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Pour les Gaulois et les peuples voisins à la société encore archaïque, il n'y a au fond qu'une nation ennemie, celle de César: un monde foncièrement étranger, hiérarchisé, militarisé. Un empire moderne qui parle une langue morte! L'universitaire italien Stefano Adamo analyse ce monde étrange où les Romains parlent un français émaillé de maximes latines qu'ils comprennent mal eux-mêmes.
Politique africaine, 1999
Parmi les nombreuses questions que soulève la privatisation de l'État 1 , il est au moins deux thèmes qui devraient retenir l'attention. Le premier 2 porte sur la confusion possible entre la globalité d'un phénomène -en l'occurrence la diffusion des modes de gouvernement indirect médiatisé par des acteurs privés -et sa signification précise dans un contexte historique donné, ici la formation et la construction de l'État. Le second découle de la notion même d'« État », dont l'emploi peut paraître trop flou : celui-ci désigne en effet tantôt les classes dirigeantes, tantôt le bloc au pouvoir, voire l'appareil d'État, ou encore les réseaux articulés à l'État, etc. Certes, les auteurs répondent en récusant toute démarche normative, mais cette réponse laisse dans le vague ce qui distingue, par exemple, un pouvoir exercé par un mouvement armé sur les zones qu'il contrôle de celui d'un État reconnu internationalement et disposant de ressources symboliques et matérielles autrement plus diversifiées. Le texte qui suit essaie d'éclairer ces deux réserves à partir de l'analyse d'un spectre de pratiques liées au don 3 et à la bienfaisance dans deux sociétés différentes, le Soudan et le Somaliland. En effet, ces actions privées par Privatisation de l'État et bienfaisance au Soudan et au Somaliland À partir des exemples de la bienfaisance en Afrique orientale, cet article vise à souligner la spécificité du phénomène global de « décharge » en fonction du contexte sociopolitique et historique local. Alors qu'au Soudan, ces pratiques de bienfaisance contribuent au renforcement de l'État, au Somaliland, même si elles permettent la survie du pouvoir étatique, elles minent la construction d'un appareil d'État.
Versants, 2015
Pour Marc Escola, ce prolongement d'un amical dialogue « Une chanson est comme le tofu : elle prend la saveur et le goût du bouillon dans laquelle elle est trempée. » La boutade est de Leonard Cohenet le détour par la chanson loin d'être indifférent, venant d'un auteur-interprète. *** Comme tout le monde, sans doute, j'ai longtemps compris L'Aigle Noir comme une chanson sur l'enfance, sa nostalgie, sa prégnance et le drame d'une mémoire (celle du passé, comme celle du rêve qui le reconstruit) vouée à s'effilocher. Mais comme la plupart aussi, la lecture des mémoires de Barbara 1 m'a ensuite amené à reconnaître derrière l'évocation supposée d'un passé lumineux la hantise d'un refoulé en perpétuel retour, donnant la figure de l'aigle pour celle du père incestueux. Ainsi les rives du lac disaient moins la merveille et le voeu d'un temps suspendu que la menace, toujours revécue au présent, d'un nouveau Frankenstein, et loin de marquer l'espace flottant d'une frontière onirique, elles figuraient les contours d'une scène primitive, assez proche, tout compte fait, de celle dessinée par les rives du Rhin hantées par le vampire de Düsseldorf, dans la glaçante comptine de Randy Newman, In Germany before the war : « We lie beneath the autumn sky / My little golden girl and I / And she lies very still. » Entre les sombres arrangements wagnériens de cette dernière chanson et les arpèges si réminiscents de la Mondschein Sonate structurant L'Aigle Noir, du reste, le rapprochement n'a rien de fortuit : l'allusion à la figure de Peter Kürten chez Randy Newman et la convocation d'un aigle noir par Barbara ne valent pas moins allégories topiques, voire symboles consacrés, du Troisième Reich. Non, bien sûr, que L'Aigle Noir puisse se réduire à cette dimension historico-politique : on ne saurait soutenir sans absurdité que Barbara y chante avant tout, comme, par exemple, dans Il me revient, des souvenirs de guerre. Mais pour peu qu'on accepte de voir en L'Aigle Noir une évocation de l'enfance, comme tout semble y autoriser, alors comment cette évocation eût-elle fait l'économie des hantises de la jeune Monique Serf des années 1940-1945, perpétuellement en fuite devant la menace nazie ? Si l'aigle noir ne représente pas plus le père incestueux que l'Allemagne hitlérienne, du moins est-on fondé à penser qu'il ne renvoie pas moins à l'un qu'à l'autre, conformément aux jeux de condensations, déplacements et figurations propres au rêve : « je m'étais endormie ». Quant à la nostalgie, dès lors si mystérieuse, présidant à son évocation, sans doute doit-elle résister aux instruments d'analyse du littéraire et du mytho-critique. Elle explique cependantsans rendre plus facile à l'accepter -qu'on ait pu se méprendre à ce point sur un objet a priori si familier, et entendre L'Aigle Noir comme, par exemple, Le Petit Bois De Saint-Amant. La chanson sitôt ressaisie à la lumière des Mémoires, pourtant, une multitude d'indices textuels jusqu'alors minorés, occultés ou plus radicalement refoulés, ne permettait plus d'en douter : dans L'Aigle Noir la menace perçait toujours derrière le voile onirique ; de même que dans Nantes, il n'y était pas tant question d'irréversible que d'irrémédiable et d'impossible résilience. Et de la sorte, ce que, des années durant, je destinai à ma rêverie me glace aujourd'hui le sang.
2018
Seit 20 Jahren schreibt Philippe Forest, Literaturprofessor und Schriftsteller, an einem Werk, das die Grenzen zwischen Autofiktion, Essay und literaturwissenschaftlichen Texten verwischt. Innerhalb dieser Produktion versucht er am Beispiel von Marcel Proust und in der japanischen Tradition eine Poetik der Fehldeutung zu grunden. Dabei verweist er einerseits auf die Aussage vom Autor der Recherche, man konne von schonen Buchern nur schone Fehlinterpretationen machen, andererseits auf ein Missverstandnis im Kulturtransfer zwischen Europa und Japan, das ihm ruckwirkend erlaubt, die Autofiktion als Genre fur sich und sein Werk neu zu definieren. Als Autorenpoetik funktioniert diese Asthetik der Fehldeutung, die ausserdem eine Analogie zwischen Traumarbeit und Literaturkritik fundiert, ohne grossere Probleme. Als wissenschaftliches Instrument eines Literaturprofessors ruttelt sie jedoch an den etablierten Regeln der Universitat und der Literaturwissenschaft
Antiquité Classique, 2020
The debate between Zethus and Amphion in the first episode of Euripides' Antiope is built, to a large extent, on an appropriation of the persona of Hesiod. The twins assume in turn the role of Hesiod to recognize in the other each of the two great vices of Perses, Hesiod's brother: Zethus sees Amphion as lazy, and Amphion sees Zethus as greed.
Arcades Ambo, 2021
De tous côtés aboient Des contresens obscurs Et les marges se noient Dans les déléaturs.-Alfred de Musset, « Le songe du reviewer ». Au commencement était la guerre de 14... Pourquoi il est important de se pencher sur les contresens....
Omagiu lui Gavrilă Simion la a 80-a aniversare, Tulcea, pp. 170-177, 2008
The Thracian kings and their land as a transitory realm.
Par souci de cohérence, les objecteurs de croissance devraient prôner le véganisme, tandis que les militants véganes devraient associer à leur lutte le refus de la croissance.
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Electronic Journal of Humanities and Social Sciences, 2006
La condition juvénile en France et en Italie, …, 2008
Studies in Communication Sciences, 2001
Cahiers des sciences humaines, 1993
La mondialisation, stade suprême du capitalisme ?
Éditions du Comité des travaux historiques et scientifiques eBooks, 2023
Philosophiques, 1996
HAL (Le Centre pour la Communication Scientifique Directe), 2019
Études internationales, 2008
Bulletin d'histoire politique, 2002