Academia.edu no longer supports Internet Explorer.
To browse Academia.edu and the wider internet faster and more securely, please take a few seconds to upgrade your browser.
Considérant l’allocation patrimoniale comme une activité politique et la prenant de face dans l’action patrimoniale, il s'agira d'évoquer ici, à travers quatre actions culturelles, deux « gestes faisant travailler la valeur politique du patrimoine, l’un ayant trait au temps, l’autre à la légitimité des acteurs patrimoniaux.
HAL (Le Centre pour la Communication Scientifique Directe), 2021
Définition de l'UNESCO : « Le patrimoine culturel ne s' arrête pas aux monuments et aux collections d' objets. Il comprend également les traditions ou les expressions vivantes héritées de nos ancêtres et transmises à nos descendants, comme les traditions orales, les arts du spectacle, les pratiques sociales, rituels et événements festifs, les connaissances et pratiques concernant la nature et l'univers ou les connaissances et le savoir-faire nécessaires à l' artisanat traditionnel. »
P u b l i c a t i o n s d e l a S o r b o n n e 2 1 2 , r u e S a i n t -J a c q u e s , 7 5 0 0 5 P a r i s T é l . : 0 1 4 3 2 5 8 0 1 5 -F a x : 0 1 4 3 5 4 0 3 2 4
Revue de la régulation
Avertissement Le contenu de ce site relève de la législation française sur la propriété intellectuelle et est la propriété exclusive de l'éditeur. Les oeuvres figurant sur ce site peuvent être consultées et reproduites sur un support papier ou numérique sous réserve qu'elles soient strictement réservées à un usage soit personnel, soit scientifique ou pédagogique excluant toute exploitation commerciale. La reproduction devra obligatoirement mentionner l'éditeur, le nom de la revue, l'auteur et la référence du document. Toute autre reproduction est interdite sauf accord préalable de l'éditeur, en dehors des cas prévus par la législation en vigueur en France. Revues.org est un portail de revues en sciences humaines et sociales développé par le Cléo, Centre pour l'édition électronique ouverte (CNRS, EHESS, UP, UAPV).
HAL (Le Centre pour la Communication Scientifique Directe), 2017
Décembre 1999. La France vient d'être balayée par deux tornades successives. Parmi l'ensemble des sites touchés, un lieu devient aussitôt « l'emblème du désastre » : le parc du château de Versailles. Largement médiatisée, la destruction du parc du château marque les esprits, appelant des réactions non seulement localement mais aussi à l'échelle internationale. C'est sur l'« émotion patrimoniale » (Fabre, 2013) qui s'est déployée à propos du parc pendant plus d'un an que s'appuie mon analyse 1 .
Politiques et management public, 2018
Cette étude de cas relative à l'étude d'impact en matière de politique patrimoniale permet d'en apprécier le sens et la portée dans le cadre d'une évaluation de la politique publique éponyme. D'un point de vue procédural, l'étude reprend pour chacun des dispositifs, une trame conforme à la gouvernance réglementaire. D'un point de vue substantiel, le pilotage de cette politique publique « hybride » déborde de la sphère publique. Les effets induits sur l'économie de la culture par une telle gouvernance auraient dû être systématisés de la création artistique au patrimoine culturel. Si la culture du résultat semble effacée dans le cadre du bilan coûts-avantages, affectant ainsi le référentiel de cette étude d'impact ; il faut néanmoins souligner les propositions alternatives suggérées à certains de ces dispositifs. Outil d'information et de légitimation de l'action publique, l'étude d'impact restitue ainsi les choix opérés, à l'issue d'une confrontation d'intérêts contradictoires et dans le cadre d'une expertise « médiatrice ». Somme toute, justifiée pour améliorer la qualité formelle des lois, l'étude d'impact doit désormais rendre compte de la gestion publique selon un principe cardinal de transparence.
Ce colloque propose d’interroger, grâce à une approche transdisciplinaire et transnationale, les processus de patrimonia- lisation, la place et le rôle du patrimoine dans des sociétés multi- niveaux dans lesquelles interagissent des identités étatiques et non étatiques. Le patrimoine culturel a traditionnellement fonctionné, dans les sociétés européennes, comme un mécanisme d’identification collective, même si cela n’a pas toujours entraîné un consensus unanime. Nous allons aborder la question du lien entre patrimoine et identités dans les sociétés européennes depuis la perspective des stéréotypes, des émotions et des expériences.
Nouvelles pratiques sociales, 2008
Ce document est protégé par la loi sur le droit d'auteur. L'utilisation des services d'Érudit (y compris la reproduction) est assujettie à sa politique d'utilisation que vous pouvez consulter en ligne.
Jusqu'à la mort accompagner la vie, 2021
Distribution électronique Cairn.info pour Presses universitaires de Grenoble. © Presses universitaires de Grenoble. Tous droits réservés pour tous pays. La reproduction ou représentation de cet article, notamment par photocopie, n'est autorisée que dans les limites des conditions générales d'utilisation du site ou, le cas échéant, des conditions générales de la licence souscrite par votre établissement. Toute autre reproduction ou représentation, en tout ou partie, sous quelque forme et de quelque manière que ce soit, est interdite sauf accord préalable et écrit de l'éditeur, en dehors des cas prévus par la législation en vigueur en France. Il est précisé que son stockage dans une base de données est également interdit.
Revue de géographie historique, 2023
Engagés dans différentes épreuves en contestation, les acteurs dénoncent en particulier le possible dézonage des Terres de l’Espérance en vertu d’un principe de justification domestique ; propriété des Soeurs de la Charité de Québec depuis le XIXe siècle, ces terres envisagées comme un lieu de mémoire (Nora, 1993) structurent en effet un paysage qui offre une vue panoramique exceptionnelle sur le fleuve Saint-Laurent, la rive sud et l’île d’Orléans et organise la spatialisation d’édifices conventuels, de lieux de culte dotés d’une valeur culturelle indéniable qui non seulement abritent un ensemble d’objets de culte, de biens culturels et d’archive, mais témoignent encore de la grandeur des générations passées, de leur mérite et de l’apport qui fut le leur à la construction du temps présent.
Études de communication, 1990
Pratiques mémorielles et politique. Pour une anthropologie politique du patrimoine, 2018
Les pratiques mémorielles et patrimoniales, adaptées au contexte de leur époque, traduisent toutes un besoin de spécifier des manières d'être, des manières de faire, parfois des témoignages d'une histoire traumatisante, sanglante, destructrice, des contextes de cohabitation pluriethnique, un rapport nouveau à établir avec des clientèles touristiques, des professionnels du tourisme, de la culture, de la protection du patrimoine. Nous plaidons dans cet ouvrage pour le développement d'une anthropologie politique du patrimoine qui émerge du regard en perpétuelle évolution qui est porté sur le passé, la mémoire des lieux, la transmission des connaissances et des savoir-faire, mais aussi sur la multiplication des commémorations, des pratiques mémorielles, sur la transformation des musées de société, des musées d'histoire, sur les choix de collecte muséographique et d'exposition, sur les choix d'inscription sur des listes de protection du patrimoine matériel ou immatériel.
Patrimoine est devenu un terme générique, progressivement étoffé et complexifié, pour dire « ce à quoi nous tenons », ce qui nous importe pour être dans-le-temps. La performativité du mot se mesure à sa capacité de diffusion à partir du monde occidental et à sa force d’englobement : il contient alors et subsume les vocabulaires locaux. Tel est le sens ou la vocation politique du patrimoine. Je tente dans cet essai de croiser deux réflexions inaugurées il y a quelques années, l’une portant sur l’engagement du chercheur, l’autre qui avait pour point de départ la définition de mon objet de recherche et qui m’a conduit à réfléchir à la fois sur la spécificité de la tradition française en matière de patrimoine et sur la manière dont le champ académique français s’en est saisi pour développer un domaine de recherche en pleine expansion. La mise en perspective que je propose est franco-centrée. Mais précisément, dans un ouvrage consacré aux vocabulaires locaux du patrimoine, j’envisage, dans un premier temps, la situation française comme un particularisme et j’interroge les usages savants de noms qui ont en commun de dire, du passé au présent, ce à quoi nous tenons. Il s’avère que le découpage de la réalité procède à la fois de la production de définitions purifiées (« excluantes ») des faits par le biais de leur nomination, et de la fixation disciplinaire des modalités de leur investigation. Dans un deuxième temps, après avoir pointé un très actuel « paradoxe du patrimoine » (il ne dit pas tout du passé et en même temps plus que le passé), et rappelé quelques topiques (le monument, le lieu, la culture, le vivant) qui jalonnent l’histoire du patrimoine, je présente ma posture en tant qu’elle se donne pour visée de ne pas enfermer ni dans ce particularisme purificateur très français ni dans des jeux d’échelle relativistes : au regard du travail de valuation (Dewey) constitutif de l’expérience patrimoniale, et des attachements qui en résultent, le chercheur se voit interpellé en ses propres attachements et parce qu’il rencontre des personnes concernées – dont le concernement force l’attention –, il ne peut se satisfaire d'être un observateur distancié. Sans renoncer à sa position singulière, à la fois, il participe a et rend compte d’un monde de choses qui ne sont pas données, d’un monde en conséquence qui advient.
Revue Internationale des Sciences Administratives, 2015
Distribution électronique Cairn.info pour I.I.S.A.. Distribution électronique Cairn.info pour I.I.S.A.. La reproduction ou représentation de cet article, notamment par photocopie, n'est autorisée que dans les limites des conditions générales d'utilisation du site ou, le cas échéant, des conditions générales de la licence souscrite par votre établissement. Toute autre reproduction ou représentation, en tout ou partie, sous quelque forme et de quelque manière que ce soit, est interdite sauf accord préalable et écrit de l'éditeur, en dehors des cas prévus par la législation en vigueur en France. Il est précisé que son stockage dans une base de données est également interdit. Article disponible en ligne à l'adresse Article disponible en ligne à l'adresse https://www.cairn.info/revue-internationale-des-sciences-administratives-2015-2-page-235.htm Découvrir le sommaire de ce numéro, suivre la revue par email, s'abonner... Flashez ce QR Code pour accéder à la page de ce numéro sur Cairn.info.
La Lettre de l’OCIM, 2016
Comment créer les conditions de la rencontre et de l'échange entre des équipes professionnelles, qui plus est lorsqu'elles sont situées de chaque côté de l'Atlantique, l'une à Villeurbanne en France, l'autre à Montréal au Québec ? Le défi du partage de pratiques professionnelles a été relevé par l'équipe du Rize, lieu culturel municipal dédié à la construction d'un récit collectif sur le territoire villeurbannais, notamment à travers les mémoires ouvrières et de l'immigration, qui compte aussi une médiathèque et les Un échange de pratiques entre institutions patrimoniales La Lettre de l'OCIM, 167 | 2016 Archives municipales, et celle du Centre d'Histoire de Montréal (CHM), centre d'interprétation de l'histoire de Montréal rattaché à la municipalité. Un échange construit sur plusieurs années et soutenu par l'Accord France-Canada Le projet d'échange entre les équipes du Rize de Villeurbanne et du Centre d'Histoire de Montréal a abouti en 2015, après plusieurs années de maturation et de construction. En quoi ce projet pouvait être effectivement un échange, et pas seulement en porter le nom ? Et que pouvaient en attendre les partenaires ? De manière générale, l'échange social se caractérise par deux dimensions principales. D'une part l'engagement des partenaires dans l'échange est motivé par l'espoir qu'il produise quelque chose. D'autre part, ce qui est échangé n'est pas connu à l'avance, inscrivant l'échange dans le temps et dans la confiance. A priori, l'échange entre le Rize et le Centre d'Histoire de Montréal était bien fondé sur un engagement des partenaires, mais à travers les deux directeurs, motivés par l'espérance que cet échange apporte "quelque chose" à leurs deux institutions. L'adhésion des équipes au projet, l'instauration d'une relation de confiance et ce qui allait être produit par l'échange constituaient autant d'inconnus dans la réalité et finalement dans la réussite de l'échange. En 2012, les directeurs des deux institutions se rencontraient au sein d'un groupement d'intérêt scientifique soucieux de valoriser les démarches patrimoniales interculturelles : le Gis Ipapic. Aujourd'hui dissout, il réunissait des responsables d'institutions culturelles dans le champ des musées et du patrimoine, des archives et des bibliothèques ; des chercheurs et des associations impliquées dans les questions patrimoniales 1 et dans une démarche favorisant l'échange entre les représentants des institutions culturelles, les chercheurs et les représentants des associations. L'échange, l'interculturalité des pratiques, le souci de penser différemment le rapport au patrimoine étaient donc inscrits dans la rencontre. Dès 2012, la proposition du directeur du Rize de collaborer dans le cadre de l'Accord France-Canada pour "la coopération et les échanges dans le domaine des musées" 2 est envisagée par les deux directeurs. Le directeur du CHM se rend pour la première fois au Rize en septembre 2013 pour prendre connaissance des lieux et du projet. Par la suite, de nombreux échanges, à distance, permettent de dresser les contours du projet et, en août 2014, le projet de partage de pratiques "L'histoire, la mémoire et le patrimoine au coeur de l'animation urbaine" est retenu par le comité de l'Accord France-Canada, donnant un cadre formel et un soutien financier au projet.
Éditions de la Maison des sciences de l’homme eBooks, 2020
Premières actions et réflexions sur le patrimoine culturel immatériel en France (2006-2012) 2012, une année charnière Cerisy et après ? Première partie. Des objectifs à un premier bilan The genealogy of intangible cultural heritage Lourdes Arizpe Depths and curves of imagination and politics When cultural loss becomes visible, culture becomes political Laying the groundwork for intangible cultural heritage Working definitions of intangible cultural heritage: human rights, cultural domains and local agency Constant challenges "Open questions and future directions" Conclusions Bilan et perspectives de la Convention dans le contexte actuel Cécile Duvelle Les inscriptions, partie émergée de l'iceberg Ce que révèlent les rapports périodiques Bilan et perspectives Confessions d'un gestionnaire d'ONG Les possibilités et les choix liés au patrimoine immatériel à l'échelle nationale
Géographie Économie Société, 2004
Distribution électronique Cairn pour Lavoisier. © Lavoisier. Tous droits réservés pour tous pays. La reproduction ou représentation de cet article, notamment par photocopie, n'est autorisée que dans les limites des conditions générales d'utilisation du site ou, le cas échéant, des conditions générales de la licence souscrite par votre établissement. Toute autre reproduction ou représentation, en tout ou partie, sous quelque forme et de quelque manière que ce soit, est interdite sauf accord préalable et écrit de l'éditeur, en dehors des cas prévus par la législation en vigueur en France. Il est précisé que son stockage dans une base de données est également interdit.
Loading Preview
Sorry, preview is currently unavailable. You can download the paper by clicking the button above.