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2008, Médiamorphoses
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Le champ scientifique n’est pas épargné par les contestations de mai 1968. En particulier, dans la foulée du mouvement de mai, un certain nombre d’acteurs de la recherche formulent les premiers éléments d’un procès de l’institution scientifique. Cette critique, qui revêt d’abord des formes classiques (dénonciation des inégalités dans les laboratoires par exemple), va progressivement déboucher sur une contestation plus générale du rôle de la science dans la société contemporaine. Le présent article retrace les grands traits de ce mouvement, à travers l’étude des principales revues auxquelles il a donné lieu (Porisme, Labo-contestation, Survivre et vivre, Impascience et, plus tard, Alliage). Une attention particulière est prêtée au rôle de mai 68 dans la rupture éditoriale, tant formelle que conceptuelle, constituée par ces revues. Trois moments peuvent ainsi être dégagés : une période pré-68, au cours de laquelle les principaux thèmes de la critique des sciences sont élaborés, mais dans un « style » politique et éditorial qui sera radicalisé par la suite. Un seconde période, de mai 68 jusqu’au milieu des années 1970, donne aux événements de mai le statut de référence essentielle de la critique des sciences, qui fait alors preuve d’une effervescence et d’une radicalité peu communes. Puis, à partir du milieu des années 1970, la critique s’institutionnalise peu à peu, mais le radicalisme et la référence aux valeurs de mai 68, moins affirmés, restent des éléments structurants du discours.
Publier en sciences humaines. Quels enjeux, quelles modalités, quels supports, quelle diffusion ? , 2013
La table ronde du 8 octobre 2012, qui réunit trois chercheurs « juniors » et trois chercheurs expérimentés autour de la question de la place de la publication dans les trajectoires professionnelles, a permis de mettre en évidence certaines difficultés et incohérences rencontrées par les jeunes chercheurs confrontés au nouvel impératif académique du Publish or Perish. Une de ces difficultés tient dans la logique de sélection postdoctorale basée en partie sur l’évaluation de la qualité des revues – et non des articles en eux-mêmes – dans lesquelles le chercheur aura publié ses résultats au terme de son mandat. Cette logique étant connue du doctorant, il ne s’agit plus uniquement pour lui de produire des recherches de qualité répondant aux canons de la discipline, il faut également parvenir à diffuser ses travaux dans les journaux les mieux cotés dont une grande majorité est publiée en anglais. Le rapport à la publication s’en trouve modifié et de nouvelles « stratégies de publication » se développent. Parmi celles-ci, cette contribution propose de s’intéresser au développement des « revues scientifiques de jeunes chercheurs » qui apparaissent aujourd’hui comme un nouvel objet dans l’espace éditorial des sciences sociales.
Synergies Pologne, 2017
Le principal objectif de cet article est de mettre en évidence les dimensions sémantique, stylistique et culturelle des séquences figées utilisées dans le discours journalistique. Partant du constat que leur signification globale n'est pas « définie comme produit achevé », nous montrons à travers les emplois innovés de ces signes comment leur sens se re-construit en contexte. L'analyse des innovations non prévues par la structure du stéréotype nous amène à la conclusion que la réinterprétation des séquence figées est liée à l'emploi stratégique que le journaliste-énonciateur en fait, et que l'émergence de nouveaux effets de sens est due à diverses associations ou imbrications de sens dénotatifs, connotatifs et contextuels.
Relations, 2023
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Les revues en sciences de l’éducation : mutations et permanences, 2016
La collection a vocation à accueillir des ouvrages, individuels ou collectifs, qui cherchent à analyser, selon différents angles d'approche possibles, les mutations en cours dans nos systèmes d'éducation et de formation. En premier lieu, bien sûr, les mutations institutionnelles, liées aux politiques éducatives et de formation (nationales et internationales) actuelles, qui entraînent inévitablement des effets sur le rapport au travail des acteurs de ces systèmes. Qu'elles soient pleinement assumées ou largement subies, ces transformations viennent perturber, au moins pour un temps, les logiques antérieures et la manière d'appréhender la sphère professionnelle et ses contours. Il y a là matière à une première série d'investigations : comment les professionnels (re)construisent-ils leur rapport au métier (ou à la fonction) ? Comment s'inscrivent-ils (ou pas) dans de nouvelles formes de professionnalité ? Entre normes institutionnelles, ressources pragmatiques ou symboliques mobilisées antérieurement et espaces de reconnaissance, il s'agit alors de saisir les dynamiques identitaires en jeu, ainsi que toutes leurs conséquences prévues ou imprévues, visibles ou invisibles, exprimées ou implicites. Ces dynamiques sont fortement ancrées dans l'expérience subjective des individus, qu'elle soit marquée par le sentiment d'une contrainte à s'adapter ou, à l'inverse, par celui d'une opportunité à saisir. Il convient ici, tout particulièrement, d'analyser les logiques à l'oeuvre dans les processus de professionnalisation des individus, des activités et des organisations qui renvoient à une pluralité de modes de construction à l'intérieur de groupes professionnels déjà établis ou en voie d'émergence. L'étude de ces processus de professionnalisation oblige, bien sûr, à accorder un statut privilégié aux liens tissés par les acteurs entre travail et formation, lorsqu'ils mobilisent leur expérience. Ces liens entre expérience et professionnalisation peuvent être abordés à trois niveaux, qui s'inscrivent dans des temporalités différentes : le niveau macro (construction historique, politique et sociale de l'activité), le niveau méso (les dispositifs institués et instituants de formation et de travail) et le niveau micro (le vécu du sujet). Mais, les mêmes logiques sont à l'oeuvre du côté des publics visés par ces systèmes d'éducation et de formation et dont les demandes identitaires, culturelles, participatives, collectives traversent le champ éducatif, sanitaire et social. Ces demandes sont en partie territorialisées, au sein de contextes marquées par des inégalités d'accès à l'éducation, mais elles expriment partout des tensions liées à un enserrement techniciste de la relation publics/professionnels dans le cadre de la prévention, du risque et du contrôle. C'est là une autre façon, tout aussi recevable que la précédente, d'appréhender les effets produits par les mutations éducatives actuelles. Enfin, ces mutations obligent aussi les acteurs à reconfigurer leur rapport à la normativité des dispositifs et des institutions. Traditionnellement formulée en termes de neutralité et d'impartialité, et orientée par le refus de prendre en considération les singularités et les individualités, la réflexion sur la justice tend aujourd'hui à s'ouvrir à des approches complémentaires, voire concurrentes, de l'approche distributive. En particulier, celles qui s'inspirent des théories du care ou des théories de la reconnaissance pour y trouver les ressources nécessaires à ces reconfigurations normatives. Il y a donc là une troisième entrée possible pour cette réflexion, devenue impérative aujourd'hui, sur les profondes transformations en cours dans le monde de l'éducation et de la formation. Par ailleurs et dans la mesure où ces multiples changements produisent en retour des transformations dans le champ de la recherche, du point de vue de ses objets mais aussi des modalités de sa production et de sa diffusion, une place est ménagée, dans cette collection, pour des publications traitant de ces mutations affectant l'activité scientifique ellemême. La collection « Mutations en éducation et en formation » s'adresse à un large public et intègre sa visée sociale de transformation dans une exigence de haut niveau scientifique. Elle ouvre ses objets à des terrains diversifiés et à un ensemble de métiers à forte dimension relationnelle (enseignement, éducation, formation, santé, travail social).
Études photographiques, 2007
Thierry Gervais, “L’invention du magazine” [The Invention of the Magazine], Études photographiques 20 (June 2007): 50–67.
Communication, 2010
Panorama du paysage des revues de sciences de l'information et de la communic...
BASE
Après un bref rappel historique, cet article présente la situation actuelle de la revue BASE, ses objectifs, ses enjeux, son fonctionnement et ses limites. BASE est une revue qui publie en Open Access des articles du domaine des sciences agronomiques au sens large et offre un service gratuit aux auteurs. Le comité de rédaction est particulièrement attentif à la transparence de ses processus de validation et d’édition. Les chiffres présentés permettent de situer BASE dans l’ensemble des revues scientifiques internationales. En fin d’article, après la description de quelques difficultés, plusieurs perspectives sont décrites. Elles devraient rencontrer les inconvénients du caractère multidisciplinaire de BASE.
2016
Lettrure scientifique a l'ere du numerique La lettrure designe de maniere interdeterminee les activites de lecture et d’ecriture percues comme une seule et meme activite, quand la litteratie designe selon l'OCDE (2000) « l’aptitude a comprendre et a utiliser l’information ecrite dans la vie courante, a la maison, au travail et dans la collectivite en vue d’atteindre des buts personnels et d'etendre ses connaissances et ses capacites ». Il y a donc l'activite de l'activite de lecture-ecriture (lettrure) et l'aptitude a comprendre et a utiliser l’information ecrite (litteratie). Quelques 700 annees separent ces termes et cette apprehension de l'appropriation des objets culturels. Il sont aussi fortement liees par un processus, car c'est bien par un travail repete de lecture et d'ecriture que l'on acquiert les connaissances qui permettent l'intelligibilite du monde sensible. En contexte numerique les dispositifs de communication rendent indis...
Questions de communication, 2012
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Documentation et bibliothèques, 2000
Revue européenne des sciences sociales, 2014
Mémoires du livre, 2014
Mise en forme des savoirs à la Renaissance, 2013
Hermès, Critique de la raison numérique, CNRS éditions, 39, 151-159., 2004
Revue d'anthropologie des connaissances, 2017
Formation et profession, 2022
HAL (Le Centre pour la Communication Scientifique Directe), 2016
Innovations, 2017
Revue Française de Gestion, 2019