Academia.edu no longer supports Internet Explorer.
To browse Academia.edu and the wider internet faster and more securely, please take a few seconds to upgrade your browser.
…
16 pages
1 file
Le désir est quelque chose de difficilement cernable, je vais toutefois tenter de le définir ici.
2008
Le travail qui s’écrit ici se propose au lecteur comme un agencement (Deleuze et Guattari, 1980) momentané qui s’inscrit dans un temps particulier à l’auteur, ce sujet à l’ouvrage. Il se constitue à travers un chassé-croisé entre l’écrit et la parole – temps d’écriture, temps de présentation orale, temps d’échanges dans différents contextes se sont succédé en spirale – vers l’élaboration progressive des idées dans le discours (Nassif, 2006 : 150). Le discours en question cherche à témoigner d’une collaboration entre l’auteur, en tant qu’animateur d’atelier d’Expression Créatrice (Lafargue, 1999) et praticien de la psychanalyse, et une Institution Publique de Protection de la Jeunesse (IPPJ) pour jeunes filles autour de la mise en place d’un Atelier d’Expression à Visée Thérapeutique (AEVT), comme il a été dénommé. Un tel témoignage s’inscrit dans les enjeux du transfert qui, par ses impairs et ses manques, permet la production d’une théorie qui situe en retour la place des témoins.
Adolescence, 2008
L'élaboration de ce numéro de la Revue a été l'occasion de discussions avec les membres du comité de pilotage 1. Une des questions récurrentes fut de savoir s'il était pertinent de distinguer « parano 2 » et paranoïa à l'adolescence. Les discussions ont été fortes entre ceux qui considéraient ces deux termes comme à situer sur un même plan, et ceux qui insistaient sur la nécessité de les distinguer radicalement. La question ouverte était ainsi celle de la clinique. Elle constitue l'axe de cet article. Ces discussions sont symptomatiques de la situation actuelle de cette dernière. Particulièrement confuse dans sa transmission ou son application, elle se trouve mise à mal dans les institutions de soin, dans les universités de médecine (psychiatrie) ou de psychologie. Il semble qu'un véritable flottement s'observe dans la définition de ce qui viendrait fonder les entités cliniques et organiser leur classification. La définition des supports sous-jacents (paradigmes) organisateurs de la clinique est devenue floue et inconsistante. Or ces repères s'avèrent importants, d'autant que cet article s'intéresse au temps adolescent où l'expression symptomatique de la souffrance psychique est particulièrement trompeuse, redoublant les risques d'erreurs diagnostiques, lourdes de conséquences à cet âge de transition et de définition d'un projet de vie. Une prudence et une rigueur s'imposent ainsi. Cette confusion s'inscrit dans une histoire. Elle a pour point de départ la diversité des « paradigmes » cliniques présents depuis quelques années. Nous en avons repéré deux nouveaux. Celui de la perspective dimensionnelle (Widlöcher D.,1990) et celui de la classification du DSM IV. La perspective dimensionnelle trouve les principes de sa classification dans les effets cibles des divers médicaments à effets psychotropes. Ainsi, la dépression, par exemple, répond moins à une entité clinique à définir qu'à la réponse positive d'un ensemble symptomatique aux médicaments dits antidépresseurs. Le principe organisateur est ainsi celui pharmacologique. Il s'agit d'une « clinique » des effets des psychotropes. Ce sont eux qui sont le centre du principe classificateur. Pour le DSM IV, le paradigme est statistique. L'aspect symptomatique des manifestations du trouble vaut pour tout autre chose, puisque c'est de la fréquence de coprésences de certains d'entre eux que s'établit le diagnostic. Ainsi, une asthénie pour une pathologie autre que psychique (cancer par exemple) sera à ajouter à d'autres signes qui, par leur coprésence, établiront le diagnostic. La « réflexion » clinique a disparu 3 .
Téoros Revue de recherche en tourisme, 2006
Ce document est protégé par la loi sur le droit d'auteur. L'utilisation des services d'Érudit (y compris la reproduction) est assujettie à sa politique d'utilisation que vous pouvez consulter en ligne.
Dans mon article précédent, j’évoquais ce rictus devenu chronique et commun, cette façon que nous avons d’appartenir à une tribu ou à une autre, avec comme conséquence l’exclusion de la différence. Le ricanement. Tel est le doux nom de ce que nous subissons quotidiennement dans notre société hyper-connectée. Le ricanement est la conséquence logique de cette arrivée en fanfare des nouvelles tribus. Attention, ces tribus sont nombreuses – souvent liées aux usages de marques particulières : la tribu des Apple habillée en APC ne peut pas se mélanger avec celle des Apple en chaussure Nike, les deux tribus éviteront soigneusement les porteurs de Samsung, etc. Les déclinaisons sont infinies...Au début, on ne s’en aperçoit pas. C’est comme un détail infime. Les tribus d’aujourd’hui, comme celles d’hier, fonctionnent par mimétisme. Nous assistons ainsi à la défragmentation de l'être.
À l'inverse du sexe, objet de jugements sur son essence et son usage, la pornographie échappe à ce tribunal par la seule raison qu'elle est « faite pour le plaisir ».
Anthropen - , 2025
La médecine regroupe sur le terme démence un ensemble de troubles qui affectent les facultés cognitives de la personnes. Il existe toutefois différents modèles d’explication et d’intervention sur ces mêmes troubles. L’anthropologie étudie ces modèles, et leur ancrage dans des contextes culturels, sociaux et économiques.
La Revue internationale et stratégique, 2003
La logique du désarmement pour le développement est inscrite dans la Charte même de l'Organisation des Nations unies (ONU), dont l'article 26 fixe pour mission au Conseil de sécurité de favoriser l'établissement et le maintien de la paix et de la sécurité internationale en ne détournant vers les armements que le minimum des ressources humaines et économiques du monde. En avril 1955, lors de la Conférence des pays non alignés de Bandung, 29 pays en voie de développement déclarèrent que le désarmement universel était une nécessité. Peu après cette conférence, les États-Unis, l'URSS, le Royaume-Uni et la France se réunissaient à Genève. Edgar Faure, chef du gouvernement français, proposait alors de lier politiquement le désarmement à des fins de développement en affectant à l'élévation du niveau de vie des pays sousdéveloppés une partie des réductions opérées sur les dépenses militaires. En 1978, lors de son discours devant l'Assemblée extraordinaire des Nations unies sur le désarmement, le président Valéry Giscard d'Estaing proposait à son tour la « création d'un fonds spécial du désarmement pour le développement » en évoquant la disproportion entre « le milliard de dollars consacré chaque jour aux arsenaux militaires » et l'aide au développement (14 fois inférieure). En 1983, François Mitterrand proposait devant l'Assemblée générale des Nations unies de réunir une conférence internationale sur la relation entre le désarmement et le développement. Le concept du désarmement pour le développement est fondé sur l'idée du choix entre « le beurre ou les canons ». Les dépenses militaires étant généralement analysées comme des dépenses improductives-et, donc, comme un gaspillage-, leur réduction semble nécessairement favorable à la croissance de l'économie mondiale. Le désarmement, représenté par la réduction des dépenses militaires, constitue bien un instrument de développement. Avant que ne disparaisse le clivage Est/Ouest, il y avait cependant des divergences sur ce thème entre les pays de l'Est et du Sud, d'une part, et les pays de l'Ouest, d'autre part. Pour les uns, il y avait une relation directe entre désarmement et développement. Le désarmement était considéré comme le principal gisement de recettes nouvelles pour assurer les besoins du développement. Seul le premier pouvait La revue internationale et stratégique, n°50, été 2003 * Directeur de l'Institut de relations internationales et stratégiques (IRIS).
Archivio di filosofia, 2008
Il “sacrificio” è studiato oggi da molti punti di vista, soprattutto sociologico. La fenomenologia descrittiva ne approfitta. Siamo però invitato a intenderlo in un modo più radicale. L’articolo ne considera tre aspetti: il sacrificio evidenzia una differenza tra il quotidiano e l’inviolabile; appartiene alla crescita della libertà individuale; trasfigura le libertà che, per la loro essenza, si limitano vicendevolmente.
Loading Preview
Sorry, preview is currently unavailable. You can download the paper by clicking the button above.
A. Badiou, Il sesso, l'amore (a cura di F. leoni e di S. Lippi), 2019
Entreprendre & Innover, 2011
Terrain, 46, pp. 151-164, 2006
Circuit: Musiques contemporaines, 2005
Transatlantica : Revue d'Études Américaines, 2022
Journal d'exposition "La langue de ma bouche", Jean-Charles de Quillacq et Hedwig Houben, La Galerie, Noisy-le-Sec, 2017
Dictionnaire des faits religieux, Hervieu-Léger D., Azria R. (éds.), Presses Universitaires de France, 2010