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Pour le colloque "aCROSS '17 : Le mouvement et modèles dynamiques dans la pensée musicale", nous revenons pour la première fois sur les résultats de l'enquête Arkhetupon menée entre Jacopo Baboni Schilingi, Samuel Lamontagne et Arthur Perini. Notre intervention s'inscrit dans la continuation de ces travaux, à leur dépassement et à leur réorientation au travers d'enjeux propres à une anthropologie historique au croisement des pratiques modernes de l'écoute et des mondes sonores et musicaux. A cette occasion, nos discussions feront apparaître la prégnance et l'utilité de nouveaux concepts analytiques pour ce domaine d'investigation. Nous conjuguerons les enjeux mêles, repérés pendant l'enquête préliminaire et les débats sur la notion d'archétype, d'une perspective à la fois critique et heuristique pour valoriser des approches plastico-matérielles de l'écoute et pragmatiques des institutions musicales. Une manifestation organisée par le laboratoire Littératures Savoir et Arts, EA 4120, Université de Paris-Est, l’Institut de Recherche en Musicologie, UMR 8223, Université de Paris-Sorbonne/BnF/ CNRS et le Centre de Documentation de Musique Contemporaine
Études helléniques / Hellenic Studies, 1998
Kant. Raison, nature, société, 2004
Résumé : Pour saisir le champ que nous questionnons – Dieu, la Pensée, la Parole dans la Genèse –, nous convoquons deux termes kantiens fondamentaux, celui d’« idée » (l'idée de Dieu) – et celui de « concept rationnel ». Pour Kant en effet, Dieu, « la grandeur la plus parfaite » que la Raison peut concevoir, est une « idée » : « Je comprends sous l'idée un concept rationnel nécessaire, auquel aucun objet adéquat ne peut être donné dans l'expérience. » Ces concepts rationnels dépassent en effet le cadre de l'expérience, ce sont les concepts de la raison pure. L'idée de Dieu est dès lors à rapporter aux caractéristiques de ces concepts rationnels (Vernunftbegriffe) qui « dépassent la possibilité de l'expérience » : les idées ne sont « pas connaissables », Dieu n’est pas connaissable. Mais loin d'être inutiles ou accessoires, les « idées », dont la plénitude déborde précisément notre faculté théorique de connaître, revêtent au « plus haut » une fonction décisive (et indispensable). Nous touchons chez Kant à une ligne de partage analogue, dirait-il, à celle qu’est dans la Genèse la voûte qui sépare les Eaux, en établissant une séparation entre celles au-dessus de la voûte et celles en dessous. Chez Kant, la ligne de partage va séparer le domaine de l’entendement (Verstand) de celui de la raison (Vernunft), chacun des domaines ayant ses pouvoirs propres au service d’une finalité propre, ses matériaux et son mode de fonctionnement propres. Ainsi chacun des deux domaines est-il défini et caractérisé par rapport à celui qui lui est complémentaire (la connaissance a besoin de la complémentarité des deux) : l’entendement est défini comme le pouvoir des règles, tandis que la raison l’est comme le pouvoir des principes. Dans le texte de la Genèse, nous voyons comment ce principe kantien d'unité, ce principe « régulateur » doté d'une parfaite autonomie (ein durch sich selbst notwendiger Prinzip) se dévide en quelque sorte, donnant progressivement naissance à la diversité. Au commencement, le principe fonctionne en parfaite autonomie. Une unique matière (une singularité non-nombrable) se divise (par elle-même), donnant naissance – en même temps qu'elle crée les éléments et les « espèces » plurielles – à la pluralité, au nombre, ainsi qu'au quantificateur « deux ». Les premières distinctions sont opérées par le seul principe des contraires, assis sur la matière d'abord (A et non A : jour-nuit, sec–humide), sur la vie ensuite (vivants marins et vivants volants). L'appareil sémantique, de la plus extrême sobriété, ne mobilise lui aussi qu'une seule distinction « les vivants qui volent » / « les vivants qui grouillent » pour prendre en charge le tout des activités du vivant.
Voix et Images, 2008
Résumé Cet article se propose de dégager certaines tensions dans l’approche de l’espace chez Pierre Nepveu romancier, poète et essayiste. Ces tensions (entre la représentation des villes, des paysages réels et imaginaires, mais aussi entre certains lieux-dits de la modernité critique) répondent le plus souvent chez Nepveu à une dynamique imaginaire que l’on pourrait appeler, après Bakhtine, « exotopique » — là ou l’ici ne se laisse appréhender que par l’ailleurs, par un regard extérieur à un lieu déjà connu et habité. La question de l’habitation se démarque tant dans la poésie que dans la prose (romans et essais) de Nepveu : comment habiter le monde dans son désordre irréductible ? Comment écrire l’espace, en explorer les intérieurs, ses paysages spirituels, à une époque ou tout en en transit, en transition, ou les lieux s’enchevêtrent à des non-lieux ? Ce questionnement servira à explorer certains lieux habités et déshabités par Nepveu l’écrivain, en particulier les villes (Montréa...
2021
PENSER LE THANATOPOUVOIR DANS « NOS » SOCIÉTÉS POST-MORTEM THINK THE THANATOPOWER IN « OUR » POST-MORTEM SOCIETIES RÉSUMÉ La réflexion de Foucault sur la notion de biopouvoir et de thanatopouvoir dans nos sociétés post-mortem, nous permet d'analyser les mécanismes spécifiques et légitimes du pouvoir déchaîné sur les corps individuels et les organisations, hétéroclites aux dispositifs juridico-politiques. La culture mass-médiatique de manière semblable que le sanitaire, font partie d'une biopolitique universalisée.
Penser la planète hors le territoire dès le XIX e siècle : Humboldt, Thoreau, Reclus
TTR : traduction, terminologie, rédaction, 1999
Résumé La poésie pense : une modalité assomptive de la connaissance — Dans un monde utilitariste dominé par la technologie, la poésie ne correspond pas forcément aux idées qu'on a sur elle. Exploration du monde et de la vie, elle est comme la science au coeur de la connaissance, repoussant elle aussi les limites de l'inconnu et de l’impensé. Elle est encore la conscience critique du rapport nécessairement subjectif à la connaissance. C'est par son caractère « épiphanique » que la poésie se distingue du discours scientifique. Au savoir-vrai argumenté du discours de la science, elle oppose la modalité assomptive, immédiate, de la saisie du monde.
La pensée évaluative est, en bref, la pensée critique appliquée aux contextes de l'évaluation. Ce concept est relativement nouveau dans l'évaluation des programmes et politiques publiques. Bien qu'il reste un peu vague, il est important car il est utilisé par la plupart d'entre nous, de façon quasi-quotidienne. Ainsi, si l'évaluation formelle peut intimider les acteurs du domaine éducatif, la nature commune et quotidienne de la pensée évaluative peut représenter une ouverture pour les aider à apprendre à évaluer.
Éveiller à la pensée. Au détour des Grecs. Entretiens avec Frank Pierobon, 2021
Dans ce recueil d’entretiens, Sophie Klimis, répondant aux questions de Frank Pierobon, problématise la philosophie comme praxis à partir d’un détour évident et toutefois singulier par la langue, la culture et la pensée grecques. Pour cette spécialiste de la tragédie attique et de la poétique aristotélicienne, la philosophie a essentiellement à voir avec la vie de la pensée, et donc aussi avec celle des êtres humains et des formes de vie qu’ils ont inventées. Pour repenser et réanimer aujourd’hui la démocratie directe, il lui paraît indispensable de s’intéresser à des dispositifs institutionnels et symboliques tels que l’institution vivante du chœur dans le théâtre attique, qui fonctionnait comme structure d’éducation citoyenne. Une institution qu’il faut faire revivre en la comprenant et en l’expérimentant dans des aventures théâtrales et artistiques telles que celles qu’elle relate ici et dont elle tire certains enseignements aussi émouvants que philosophiques.
Critique, 2018
Recension de l'ouvrage Que faire de leur cerveau bleu ? Si depuis Que faire de notre cerveau ?, Catherine Malabou concevait la plasticité biologique comme la marque d’une inadéquation radicale entre le cerveau et le modèle computationnel ; la philosophe conteste désormais formellement l’irréductibilité de la distance entre l’organisme et la machine. Les évolutions les plus récentes de la cybernétique sont ici pensées comme un moyen de réduire l’écart, et d’établir, entre la vie biologique et la vie simulée, une relation de prolongement et de poser l’équivalence de leurs plasticités. Aussi cet essai se présente-t-il comme une œuvre de rupture autant que de continuité. Rupture, puisque Catherine Malabou n’hésite pas à prendre sèchement congé des acquis de ses précédents ouvrages en intégrant le fait que la constitution de puces synaptiques dément de facto que l’autonomie soit un caractère exclusivement réservé au vivant. Mais dans le même temps prolongement, puisqu’elle fait retour au thème de la « plasticité » pour passer d’une vision programmatique de l’intelligence artificielle à une conception adaptative, autrement dit, à rejouer le passage du génétique vers l’épigénétique. Catherine Malabou parachève ici sa réflexion sur les implications épistémologiques de la biologisation de la puissance logique.
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Un Philosophe, 2018
Les Études philosophiques
Lettres Quebecoises La Revue De L Actualite Litteraire, 2008
Ecriture et image, 2024
Christianisme social et question juive. Autour du P. Léon Dehon., ss dir. Yves Ledure. Paris : Desclée de Brouwer, 2009
Christine de Léotard-Sommer, 2024
In: Vincent Bontems (coord.). Gilbert Simondon ou l'invention du futur. Colloque de Cerisy. Paris: Klincksieck, 2016, 337-341. , 2016
Les Cahiers des dix, 1991
L'Eclaireur, 2019
Revue des Questions Scientifiques, vol.192, n°1-2, pp.199-205, 2021
Archives de sciences sociales des religions, 2012
Revue des sciences philosophiques et théologiques, 2012
Séquences : La revue de cinéma, 2012