivernale ; c'est le froid qui fait les bonnes pelleteries. Les Indiens demandaient à la chasse les pièces essentielles de leur habillement ; pour les premiers Européens, la chasse fournit longtemps la seule exportation payante du Canada, la pelle [Voir pelu [1]], surtout la peau de castor, qui servit de première monnaie et fut appelée la mine d'or du Canada
La littérature est un si petit sujet que périodiquement on la croit disparue. Dans un ouvrage très récent sur la littérature récente, un écrivain français, O. Cadiot (2017), lance cette pique ironique aux critiques (universitaires pour une bonne partie d'entre eux), qui, depuis le début des années 2000, se sont faits les chantres de la mort programmée de la Littérature (française, du moins). En effet, à en croire les titres pessimistes de ces ouvrages (Maingueneau, 2006 ; Marx, 2005, 2015 ; Millet, 2007 ; Nunez, 2006), nous tenons le cap au pire, la Fin de la littérature n'est pas loin. Pourtant, comme l'implique le choix de l'adverbe « périodiquement », cette disparition (crue, assumée, ardemment désirée) est récurrente. Car l'histoire de la « littérature » est ponctuée par une succession de crises, conséquence directe des luttes pour la domination du champ littéraire : 'ma fin est mon commencement' (Gefen, 2009). Autrement dit, la littérature doit mourir afin de mieux revivre. Cette généralité prend toutefois un relief particulier dans le contexte « décliniste » qui a saisi l'espace intellectuel français depuis une quinzaine d'années (Finkielkraut, 2001 ; Camus, 2008 ; 2011). Notre projet repose sur le parti-pris de considérer l'ensemble de cette production critique sous un angle clairement symptômal (Didi-Huberman, 2002) : soit le signe qu'il est arrivé quelque chose à la littérature française contemporaine, abstraction faite des jugements de valeur qu'on peut y porter. Cette hypothèse très générale induit une démarche comparatiste dont l'ambition est de contribuer à dégager la spécificité de la production des quarante dernières années. Son originalité consiste à poser d'emblée que seule une perspective multidisciplinaire, maniant à la fois les outils propres à l'analyse littéraire (explication de texte, stylistique, génétique textuelle, etc.) et les apports récents des sciences sociales (inscription de la littérature dans l'ensemble des contextes sociaux qui la conditionnent), est la mieux placée pour y parvenir. A la recherche de la littérature (perdue) La recherche en sciences sociales, en s'inspirant des distinctions faites par Jean-Claude Passeron au sujet du mot « culture » (Passeron, 2006, p. 493 et sq.), peut répondre à la question de Jean-Paul Sartre, « Qu'est-ce que la littérature » (1948), sous au moins trois angles : la littérature est « forme de vie », la littérature est objet de discours, la littérature est production d'oeuvres. L'hypothèse que ce projet souhaite explorer à partir du cas de la littérature francophone contemporaine est que, dans ces trois acceptions du terme, la notion de « contrainte » est à la fois centrale et ambivalente. La littérature comme « forme de vie » concerne directement l'activité de celles et ceux qui écrivent. De nombreuses études récentes sur la « condition littéraire » ont montré que celle-ci est soumise à des contraintes de tous ordres, la première d'entre elles étant la nécessité d'avoir des moyens d'existence, soit une « double vie », constituée d'un pan littéraire et d'un pan « professionnel », dont l'influence sur le premier a largement été étudiée (Heinich, 2000 ; Roussin, 2005 ; Lahire, 2006 ; Sapiro et Rabot, 2017). Cette thématique des contraintes de la vie « ordinaire » (professionnelle, familiale) a également retenu l'attention de certains auteurs, tel Pierre Bergounioux, qui y consacre de longs développements dans ses Carnets de notes (Bergounioux, 2006). La littérature comme objet de discours se rapporte aux diverses représentations de la littérature engagée par ses principaux protagonistes, les auteurs, mais également l'ensemble du « monde » (au sens de Becker, 1982, 2010) que constitue la littérature, et qui inclut également éditeurs, critiques, etc. Au plan le plus concret, on retrouve cette dimension dans les politiques des maisons d'édition, notamment en ce qui concerne la sélection des manuscrits (Simonin et Fouché, 1999) – au point de se demander s'il existe un style Minuit (Bertrand, Germoni et Jauer, dir., 2014). On la retrouve également au sein de la critique (Sapiro, 2006), des prix littéraires (Ducas, 2013), et plus largement des espaces contribuant à la définition du périmètre littéraire et aux hiérarchies qui le structurent (par exemple les bibliothèques, Rabot, 2015, les librairies et les plateformes de ventes en ligne, Benhamou et al., 2012). L'ensemble de ces études montre bien à quel point l'établissement de ces représentations de ce qu'est ou doit être la littérature, est soumis à des tensions résultant de la concurrence au sein des champs littéraire et éditorial, mais aussi économiques, médiatiques, voire politiques, qui conditionne autant qu'il légitime le développement de la littérature, et dont les signes les plus patents sont le dépérissement de la notion d'avant-garde (Viart 2005, Bessière
CV, 2018
Ce Curriculum Vitae résume mes activités, mes compétences et mes diverses formations académiques.
Loading Preview
Sorry, preview is currently unavailable. You can download the paper by clicking the button above.
L’Idiot comme la saisie du réel et celle de la conceptualisation et de la créativité chez Gilles Deleuze et Clément Rosset, 2017