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روح التجديد في علم الكلام تنبعث من جوهر مفهومه
Le médiéviste et l'ordinateur, 1983
2016
Note de lecture sur Wayne Cristaudo, Religion, Redemption, and Revolution. The New Speech Thinking of Franz Rosenzweig and Eugen Rosenstock-Huessy, Toronto, University of Toronto Press, 2012, 590 pages”. Le penseur existentiel juif Franz Rosenzweig (1886-1929) a maintes fois exprimé sa gratitude envers le penseur social protestant Eugen Rosenstock-Huessy (1888-1973) pour l'avoir initié à la « Nouvelle Pensée » postmétaphysique qu'il déploya contre la tradition philosophique idéaliste, où il s'était d'abord illustré dans le sillage de Hermann Cohen. La plupart des commentateurs de Rosenzweig ont pourtant minimisé l'importance de ses rapports avec Rosenstock, les réduisant à l'anecdote sentimentale (Margrit Huessy, l'épouse du second, ayant été la maîtresse du premier), ou surtout au rôle d'avocat du diable — c'est-à-dire de sa foi chrétienne d'adoption, souvent comprise seulement comme la tentation conformiste de l'assimilation culturelle, chant de sirène auquel l'auteur de L'étoile de la Rédemption aurait victorieusement résisté en théorisant le particularisme juif. Inutile d'épiloguer sur les parts respectives de la paresse mentale et de la mauvaise foi idéologique qui ont fait en sorte que, si les études comparatives entre Rosenzweig et d'autres penseurs (notamment Levinas qui lui doit beaucoup) ne manquent pas, seuls quelques rares spécialistes de Rosenstock-Huessy avaient abordé le lien organique des réflexions des deux amis avant la monographie de Wayne Cristaudo, première à les traiter exhaustivement en tandem dans leur unité sous-jacente, comme l'exige cette double pensée du dialogue à même les différences, issue de leur expérience intime. La présentation subtile et compétente de l'entrelacs de ces deux démarches d'un abord malaisé, dont l'une demeurait mal connue même d'un public spécialisé, mérite donc d'être saluée, fût-ce avec un certain retard par rapport à sa publication, et ce, malgré certaines tares de forme qui doivent être brièvement signalées avant d'en venir au fond.
HAL (Le Centre pour la Communication Scientifique Directe), 2007
La phénoménologie dont nous parlons est proche d'une sémiotique linguistique et spéculative. Elle cherche dans le sens, la structuration et le fonctionnement des éléments de la nature considérés comme phénomènes dans le sens le plus large du mot, c'est-à-dire « ce qui apparaît, ce qui se manifeste aux sens ou à la conscience, tant dans l'ordre physique que dans l'ordre psychique, et qui peut devenir l'objet d'un savoir » et « ce que l'on observe ou constate par l'expérience (scientifique ou empirique) et qui est susceptible de se répéter ou d'être reproduit et d'acquérir une valeur objective, universelle » 1. Cette phénoménologie pour laquelle nous optons n'est nullement opposée à la métaphysique. C'est une approche où matérialisme et idéalisme, d'une part, et physique et métaphysique, d'autre part, se rencontrent et se complètent. C'est le visible et l'invisible, comme chez Merleau-Ponty, qui se joignent et se rejoignent dans une quête du sens : contenu et direction. Cette façon de voir est justifiée par le phénomène qui constitue, ici, l'objet d'étude. Il s'agit du langage, le socle de la philosophie analytique. Ce dernier est-il physique ou métaphysique ? Se trouve-t-il du côté de la matière ou de l'idée ? Pour concrétiser cette façon de voir, nous n'allons pas répondre ces dernières questions, mais nous allons poser une problématique qui spécifie une partie du phénomène langage (constatons par-là que c'est un phénomène divisible) : qu'est-ce qui caractérise le langage philosophique ? Comment se constitue-t-il ? Et comment fonctionne-t-il ? Les réponses nous conduiront à discuter du langage philosophique en tant qu'il est notionnel, opérationnel, médiationnel et anti-dérivationnel. Le langage philosophique est un langage notionnel Les philosophes ne se donnent pas pour tâche d'inventer le langage, ils se suffisent de le réutiliser à leur manière. Serge Latouche dit, dans son livre Procès de la science sociale, que « La langue est ce qui est déjà là pour qu'on puisse penser l'homme et penser en tant qu'homme. » 2 Nous pouvons lire, par exemple, sous la plume d'Olivier Abel et Jérôme Porée : « rarement auteur s'est autant appuyé sur la langue telle qu'elle est. Ricoeur ne s'est pas créé une langue propre, et il a peu forgé de mots nouveaux. Pourquoi forcer les mots à jouer?
2017
On entend dire qu’il y aurait environ 6000 langues parlées dans le monde. Cette pluralité de langues, c’est en quelque sorte la représentation de la légende de la tour de Babel, qui aurait divisé le monde après avoir administré à l’humanité des langues différentes, faisant alors sombrer les hommes dans la confusion. Il n’est d’ailleurs pas rare de voir au début des ouvrages sur la traduction, ce célèbre passage de la Bible en guise de préambule. C’est dans cette incapacité à se faire comprendre entre eux, à communiquer de la manière dont ils l’avaient toujours fait, que se manifeste en quelque sorte, le mauvais sort d’un caprice divin ou d’une malédiction. Une malédiction qui aujourd’hui encore fait couler de l’encre et pose de nombreux problèmes théoriques et pratiques, mais indépendamment cette fois de la légende biblique.
ThéoPhiLyon Tome XXV, Vol. 1, 2020
Préambule Lorsque Pierre Abélard invente la science théologique, Bernard de Clairvaux ironise en traitant cette theologia de « stupidologie » (stultilogia). La logique et l'expérience religieuse semblaient prendre des voies divergentes. On aurait d'un côté, une recherche grammaticale, logique et rhétorique basée sur le trivium et de l'autre, un désir ardent de rencontrer Dieu dans la prière. Mais, est-ce vraiment le cas ? Le christianisme devait-il se satisfaire d'une distinction entre « théologie scolastique » et « théologie monastique » ? Science et sagesse n'ont-elles pas toujours été de pair ? Avec vous je voudrais explorer une voie qui consiste à envisager la scientificité de la théologie en tant, non pas qu'elle délaisse, mais, au contraire, prend en compte l'expérience religieuse.
Les études françaises aujourd’hui, 2019
Troisième journée d'études sur « La pseudépigraphie en philosophie ». 'Pseudoplatonica et écrits authentiques de Platon : des dialogues en dialogue', Paris, 15 mars 2019.
Comme une qui entra dans la forêt bruissante / Like One Who Entered the Rustling Forest. Hommage à Marie-Claude Porcher. Sous la direction de Lyne Bansat-Boudon et de Sylvain Brocquet. Bulletin d’études indiennes no 36 (2023-2024). Paris : Association française pour les études indiennes, 202..., 2024
INVESTIGATION ON THE “YOGA OF THE WORD”: READINGS FROM THE BRAH- MAKĀṆḌA (I) In the Brahmakāṇḍa, the “yoga of speech” (śabdapūrvayoga) remains an enigma that I propose to examine, in particular by bringing to light its links with the concept of liberation, and with what the Indian tradition (grammarians and non-dualist Śaivas of Kashmir, in particular) retained as one of the major teachings of the Bhartr̥harian doctrine, in this very singular work which is the Vākyapadīya, namely the theory of the levels of speech.
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Courrier du Centre international Blaise Pascal, 2005
Diachronica, 2014
Conhecimento & Diversidade, 2023
HAL (Le Centre pour la Communication Scientifique Directe), 2019
DoisPontos, 2015
Les Cahiers du Centre Georges-Canguilhem, 2008
Recherches en éducation, 2016
Revue internationale Michel Henry, 2018
Nietzsche-Studien