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Le concile de Trente et les arts 1 Le concile de Trente et les arts La discussion du rapport entre le concile de Trente et l'art est un sujet maintes fois abordé depuis plus de 450 ans, comme le montre l'abondante bibliographie dont la première référence date de 1564, soit à peine un an après la clôture du concile 1 . Nous allons essayé d'établir l'état de la question sans analyse d'oeuvres particulières sauf, tout au plus, quelques allusions à des exemples accessibles et connus de tous. Il s'agit en effet de s'en tenir au plan de l'histoire des idées, toute autre orientation excéderait les limites d'une conférence et demanderait presque un cycle annuel. Dans un premier temps, nous allons faire un bref survol historique pour bien situé le cadre historique de notre discours et présenter le concile de Trente. Dans un second temps, nous tenterons d'établir le rapport entre les deux éléments de notre débat, en conservant toutefois une séparation nette entre les arts de l'image (peinture, sculpture, …) et la musique. Ces deux expressions appartiennent à deux mondes indépendants. Bref rappel historique : le concile de Trente Dès la fin du XVe siècle, une crise intellectuelle, morale et spirituelle remet en cause un certain nombre d'idées car la transition entre la pensée médiévale et la pensée moderne est 1 Andrea Fabriano, Dialogo degli errori dei pittori, …… -Jean Molanus (15331585), De picturis et imaginibus sacris, tractans de vitandis circa eas abusibus et de earundem significationibus, Lovanii, apud H.
Il « sapientissimo Calabro ». Guglielmo Sirleto nel V centenario della nascita (1514-2014)., 2018
« Sirleto, le concile de Trente et Jean Chrysostome », dans Benedetto Clausi et Santo Lucà éd., Il « sapientissimo Calabro ». Guglielmo Sirleto nel V centenario della nascita (1514-2014). Problemi, ricerche, prospettive. Atti del Convegno, Roma, Galleria Nazionale d’Arte Antica in Palazzo Corsini – Sala delle Canonizzazioni, 13-15 gennaio 2015, Rome, Università degli Studi di Roma «Tor Vergata», 2018 (Quaderni di Νέα Ῥώμη, 5), p. 293-337. Revised and expanded version in Jean-Louis Quantin, The Patristic Text in the Confessional Age (16th–17th centuries): Erudition, Theology, Censorship / Le Texte patristique au temps des confessions (XVIe–XVIIe siècles). Érudition, théologie, censure, Leiden, Brill, October 2024.
Alain Tallon, Le concile de Trente et l'Inquisition romaine. À propos des procès en matière de foi au concile, p. 129-159. Le présent article traite des rapports difficiles et des conflits de juridiction entre le concile de Trente et l'Inquisition romaine, principalement lors de la troisième période du concile (1562-1563), quand l'Église romaine redoute la contagion réformée en Italie. Les quelques procès en matière de foi engagés au concile, et les conflits qu'ils provoquent, permettent de mieux préciser les rapports entre Contre-Réforme, dont l'Inquisition romaine est le bras le plus efficace dans la Péninsule, et Réforme catholique, ou entre la justice et la grâce pour reprendre les termes d'un des «inquisiti». Les actes des deux procès effectués au concile que nous avons conservés donnent un bon exemple de la diversité de la dissidence religieuse italienne, au moment où elle subit la vague de répression qui doit l'étouffer.
Mardi 28 Mars 2016 COMPTE-RENDU D'OUVRAGE du cours moments fondateurs des religions contemporaines-Moments fondateurs du Catholicisme (Pr Bernard HOURS)
HAL (Le Centre pour la Communication Scientifique Directe), 2015
Publié en 1961 dans la collection Belles histoires et belles vies des Editions Fleurus, l'album "Le Prêtre. Qui est-il ? Que fait-il ?" de Jean Vergriete, illustré par Robert Rigot, donne de voir un aboutissement à la focalisation catholique sur le recrutement sacerdotal. En analyser le dispositif rhétorique, associant de manière originale texte et image, comme dans tout album de la collection Belles histoires et belles vies, permet d'interroger la compréhension de la bande dessinée, en mettant en avant le fonctionnement complexe des "histoires en images". En étudier le discours de masculinité conduit à souligner, à côté d'aspects connus - la rupture familiale, la continence, la spécificité vestimentaire et comportementale - l'importance d'une masculinité institutionnelle établissant le prêtre dans une identité masculine considérée comme pleinement accomplie, ainsi que des tentatives de modernisation par inscription dans son époque.
Lespoir sinon l'enthousiasme suscité par r,érection de Léon X parmi tous ceux qü attendaient la reformatio ecàlesiae a été largement etuàie par les chercheurs qui ont montré comment ces attentes avaient trouvé un nouvel essor dans la décision de Léon X de poursuiwe le concile del,atran,ouvert par son prédécesseur, Jures IIr. cette décision fut perçue p;;"; hommes d'église et ces laics, qui aspiraient à un retour à r,esprit des pères, comme un signe de la volonté du pape Médicis de réaliser..ttl,eroà" q* l,Égli; ne pouvait plus attendre.
2009
Quand on entend traiter d’un livre italien, il y a plusieurs parametres qui peuvent entrer en ligne de compte pour definir cette italianite d’un ouvrage : son auteur, sa langue, le lieu d’edition, l’editeur, le sujet traite ; l’ideal serait de cumuler tous ces parametres. Dans le cas qui nous occupe, je traiterai d’un auteur italien, Paolo Sarpi (1552-1632), qui a ecrit en italien —et non en venitien— la volumineuse histoire d’un evenement, le concile de Trente, dont l’italianite n’est cependant qu’une recente realite. En effet, aux XVIe et XVIIe siecles, le comte de Trente est une terre d’Empire sous la souverainete immediate de son prince-eveque —le plus souvent de nation allemande— et l’evenement conciliaire, meme s’il a vite perdu sa vertu conciliante, conserve une portee universelle qui va precisement promouvoir et encourager la diffusion de cet ouvrage, hors d’Italie.
Classiques des sciences sociales., 2006
mis à la portée de toutes et tous. Un tel récit saura raviver les souvenirs de celles et ceux qui l'ont vécu et en dévoiler l'importance aux autres qui sont arrivés par la suite. Nous sommes riches de notre mémoire collective. La contribution de Louis Gill à sa préservation est inestimable. Au nom de toutes les professeures et de tous les professeurs, nous lui adressons nos plus sincères remerciements. Marc Lagana, président Pierre Lebuis, 1 er vice-président Pierre P. Tremblay, 2 e vice-président Jocelyn R. Beausoleil, secrétaire L. Bernard Bélanger, trésorier 2. « Les professeurs de l'UQÀM ont choisi leur camp », Nouveau Pouvoir (Journal de la FNEQ-CSN), intitulé SPUQ, bilan d'un premier conflit, 13 décembre 1971, p. 18. 3. Par exemple, Denis Laforte, président de l'APUQ, devient registraire l'année suivante. Claude Corbo, secrétaire de l'APUQ et plus tard secrétaire du SPUQ, remplace Laforte au registrariat trois ans plus tard. Jean Messier, membre du Conseil d'administration de l'APUQ devient directeur de la Direction des études universitaires de l'ouest du Québec (DEUOQ) regroupant les campus de Rouyn et de Hull.
La guerre de Trente Ans, 1618-1648, 2024
Les premiers heurts de la guerre de Trente Ans éclatent en Bohême, en 1618, avec la défenestration de Prague. Ce qui semble de prime abord un acte de rébellion de la part de nobles de sensibilité protestante contre l’empereur du Saint-Empire, dégénère en un conflit global et multiforme. Participent directement à la guerre l’empereur et ses alliés – Maximilien de Bavière et le roi d’Espagne notamment –, des princes du Saint-Empire, la papauté, le roi de Danemark et le roi d’Angleterre, la Suède, la France, sans compter le prince de Transylvanie. Les conflagrations s’étendent sur l’Europe centrale, des vallées suisses, le nord de l’Italie, le Danemark, la Lorraine, et les frontières des Pays-Bas. Durant trois décennies, le continent est le théâtre de violences sans précédent : les effets des dévastations sont démultipliés par les épidémies. Cette guerre, qui aurait décimé au moins 15 à 20 % de la population du Saint-Empire, est proportionnellement la plus meurtrière de l’histoire européenne. Pourtant, sans cesse, on a tenté de limiter la violence et on a cherché des instruments aptes à mettre fin au conflit. Dans cette somme inédite, fondée sur des recherches originales, Claire Gantet réalise la première approche véritablement globale de la guerre de Trente Ans. À l’appui d’un récit aussi vif que captivant, elle met en lumière le rôle des hommes qui cherchent à réguler l’exercice de la force et qui, finalement, inventent les règles qui ont durablement pacifié l'Europe centrale avec, en 1648, la paix de Westphalie. Une paix considérée comme « une merveille du monde ».
Sciences sociales et santé, 2013
Distribution électronique Cairn.info pour John Libbey Eurotext. © John Libbey Eurotext. Tous droits réservés pour tous pays. La reproduction ou représentation de cet article, notamment par photocopie, n'est autorisée que dans les limites des conditions générales d'utilisation du site ou, le cas échéant, des conditions générales de la licence souscrite par votre établissement. Toute autre reproduction ou représentation, en tout ou partie, sous quelque forme et de quelque manière que ce soit, est interdite sauf accord préalable et écrit de l'éditeur, en dehors des cas prévus par la législation en vigueur en France. Il est précisé que son stockage dans une base de données est également interdit.
Archives De Sciences Sociales Des Religions, 2000
En 1288, l'archevêque d'Arles Rostaing [de] Cabre réunit à l'Isle sur la Sorgue, près d'Avignon, un concile provincial où furent dressés dix-huit canons, dont l'un (le XVII) a inspiré une des lois somptuaires de Salon de Provence en 1293. Édition digitale annotée des canons de ce concile, basés sur les Sacrosancta Concilia, de Labbé & Cossart, complétée par la version abrégée de la Gallia Christiana Novissima, #1339 et suivie d'un extrait des commentaires de La France Pontificale, de M. H. Fisquet. Le texte du concile de 1251 antérieurement tenu à l'Isle a été également retranscrit.
Gradhiva, 2016
Gradhiva-Pouvez-vous revenir sur la création de Gradhiva ? Jean Jamin-Gradhiva ? Ça s'est fait au Totem. Le Totem était le bistrot du musée de l'Homme, au rez-de-chaussée, côté jardins du Trocadéro. Michel Leiris et moi, depuis 1977, nous nous y rencontrions tous les matins pour prendre force tasses de café et de décaféiné, y réinventions le monde autant que l'ethnologie, parlions littérature, opéra, jazz et politique ou, simplement, météo, cuisine et vins i ns. C'est donc là que Leiris et moi nous avons lancé l'idée d'une revue et on s'est dit, comme ça, comme on abat une carte : « Pourquoi pas l'appeler Gradiva ? » Il connaissait Gradiva parce que c'était devenu une sorte d'égérie surréaliste. André Breton possédait une petite galerie à la i n des années 1930, rue de Seine (VI e), qui s'appelait « Gradiva » et il avait fait dessiner la porte de cette galerie par Marcel Duchamp. En 1939, André Masson, un des proches amis de Leiris (et même son mentor), avait peint un tableau intitulé Gradiva, d'inspiration encore très surréaliste, alors qu'il avait quitté le mouvement avec fracas en 1929 (fi g. 7). Et puis il y eut surtout Freud et son fameux essai sur la Gradiva de Wilhelm Jensen 2. Mais Leiris et moi on s'est dit que, nonobstant l'attirance du nom, sa symbolique (« celle qui avance »), son imaginaire, son emprise, sa chronique, il fallait justii er ce titre-Gradiva-pour qu'il puisse s'appliquer à une revue d'anthropologie et non de littérature, de musique ou d'histoire de l'art. Et c'est là que nous est venue l'idée de chercher un acronyme qui, j'avoue, nous demanda pas mal d'efforts, mais sans que, avec le temps, il apparaisse tiré par les cheveux puisqu'il fonctionne encore (même si, pour ses lecteurs actuels, le sens s'est quelque peu perdu) : Groupe de recherche et d'analyse documentaire sur l'histoire et les variations de l'anthropologie. Un H avait donc été introduit. Et le coup de génie de Jean-Michel Place, qui a été un remarquable éditeur fi g. 1 Gradhiva n° 1, vignette de couverture dessinée par l'artiste-peintre Michel Canteloup, septembre 1986. Vitrine consacrée aux travaux de Michel Leiris au musée de L'Homme, exposition Leiris & Co.
Au cours du 2e semestre 2014 et du premier semestre 2015, nombreuses sont les commémorations du centenaire de la Première Guerre mondiale et de la Libération à l'issue de la Seconde Guerre mondiale. Voici la commémoration d'une guerre plus lointaine. Les quelques pages autobiographiques de Mathias Herzog constituent un intéressant témoignage pour des années terribles vécues en Alsace pendant la guerre dite de Trente ans. On peut supposer que ces pages ont été rédigées après 1635. D'ailleurs, Herzog s'est-il arrêté à l'an 1635 ou bien une éventuelle suite at -elle été perdue ? Une copie a été conservée dans la famille, datant vraisemblablement de la fin du XVIII , ou du début du XIX siècle ; l'original a disparu. Vers 1894, Ignace Herzog, lointain descendant de Mathias et viticulteur à Eguisheim, a confié la copie à l'instituteur Karl Sebastian Gutmann qui en a réalisé une transcription dactylographiée avec quelques annotations.Le texte, dans une version que l'on peut considérer comme originelle compte tenu des tournures de la langue allemande, a été publié par A.M.P. Ingold dans Miscellanea alsatica, troisième série, (Henri Huffel, Colmar et A. Picard et fils, Paris, 1897). Auguste Scherlen, archiviste de la ville de Colmar en a publié une version en allemand du XX siècle dans « Egisheim, Dorf und Stadt » pour le compte de la commune d'Eguisheim (Éditions Alsatia Colmar, 1929). Je suis reconnaissant à mon cousin éloigné Dominique Rouby dont les recherches m'ont permis de découvrir le document. Voici ma traduction du texte publié par Ingold avec, en italiques mes propres annotations (2). 1617 Je suis né le 2 février 1617, ici, à Eguisheim. Mes parents étaient Georges Herzog et Marie Haberess et j'avais huit frères et soeurs. La peur et la misère ont marqué mes jeunes années, ainsi qu'on va le voir dans les pages qui suivent. 1622 J'allais sur mes 5 ans, quand, le 21 janvier, Mansfeld envahit la région ; il fit beaucoup de dégats partout. À ce moment-là on a coupé les noyers du canton Buhl de manière que l'on puisse voir le château de Herrlisheim, en contre-bas. On a mis les noyers coupés sur le chemin du Bihl ; le chemin du Bachhöffelen et la route de Colmar ont été couverts avec des sapins, tout ceci pour faire barrage et empêcher les cavaliers d'accéder à notre petite ville. Puis nous avons connu l'inflation ; l'écu d'Empire ((Reichsthaler) valait jusqu'alors un florin et demi (Gulden), il est passé à cinq florins. Ernst von Mansfeld était un transfuge de l'armée de l'évêque de Strasbourg. En juillet 1610 il s'était signalé par sa cruauté envers les protestants de Basse Alsace. Quelques semaines plus tard il changea de camp, déserta avec environ 500 mercenaires et se mit au service de l'Union Évangélique en Bohême. Il réapparut en Basse Alsace en novembre 1621 et dans les mois qui suivirent, il s'acharna tel un forcené sur les domaines épiscopaux. On était terrorisé dans les campagnes. Les tambours roulaient : « der Mansfeld kommt, der Mansfeld ist da » ; il était alors temps de fuir dans les forêts, dans les montagnes. Au printemps 1622, sa cavalerie légère poussa des pointes vers Colmar et le Sundgau.Mansfeld quitta nos régions en juillet 1622. Herzog évoque aussi la crise monétaire de 1621-1623, en particulier la débâcle monétaire de 1622. Dans les procès-verbaux du Magistrat de Soultz on trouve des expressions telles « schwere trübe Zeiten » et « Armut und Teuerung ».Une crise comme l'Europe n'en avait plus connue depuis des siècles, non pas dûe à la guerre mais à l'affaiblissement continu, depuis des années, des espèces monnayées (Hanauer).
Mardi Minuit, 2024
À propos des anciennes listes d'accessoires et d'effets spéciaux de théâtre
2001
Distribution électronique Cairn.info pour Publications de la Sorbonne. © Publications de la Sorbonne. Tous droits réservés pour tous pays.
revue-emulations.org
Dans ce long article, Mathieu Gonzalez entend insister sur l'importance en sciences politiques de ne pas déconsidérer certains textes anciens. En cela lecteur de Strauss et de Nietzsche, il insiste sur la pertinence de l'analyse que Thucydide donne des concepts de modération ...
2009
Ce qui est en question dans le moment actuel, ce n’est pas le capitalisme financier ; ce n’est pas le capitalisme tout court ; ce n’est pas le marche, regule ou non : c’est le role que joue l’economie dans nos vies individuelles comme dans le fonctionnement de nos societes.
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