Academia.edu no longer supports Internet Explorer.
To browse Academia.edu and the wider internet faster and more securely, please take a few seconds to upgrade your browser.
…
320 pages
1 file
La figuration symbolique de la déesse punique appartient sans nul au patrimoine de Carthage. Dans la perspective d'une approche de la culture et de la symbolique syncrétique, cette image, porteuse d'un héritage intemporel, sollicite d'être appréhendée de manière plus détaillée. Les historiens ont largement évoqué ce signe, qui a souvent été associé à des actes de barbarisme impliquant des sacrifices de jeunes enfants. Dans une volonté tenace de destruction de leur cité rivale, les Romains ne sont certainement pas étrangers à la propagation de ces atrocités colportées jusque dans les temps modernes. Ces exactions sont évoquées en littérature sous la plume de Gustave Flaubert, dans le célèbre roman 'Salammbô' (1862). Or, n'est-il pas usuel de dénoncer l'ennemi en tant qu'être sanguinaire que l'on se doit de combattre ? Le mythe d'Elissa / Didon, princesse évincée du royaume phénicien de Tyr et fondatrice de Carthage, a pris le pas sur la réalité historique sous-jacente. « D'Elissa qu'elle était au départ (c'est la transcription par les Grecs du phénicien Elishat) elle devint Didon (en grec Deidô, chez Timée) arrivée en Afrique. 1 » Laissons en tout cas aux historiens le soin de rétablir une vérité plus appropriée. Quant aux mythes, on le sait, ce sont bien souvent des récits symboliques sujets à des interprétations rationnelles afin d'y démasquer une réalité. Notons tout de même l'aspect matriarcal que représentent à la fois Elissa / Didon, fondatrice de Carthage, et Oum / Tanit, déesse de la fécondité. Faut-il y voir un parallèle symbolique illustrant le mythe ? L'architecture témoigne d'un passé culturel, porteur d'un message destiné aux générations futures. Or, les signes symboliques laissés par les civilisations antérieures offrent une fonction similaire. En transcendant le langage ou le temps, la figuration symbolique stigmatise dans sa simplicité géométrique, une sorte de message codé des Anciens, légué à l'Humanité, et pouvant être interprété en tout lieu et en tout temps. C'est donc de cette manière que le signe de Tanit est analysé dans ce texte dont le but est de montrer que le langage du signe est souvent le résultat d'un syncrétisme liant l'un à l'autre ; en l'occurrence ici, les Carthaginois aux Numides. Le terme lui-même de 'punique' l'explicite déjà. Dans un texte paru en 1979 2 , Gabriel Camps écrit : « Dès les origines mêmes de Carthage nous voyons donc face à face deux entités : la ville marchande orientale et une certaine souveraineté libyenne. Cette souveraineté libyenne se maintint effectivement pendant des siècles puisque jusqu'au milieu du Ve siècle, époque où elle se constitua un empire terrestre, Carthage continua à payer tribut pour le sol qu'elle occupait. De la rencontre de ces deux entités, orientale et africaine, est né le fait punique. Ce n'est pas la simple transplantation sur la terre africaine de ce qui était à Sidon et à Tyr. Si la tradition punique fut si vivace chez les anciens Africains c'est que précisément elle ne leur était pas étrangère mais constituée au milieu d'eux, au sein de cités où l'onomastique sémitique n'arrive pas à cacher l'apport ethnique africain. » L'interprétation symbolique du signe de Tanit 1. La forme la plus courante des stèles carthaginoises, supposant être une représentation de la déesse Tanit, nécessite une analyse plus poussée. Un symbole a une valeur à sens multiples, dont la fonction visuelle première sert de reconnaissance immédiate, destinée par exemple aux croyants d'un culte. Derrière cette première assomption, la vague stylisation de la déesse carthaginoise du 1 LANCEL S : La Carthage punique, Encyclopédie berbère 2 CAMPS, Gabriel : Les Numides et la civilisation punique,
Cotisation 5 € de cotisation Abonnement 2022 2 numéros annuels 60 € Attention, les règlements doivent être libellés à l'ordre de revue arChéologique de PiCardie la PoSte lille 49 68 14 K site internet http://www.revue-archeologique-picardie.fr
Ce qui serait invraisemblable, ce serait que le signe fût arbitraire.
LittéRéalité, 2003
Nous etions en 1990, le poete etait plus qu' octogenaire et I'on pensait qu'il avait donne la son chant du cygne. Nouvelle surprise. I..:age donne au poete des forces nouvelles. Il publie Maintenant, signe qu'il vit au present dans un effort vers I'avenir : « Tu n'as pas reussi/ A faire de tous les instants de ta vie/ Un miracle.!/ Essaie encore ». Tentative qui resonne encore dans Possibles futurs : « Moi, je suis pareill Au foin dans la grange », dit « I..:Innocent », autre autoportrait. Apres la mort du poete survenue le 19 mars 1997, Lucie Albertini-Guillevic a publie Quotidiennes, dont les poemes, dument dates, donnent l'impression d'un journal poetique : « Maintenant/ Je n'ai plus d'efforts a faire/ Pour sentir pleinement le monde/ Seconde apres seconde. » Elle nous offre, pour clore ce panorama complet, le prochain et dernier recueil a paraitre sous le titre present qui vient faire echo a Quotidiennes: « Je ne suis qu'une voix » ••• Ajoutons que les illustrations en noir et blanc viennent apporter quelque temps de repos et nous devoilent Guillevic a travers ses ages et ses ecritures.
Présentation de Charles Tiphaigne, Giphantie, 2021
En parlant de « Gaïa », nos contemporains font généralement référence à une sorte de super-organisme que formerait le « système Terre », sur la base d'une hypothèse formulée dans les années 1970 par le climatologue anglais James Lovelock et la biologiste états-unienne Lynn Margulis 1. Le livre que vous tenez entre les mains montre que « l'hypothèse Gaïa » vient en réalité de bien plus loin dans le temps, et de bien plus près dans l'espace. Car Gaïa a été aperçue pour la première fois depuis la Normandie. La date de sa première apparition peut être précisément assignée à l'été 1760. Son tout premier observateur était un humble médecin de Montebourg, né en 1720, mort en 1774, qui a fait paraître une demidouzaine de livres assez bien accueillis de son vivant, mais tombés dans l'oubli depuis 2. Il publia sa découverte, de façon anonyme, dans un livre intitulé Giphantie. Comme il s'appelait Charles Tiphaigne et jouissait d'une certaine notoriété, les journalistes français de l'époque firent parade de leur sagacité en dévoilant l'anonymat que cachait (mal) l'anagramme de son nom (Tiphaigne > Giphantie). Seul son traducteur allemand fut assez perspicace pour percer le double secret caché par la révélation trompeuse de l'anagramme. « Giphantie, précise une note de sa traduction parue dès 1761, est peut-être formé des mots grecs γη, Gaïa, la Terre, et φαινω, phainô, faire apparaître à la lumière, ou φανταζω, phantazô, faire apparaître-et l'ensemble pourrait signifier l'apparition de la Terre [Erderscheinung] ». Autrement dit : l'apparition de Gaïa.
Perspectives médiévales, 2015
Revue d'épistémologie des langues et littératures du Moyen Âge 36 | 2015 Cultiver les lettres médiévales aujourd'hui
Du signe à l'écriture, 2020
The abstract has already been attached to the main document.
Nouvelle revue théologique, 2008
Distribution électronique Cairn.info pour Nouvelle revue théologique ASBL. Distribution électronique Cairn.info pour Nouvelle revue théologique ASBL. La reproduction ou représentation de cet article, notamment par photocopie, n'est autorisée que dans les limites des conditions générales d'utilisation du site ou, le cas échéant, des conditions générales de la licence souscrite par votre établissement. Toute autre reproduction ou représentation, en tout ou partie, sous quelque forme et de quelque manière que ce soit, est interdite sauf accord préalable et écrit de l'éditeur, en dehors des cas prévus par la législation en vigueur en France. Il est précisé que son stockage dans une base de données est également interdit. Article disponible en ligne à l'adresse Article disponible en ligne à l'adresse https://www.cairn.info/revue-nouvelle-revue-theologique-2008-1-page-26.htm Découvrir le sommaire de ce numéro, suivre la revue par email, s'abonner... Flashez ce QR Code pour accéder à la page de ce numéro sur Cairn.info. Aron Jean-Marie card. Lustiger, «apôtre et prophète» (Ep 3,5) * Ce mystère, Dieu ne l'a pas fait connaître aux hommes des générations passées comme il vient de le révéler maintenant par l'Esprit à ses saints apôtres et prophètes: les païens sont admis au même héritage, membres du même corps, associés à la même promesse en Jésus Christ par le moyen de l'Évangile 1 .
Loading Preview
Sorry, preview is currently unavailable. You can download the paper by clicking the button above.
Bibliothèque d'Humanisme et Renaissance, 81, 2019, 1, p. 231-234.
D. Buschinger (ed.): Tristan et Iseut, mythe européen et mondial. Université de Picardie, Centre d'études médiévales, Actes du colloque des 10, 11 et 12 janvier 1986. Göppingen: Kümmerle, 1987, 1987
SYNTAXE ET SEMANTIQUE DU FRANCAIS, 2020
HAL (Le Centre pour la Communication Scientifique Directe), 2001
Louis Prieur - Photographe, Paris, Album Editions, 2018
L'homme augmenté en Europe Rêve et cauchemar de l'entre-deux-guerres, 2021
Vivre en Rouergue N° spécial Cahier d'Archéologie Aveyronnaise n°32 p. 170-178, 2019