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En 2011, je lisais les épreuves de Sur le désir de se jeter à l'eau 1. Je connaissais déjà les manuscrits de Boutès que j'avais eu la chance de parcourir. Mon côté généticienne me disait que la traduction de cette entreprise donnant à voir ces manuscrits qui se donnaient à voir mais qui ne se donnaient pas à lire, s'imposait..J'ai commencé la traduction des épreuves, avant même la publication du volume, dans le bureau d'Irène Fenoglio. Elle connaissait mon travail et mes recherches au Brésil, elle m'a aussitôt encouragée. J'ai ensuite eu une séance de travail avec Pascal Quignard au cours de laquelle nous avons mis au point quelques détails concernant les épreuves finales du projet..Il m'a alors proposé de traduire Boutès. Article publié dans les actes du Colloque de Cerisy consacré à Pascal Quignard en 2014.
Entretien avec Cèsar Montoliu, traducteur pour la Commission Européenne à Bruxelles.
Communications, 2012
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Revue philosophique de la France et de l'étranger, 2005
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En-dehors des « évènements-marronniers », qui ne renaissent pas seulement tous les ans, comme les feuilles des arbres les plus scolaires de notre flore, mais toutes les semaines voire tous les jours, au point que les médias, dépassées par leur repousse accélérée, n'arrivent pas à les suivre : tremblements de terre, dérives des migrants, coups d'état en Afrique, etc., ce sont trois évènements printaniers donc, situés dans le registre symbolique, qui peuvent peut-être, malgré leur peu d'épaisseur apparente, donner à penser : en France, la énième « réforme » du collège, dans le monde de l'art, la nouvelle Biennale de Venise, dans celui de la musique, la mort du bluesman B.B. King, sans oublier un quatrième, en suspens au moment où je commençais ce texte et avéré au moment où je le termine, la prise de la ville de Palmyre, abritant un site classé au patrimoine de l'Humanité, « l'un des trésors de l'ère romaine au Moyen-Orient. » «Quelle est la langue de l'autre monde ? La langue morte. » (Pascal Quignard, Lycophron et Zétès) L'actuelle querelle scolaire a trouvé un point de cristallisation : le latin, ravivant un vieux différend, celui qui oppose langue vivante/langue morte. Bien que déjà résiduel dans l'enseignement secondaire, la suppression envisagée de cet enseignement a entraîné un déluge de protestations, aussi bien politiques que culturelles (pétition, mobilisation d'intellectuels, etc.) Pascal Quignard s'est-il associé à ce mouvement ? En tout cas, il aurait été particulièrement habilité à le faire : né dans une famille d'enseignants ayant consacré leur vie à la langue et à ses origines, élevé par des grands-parents sorbonnards et grammairiens (« Chaque semaine Charles et Marie Bruneau […] se rendaient à France Culture afin d'enregistrer leur émission hebdomadaire « Parlons français »), il est devenu à son tour un passionné d'étymologie (comme sa propre mère et le maître à penser de sa jeunesse, Heidegger), un brillant érudit aussi bien latiniste (cf. Albucius, Le sexe et l'effroi) qu'helléniste (Lycophron et Zétès).
Higher Criticism making use of Redaction Criticism reveals a specific addition in the story of appearance at the tomb. The Gospel of Luke, in comparison to its main source Mark, adds the expression «the living» in order to proclaim the resurrection of Christ: «Why do you seek the living among the dead?» However, none of the Higher Criticism scholars have really explained this addition. Throughout this M.A. thesis, the question has been tackled, while emphasizing the narrative strategy used by the narrator, Luke, thanks to a thorough narrative study of the ending of the Gospel of Luke (Luke 23.50 to 24.53). The revelatory plot and the characterization of the «living Jesus» were particularly examined to identify their functions in the story as well as their theological meaning. The «living» is then identified as being an essential key to be able to read and understand the second book of Luke: Acts.
La Peaulogie n°5, 2020
Concernant la diététique Q : Est ce que le corps a une quelconque valeur pour le Soi ? M : Oui, c'est avec l'aide du corps que le Soi est réalisé.
2019
Avant-propos de l'ouvrage publié à Paris aux Belles Lettres dans la collection Traductologiques dirigée par Jean-Yves Masson et Jean-René Ladmiral
2013
Malgre le developpement recent des travaux de chercheurs, anthropologues, linguistes, litteraires et ethnologues sur l'oralite, celle-ci est encore mal comprise, peut-etre parce qu'elle se situe au cœur d'un large faisceau epistemologique et qu'elle est encore souvent pensee exclusivement par opposition a l'ecrit en tant que graphie ou que litterature ecrite. Laisser le traducteur oraliser son texte comme l'a fait l'ecrivain dans le sien, c'est refuser les mythes et les tabous qui pesent sur le traducteur qui, de toute facon, comme ne cesse de le rappeler le pseudo-adage italien, est un traitre : statut ancillaire qui colle a la peau du traducteur depuis des siecles ; le traducteur qui ne serait qu'un passeur ; le necessaire effacement du bon traducteur, le gommage de la traduction, d’ou la bonne traduction qui est celle qui ne sent pas la traduction, qui laisse entretenir l’illusion que le texte a ete ecrit en francais dans l’original.
2022
Restitution L'Assemblée Performance Devenir chevreuil 14 . L'Assemblée (ombre), Les Pichiaux 7 . Plan 3 -Au matin des vendanges 8 . Plan 4 -Les vendanges 9 . Futur Fossile . Plantain . n°1 10 . Futur Fossile . Ombellifère . n°1 Pour l'ensemble des photographies : © collectif Vin-Vivants DRAFT juin 2021 Cet article est l'avant dernière version d'un papier à paraitre dans Foyer Jean,
Orbis Litterarum, 2014
En exploitant un theme tabou pendant la dictature communiste – la deportation des Allemands, des 1945, dans les camps sovietiques – La bascule du souffle est une demonstration poetique d'une force rare. Concu comme un livre ecrit « a deux mains », en collaboration avec le poete Oskar Pastior, dont l'experience concentrationnaire inspire l'histoire du protagoniste, le roman porte les empreintes stylistiques des deux auteurs, bien que, suite a la mort du poete, le projet initial n'ait pas pu etre finalise. Critique pour la pretendue illegitimite de la reconstitution – a la premiere personne – d'une histoire qui n'aurait pas affaire a l'experience personnelle de la romanciere, tout comme pour son style « artificiel », juge inadequat au sujet traite, le roman superpose deux fictions identitaires, en ayant un enjeu cathartique par rapport a l'experience traumatique de Herta Muller (fille d'une ancienne deportee) et un autre ethique, en tant qu'hommage rendu a Pastior et a toutes les victimes de l'enfer concentrationnaire. Construit comme une fiction « allo-autobiographique », dans l'absence, donc, de l'appropriation (impossible) du « pacte autobiographique », le roman garantit l'authenticite de l'evocation justement par la « presentification » poematique d'une experience « indicible », doublee de celle de l'ecriture en tant que modalite de survivance1.
Collection "Dossiers Africains" dirigés par Marc Augé et Jean Copans, François Maspero 1977, Paris
2016
Traduction en français de Rachele Antonini, Natural translator and interpreter, Handbook of Translation Studies Volume 2 (2011), pp. 102–104. Traduction : 2016. Article original: 10.1075/hts.2.nat
Revue Critique De Fixxion Francaise Contemporaine, 2012
Quel rôle joue pour vous le théâtre en tant qu'institution confrontée à un vrai public, à la différence du reste de la littérature? Pour le dire autrement : à qui doit, ou veut, ou peut parler le théâtre ?
Projet, 2012
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Le poétique imite le vivant : le modèle organique dans la Poétique La tragédie est donc l'imitation d'une action noble, conduite jusqu'à sa fin et ayant une certaine étendue, en un langage relevé d'assaisonnements dont chaque espèce est utilisée séparément selon les parties de l'oeuvre ; c'est une imitation faite par des personnages en action et non par le moyen d'une narration, et qui par l'entremise de la pitié et de la crainte, Avec Aristote apparaît la thèse majeure de l'art en occident : l'art imite la nature. Proposition que nous transcrivons, sans la trahir, de la façon suivante : l'art imite le vivant, afin de mieux faire paraître le caractère essentiel de l'idée de nature. C'est en tant que vivante que la nature est le lieu de la perfection, et qu'elle détient la valeur que reçoit l'oeuvre comme imitation. C'est donc dans la proximité de l'oeuvre avec ce qu'elle imite que se détermine sa valeur relative. Plus elle reçoit du caractère vivant de la nature, meilleure elle est. Pour mesurer le sens de cette proposition, il faut faire un premier détour en dehors du discours sur l'art poétique, vers le discours sur la physique. Cette proposition majeure, en effet, Aristote ne l'énonce en effet jamais telle qu'elle lorsqu'il parle d'esthétique. Elle apparaît surtout dans son discours sur la physique, où il oppose radicalement les fabrications humaines et les être naturels. C'est là que l'on peut comprendre l'une par l'autre la perfection de la nature (de la vie) qui en fait l'origine de la valeur, et l'imperfection essentielle des arts (au sens le plus général). Aristote reprend par ailleurs la notion de mimèsis, mais d'une manière où tout (ou presque) l'oppose à Platon. Aristote agence une théorie qui rend compte de la légitime admiration pour les oeuvres d'art. La distance avec Platon est tellement grande que l'on peut se demander s'il faut continuer à entendre imitation dans mimèsis. Si l'imitation appelle une perte entre le réel et la copie, on a chez Aristote l'idée d'une recréation, d'une représentation qui réorganise et qui apporte autre chose. Il y a cependant de bonnes raisons de conserver le terme d'« imitation ». D'une part cela maintient un lien avec Platon. D'autre part, et surtout, la dégradation est elle aussi présente chez Aristote (Voir Les Parties des animaux, I, 1 639 b 19-21). Il y a plus de finalité et de beauté dans les oeuvres de la nature que dans les fabrications humaines. Les fabrications humaines sont toujours des imitations et le passage de la nature à l'oeuvre est toujours marqué par un amoindrissement du point de vue de la finalité et de la beauté. Mais, s'il y a dégradation, ce n'est pas la même que chez Platon.
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