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Les dossiers d'Archéologie, Cathédrales gothiques, Edition Faton, p. 17-20., 2019
Aux XII e et XIII e siècles, la reconstruction des cathédrales romanes dans le nouveau style gothique représentait pour les maîtres charpentiers un défi considérable, du point de vue tant technique que logistique, en raison de l'ampleur exceptionnelle des chantiers. Il leur fallait concevoir de nouveaux types de charpentes, gérer l'approvisionnement en plusieurs centaines, voire en milliers, de grumes et trouver des solutions pour lever de lourdes charges sur des murs minces à près de 40 m de hauteur. La question sous-jacente porte sur l'existence d'une sylviculture performante en capacité de produire en quantité du bois d'oeuvre de qualité et standardisé pour satisfaire la demande des nombreux chantiers. Frédéric ÉPAUD Le monde des charpentes Montage des fermes de la charpente de la cathédrale de Bourges. Les fermes étaient levées une par une au moyen de cordes, ce qui explique la structure à chevrons-formant-fermes de la plupart des charpentes de cette période.
Méthode -En charpente métallique on compte dorénavant comme en génie civil, sens conventionnel identique aux mathématiques (cf. ) :
les differents discours sur la politique et l'histoire du Liban ce texte nous le demontre
Grec et gallo-grec : les graffites sur céramique aux sources de l'écriture en Gaule méridionale (II e -I er s. av. J.-C.) * En Gaule méridionale, on trouve, aux VI e et V e s., sur quelques sites, de rares vestiges de graffites en caractères étrusques (Lattes, noms de souche étrusque sur des céramiques étrusques) ou grecs (Ruscino, Montlaurès, Ensérune, La Monédière, Lattes, sur des céramiques attiques ou massaliètes) ; dans ce dernier cas, il s'agit toujours de noms ou parties de noms de souche grecque ou de signes commerciaux bien connus pour cette époque. En Roussillon et en Languedoc oc cidental (Elne, Ruscino, Pech Maho, Mailhac, Mont laurès, CeilhesetRocozels et surtout Ensérune), des témoignages d'écriture sur céramique en caractères et * Grec et gallogrec : les graffites sur céramique aux sources de l'écriture en Gaule méridionale (II e I er s. av. J.C.), Gallia, 2004, 720.
de la joie pure : Brancusi et les poètes Quels sont les liens de Constantin Brancusi, figure majeure de l'art moderne, avec la poésie ? Des poètes venus d'horizons culturels et esthétiques différents () sont entrés en dialogue avec son oeuvre qui renoue avec les traditions tout en créant de nouvelles formes ancrées dans des matières élémentaires. Par le croisement des disciplines (histoire de l'art, études littéraires et comparatistes), des expériences et des origines des contributeurs de cet ouvrage, il a été possible d'approfondir et de réunir, voire de traduire pour la première fois, des poèmes consacrés à l'oeuvre de Brancusi. Des documents inédits en français provenant d'archives françaises et roumaines mettent en lumière ce dialogue entre poésie et sculpture, porté à un point d'intensité rare dans l'histoire de l'art du xx e siècle
Centre de recherches en histoire et épistémologie comparée de la linguistique d'Europe centrale et orientale (CRECLECO) / Université de Lausanne // Научно-исследовательский центр по истории и сравнительной эпистемологии языкознания центральной и восточной Европы-Patrick SERIOT : «La pensée nomogénétique en URSS dans l'entre-deux-guerres : l'histoire d'un contre-programme», in Le discours sur la langue en URSS à l'époque stalinienne (épistémologie, philosophie, idéologie), P. Sériot, éd., Cahiers de l'ILSL, n° 14, 2003, p. 183-191. [183] La lecture de l'index des Selected Writings de R. Jakobson laisse apparaître des noms inattendus de philosophes romantiques (Goethe), de grammairiens slavophiles (K. Aksakov), de biologistes anti-darwiniens (K. von Baer, L. Berg), surtout dans ses textes de l'entre-deux-guerres. Si l'on veut bien admettre que ces références ne sont pas fortuites, leur abondance, leur régularité méritent d'être prises en considération et étudiées de près. Jakobson, dans ses textes en russe et en tchèque, mais aussi, quoique de façon moins explicite, en allemand et en français, fait référence à un monde scientifique aujourd'hui oublié dans l'univers francophone, qui se présente comme une alternative au darwinisme. Il s'avère qu'un grand nombre de leitmotive de Jakobson, restés incompréhensibles pour des exégètes comme G. Mounin ou même Martinet (le refus du hasard, l'obsession typologique, la notion de préformation, de tendance de l'évolution, de téléologie, de convergence des langues, de prise en compte du «facteur espace«) prennent tout leur sens si on les relit à la lumière de courants de pensée philosophiques et scientifiques qui, tout au long du XIXème siècle, en faisant référence à la Naturphilosophie allemande, se sont présentés comme un refus explicite et militant du darwinisme et du «positivisme». L'intérêt de Jakobson pour les grands thèmes de l'épistémè romantique allemande, pour les positions et les découvertes de la linguistique slavophile, n'est pas isolé. Il se retrouve, de façon plus ou moins détournée, à des moments divers dans la linguistique soviétique de l'entre-deux-guerres, dans des configurations à l'étonnante complexité, où des adversaires déclarés, professant des principes scientifiques antithétiques, (Marr / Vinogradov) ou bien des chercheurs travaillant en pure ignorance réciproque (Bakhtine, Lyssenko) peuvent se retrouver paradoxalement unis autour des mêmes unités thématiques. [184] On peut donc lire Jakobson comme une introduction à la culture scientifique russe. Mais à travers ces rapprochements inattendus on posera deux questions d'ordre épistémologique : • comment s'organisent les rapports entre science et idéologie dans les sciences humaines? • comment s'organisent les rapports entre temps et espace dans l'histoire des sciences humaines? On rappellera les thèmes généraux de l'anti-darwinisme en Russie (1), puis on traitera le thème de la forme et du type. 1. L'ANTI-DARWINISME, UN PROGRAMME ANTI-POSITIVISTE Les textes de Jakobson des années 1920-1930 s'organisent comme une dénégation, qui peut se résumer par une formule : «non au positivisme». Il s'agit d'un changement de paradigme annoncé, déclaré, répété à longueur de textes. Mais suffit-il de proclamer une rupture pour qu'elle soit effective? Se démarquer de quelque chose, c'est, dans une certaine mesure, en être toujours dépendant. On commence à connaître le rôle qu'a joué l'ouvrage du biologiste Lev Berg La Nomogénèse dans la pensée de Jakobson (2) ou d'Olga Frejdenberg (3). Berg refuse résolument ce qu'il pense être un trait essentiel du darwinisme : l'idée d'évolution non orientée vers un but, aléatoire. Son livre tente d'expliquer
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Bulletin archéologique des Écoles françaises à l'étranger, 2024
La cathédrale Saint-Pierre de Poitiers. Enquêtes croisées (dir. C. Andrault-Schmitt) , Geste éditions, La Crèche, p. 188-208, 2013
Rapport d’activité du Centre Européen d’Archéométrie, 2011
Revue Histoire, Hors-série n°57, décembre, p. 40-45, 2019
Tabularia : Sources Écrites de la Normandie Médiévale, Université de Caen, Etudes, 2002
Monuments et sites de l’Eure, Trimestriel n°137- déc., p. 23-37., 2010
Archéologie et prospection en Basse-Normandie (dir. Juhel V.), Mémoires de la Société des Antiquaires de Normandie, t. XXXVIII, p. 219-255, 2006