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Texte paru dans Magazine Littéraire, Février 2017
Clio@Themis, 2021
Cet article étudie les réactions des juristes allemands quant à l’évolution du droit de la guerre au début du xxe siècle. Les tentatives en vue d’humaniser la guerre, principalement par le biais de conférences internationales, ne passèrent pas inaperçues en Allemagne à une époque marquée par le militarisme du début du siècle, la première guerre mondiale et la montée du nazisme. À cet effet, l’article se divise en deux parties. La première se subdivise en trois sections et examine respectivement la période précédant la Première Guerre mondiale durant laquelle se tinrent les conférences de la paix de La Haye de 1899 et 1907, ensuite les années de guerre et enfin l’après-guerre. Dans la deuxième partie, Carl Schmitt requiert une attention particulière. Son concept de guerre discriminatoire ainsi que d’autres théories de cet auteur se rapportant au droit de la guerre feront l’objet de plusieurs développements.
En territoire ennemi
Contre ‘l’ennemi à l’arrière’ : la répression allemande en Europe occupée, 1939-1945, in : James Connolly, Emmanuel Debruyne, Elise Julien (dir.), En territoire ennemi, 1914-1949, Lille : Presses universitaires du Septentrion, 2018, p. 193-204. Au cours de la Seconde Guerre mondiale, la présence des troupes de l’Allemagne nazie dans les pays occupés suscite, tôt ou tard, des attitudes d’opposition et d’insurrection que l’occupant réprime à travers des mesures systématiques. Si la répression nazie dans les différents pays d’Europe est aujourd’hui relativement bien documentée par l’historiographie, il n’existe cependant guère de vue d’ensemble, et encore moins de mise en relation entre pays ou régions concernés. Or, dans quelles logiques et continuités s’inscrit cette répression ? D’une zone géographique à l’autre, y a-t-il ressemblance, transfert ou convergence des pratiques et stratégies ?
La Guerre Monde II , 2015
Entre 1939 et 1945, un grand nombre de pays de l'Europe continentale se trouve, momentanément ou durablement, dans le giron allemand. Entre pays à neutralité bienveillante, pays alliés membres de l'Axe ou du pacte tripartite et pays occupés, voire annexés, la variété des statuts et régimes est grande. La présence des troupes allemandes dans une grande partie de ces territoires (seule la première catégorie y échappe entièrement) provoque, tôt ou tard, la formation de mouvements d'insurrection. Les pages qui suivent se consacrent ainsi à deux questions centrales de la domination allemande sur l'Europe : quels facteurs déterminent la nature des régimes d'occupation, installés au début du conflit mondial, lorsque la victoire allemande paraît proche ? Et : comment l'occupant allemand fait-il face aux mouvements d'insurrection, qui depuis plusieurs guerres accompagnent les occupations ? La partie dédiée à cette dernière question met en parallèle les stratégies et méthodes allemandes notamment dans les territoires occupés en Union soviétique, en Yougoslavie et en France : ces trois terrains représentent des régions et régimes différents de l'Europe occupée qui, en même temps, sont de hauts lieux de la Résistance européenne.
Special Issue of Mosaïque. Revue des jeunes chercheurs en sciences humaines/Journal of young researchers in the Humanities, 2013
Revue du MAUSS, 2007
Distribution électronique Cairn.info pour La Découverte. © La Découverte. Tous droits réservés pour tous pays. La reproduction ou représentation de cet article, notamment par photocopie, n'est autorisée que dans les limites des conditions générales d'utilisation du site ou, le cas échéant, des conditions générales de la licence souscrite par votre établissement. Toute autre reproduction ou représentation, en tout ou partie, sous quelque forme et de quelque manière que ce soit, est interdite sauf accord préalable et écrit de l'éditeur, en dehors des cas prévus par la législation en vigueur en France. Il est précisé que son stockage dans une base de données est également interdit.
in : Jean-Claude Caron, Laurent Lamoine et Natividad Planas (dir), Entre traces mémorielles et marques corporelles. Regards sur l’ennemi de l’Antiquité à nos jours, Presses de l’Université Blaise Pascal, 2014, p.107-121. Cette contribution analyse les processus mémoriels qui conduisent, tout au long du XIXe siècle, à la naissance de la figure de l'ennemi "héréditaire" prussien qui émerge progressivement, nourrie par le souvenir des Cosaques de 1815. Mais la guerre de 1870 constitue bien sûr le tournant majeur : au lendemain de la défaite et de l’occupation, une mémoire de l’ennemi prussien s’élabore, qui combine des éléments anciens avec d’autres, plus nouveaux. Cette mémoire en construction remodèle les représentations anciennes, opère par transfert de représentations (les traits du Cosaque ou de l’Anglais sont désormais réunis dans la seule figure du Prussien), tandis que se structure une véritable mémoire géographique, physique voire olfactive du Prussien. Mais cette mémoire se construit aussi sur un mode spéculaire (le Prussien ou l'Allemand est le contraire ou l'inverse du Français) et s'inscrit surtout dans le « système xénophobe » qui se met en place dans les années 1880-1890 puis dans les politiques mémorielles qui s'affirment. Ce processus mémoriel multiple et complexe se prolonge enfin par une diffraction sociale de la mémoire. This paper examines the processes of memory which, throughout the 19th century, gave rise to the progressive emergence of the figure of the Prussian “hereditary enemy”, to which the experience of the Cossacks in 1815 contributed substantially. But the war of 1870 was of course the major turning-point: immediately after the defeat and occupation, a memory of the Prussian enemy was built up, combining older elements with other, newer, features. This constructed memory remodelled earlier representations and transferred existing representations (the features of the Cossacks and the English become subsumed into the single figure of the Prussian), while at the same time a geographical, physical and even olfactory memory of the Prussian began to take shape. But this memory also acquired a certain specularity (the Prussian or the German was an inverted mirror image or the opposite of the Frenchman) and was above all an integral part of the “xenophobic system” which was set up in the 1880s and 1890s and was incorporated within the increasingly assertive policies of remembrance. This multi-faceted and complex process of memory was prolonged by a social diffraction of memory.
2010
Presentation, textes latins et traductions de la sentence de deposition de l'empereur Frederic II (1245) par le pape Innocent IV, de la sentence d'excommunication d'Ezzelino da Romano (1254) par le meme et d'un memoire du pape Urbain IV concernant les negociations avec Louis IX et son frere Charles d'Anjou pour preparer la conquete par ce dernier du Royaume de Sicile au detriment de Manfred.
Les Temps Modernes, 2017
D’Adieu au langage de Jean-Luc Godard aux « prequels » de La Planète des singes (réalisés par Ruppert Wyatt et Matt Reeves), et de Bella e Perduta de l’Italien Pietro Marcello au tout récent Okja du Coréen Bong Joon-ho, le cinéma contemporain n’en finit plus de donner la parole aux animaux. Parole faite d’images et non de mots, qui oppose, au bavardage décousu des êtres humains, l’élo- quent silence de l’animal, à l’instar des pensifs ânes et lamas de Film socialisme ou du chien philosophe d’Adieu au langage. Cela ne signifie certes pas que les animaux n’aient pas eu d’existence sur les écrans jusqu’alors. Bien au contraire : si personne ne s’est encore risqué à engager une recension historique des animaux de cinéma, c’est bien en raison de la démesure d’une telle entreprise. Il faudrait faire entrer dans une telle chronique les chevaux de Palo Alto pho- tographiés par Muybridge aux origines mêmes du cinéma, l’élé- phant électrocuté devant la caméra d’Edison à Coney Island en 1903, le chat des frères Lumière dans un Home movie précurseur, le cabot de Charlot (A Dog’s Life) et la vache de Buster (Go West), les Looney Tunes de la Warner et les « barkies » de la MGM, sans compter les Rintintin, Lassie et autres héros canins, ni les milliers de compagnons et figurants, et jusqu’au bestiaire virtuel de Life of Pi (Ang Lee) ou de The Revenant (Alejandro Iñárritu). En vérité, il est probable qu’une telle chronique nous montrerait que la figure animale accompagne tous les développements d’une histoire des formes et des techniques de l’image animée.
Revue Française de Sociologie, 2004
Distribution électronique Cairn.info pour Éditions Technip & Ophrys. © Éditions Technip & Ophrys. Tous droits réservés pour tous pays. La reproduction ou représentation de cet article, notamment par photocopie, n'est autorisée que dans les limites des conditions générales d'utilisation du site ou, le cas échéant, des conditions générales de la licence souscrite par votre établissement. Toute autre reproduction ou représentation, en tout ou partie, sous quelque forme et de quelque manière que ce soit, est interdite sauf accord préalable et écrit de l'éditeur, en dehors des cas prévus par la législation en vigueur en France. Il est précisé que son stockage dans une base de données est également interdit.
Nouvelles Questions Féministes, 2018
Distribution électronique Cairn.info pour Éditions Antipodes. Distribution électronique Cairn.info pour Éditions Antipodes. La reproduction ou représentation de cet article, notamment par photocopie, n'est autorisée que dans les limites des conditions générales d'utilisation du site ou, le cas échéant, des conditions générales de la licence souscrite par votre établissement. Toute autre reproduction ou représentation, en tout ou partie, sous quelque forme et de quelque manière que ce soit, est interdite sauf accord préalable et écrit de l'éditeur, en dehors des cas prévus par la législation en vigueur en France. Il est précisé que son stockage dans une base de données est également interdit. Article disponible en ligne à l'adresse Article disponible en ligne à l'adresse https://www.cairn.info/revue-nouvelles-questions-feministes-2018-2-page-114.htm Découvrir le sommaire de ce numéro, suivre la revue par email, s'abonner... Flashez ce QR Code pour accéder à la page de ce numéro sur Cairn.info. Comptes 114.
Hérodote, 2005
La refondation de la Bundeswehr, affirmation nationale et "culture de la retenue" Résumé : La refondation de la Bundeswehr, affirmation nationale et "culture de la retenue" Réunifiée de facto voici quinze ans avec la chute du mur de Berlin, l'Allemagne est redevenue un sujet de droit international pleinement souverain avec le traité du 12 septembre 1990. Bien que cet événement historique ait réactivé diverses représentations géopolitiques s'inscrivant dans la thématique du Sonderweg (d'aucuns ont évoqué le spectre de Rapallo), la "nation tardive" d'autrefois se veut aujourd'hui une nation "normale", assumant ses responsabilités au sein des cadres multilatéraux existants (ONU, OTAN, Union européenne). Conçue pour la défense de l'avant, le "nez sur le rideau de fer", l'armée allemande doit aujourd'hui être à même de projeter forces et puissance "au loin". Pour autant, l'indispensable refondation de la Bundeswehr peine à suivre la normalisation diplomatique. L'atonie de la croissance économique et donc des ressources budgétaires, la pérennité de la conscription et une culture stratégique oublieuse des héritages historiques obèrent l'affirmation nationale de la "nouvelle Allemagne" sur le plan militaire. Les représentations géopolitiques franco-allemandes en sont quelque peu bousculées.
As a theoretician, Aron was, like Clausewitz, keen to understand the nature of war. He was also an attentive witness to the ways in which war changed. While his thought is not as systematic as the Prussian thinker’s, it nevertheless sheds light on the contemporary strategic context in three ways. First, his approach to international relations leads to the definition of the current system as multipolar and heterogeneous. Second, his typology of war reveals that interstate war has, since 1945, all but been replaced by nuclear deterrence and guerilla warfare. Finally, his analysis of the relationship between democracy and war brings to light a tension between the principles of liberty that define western democracy domestically and the hegemonic character of their military interventions on the international scene.
2012
Il ne fait nul doute que la France et l’Allemagne, après la Deuxième Guerre mondiale, ont entretenu des rapports mitigés et chargés en émotions. Ces deux nations se sont affrontées trois fois entre 1870 et 1945. Il n’est donc pas surprenant que les membres du Ministère des Affaires étrangères ainsi que les diplomates français aient perçu une menace émanant de l’Allemagne d’après-guerre. Toutefois, cette menace a trop longtemps été utilisée de manière générique par les historiens, sans en préciser l’évolution ou la nature même de cette dernière. Ainsi, nous postulons que le concept du danger allemand est composé de trois dimensions (matérielle, idéologique et démographique) et que le péril soviétique, provenant du contexte caractéristique à la Guerre froide, s’est ajouté à la menace allemande pour former une vision globale d’une Allemagne dangereuse pour l’Europe. Cette hypothèse fut élaborée par l’analyse des documents diplomatiques français du centre de La Courneuve.
Informationsstrukturen im gesteuerten Spracherwerb. Französisch - Deutsch kontrastiv (cognitio 17), Séverine Adam (ed.), 15-31. Frankfurt: Peter Lang., 2013
À notre avis, il s'agit en (4) d'une traduction réussie, alors qu'une traduction comme en (5) qui garderait la dislocation 'enchâssée' du sujet dans (3) semblerait peu naturelle en allemand :
Revue Conflits, hors-série "Regards sur la guerre", septembre 2021, 2021
D’aucuns s’inquiètent du risque d’une guerre prochaine entre les États-Unis et la Chine, puissances mondiales de premier plan en ce début de XXIe siècle. Si la Chine investit de manière croissante dans son armée, première au monde en termes d’effectifs, elle est le seul membre permanent du Conseil de Sécurité de l’ONU à ne pas avoir tiré un coup de feu hors de ses frontières depuis 1988. L’attitude chinoise de ne pas faire la guerre repose sur une culture stratégique ancienne et caractérisée par une certaine continuité, mais régulièrement renouvelée. Cet article propose de revenir sur la manière dont la Chine, non seulement en tant qu'Etat doté de moyens militaires mais en tant que société productrice d'une pensée dans le contexte qui est le sien, aborde la stratégie. Il ne s'agit pas d'effectuer une simple étude diachronique des penseurs successifs de la stratégie qu'a connus la Chine, mais de réfléchir, au regard du temps long et de l'actualité, à la dialectique entre la pensée chinoise de la stratégie et les problématiques et objectifs qui sont ceux de la Chine contemporaine.
Tétrade, 2021
Dans l’immédiat après-guerre, la prise de conscience de la puissance annihilatrice des technologies militaires amène une réflexion sur la possibilité d’une destruction totale du monde. L’imaginaire de la menace, alimentée par les images de l’explosion des bombes atomiques au Japon, se diffuse dans l’art des années 1950 et 1960 ainsi que dans la philosophie contemporaine. L’étude croise les propositions plastiques de Gustav Metzger et ses nombreux écrits sur ce qu’il appelle l’« Auto-Destructive Art », un principe paradoxal de la création artistique, avec les textes du philosophe Günther Anders sur le développement du nucléaire civil et militaire : L’Obsolescence de l’homme (t.I 1956, t. II 1980), Hiroshima est partout (1982) et Violence, oui ou non (1987). L’étude s’articule autour de plusieurs réflexions communes qui inaugurent une culture survivaliste. Elle envisage d’abord la nécessité de détruire les instruments de destruction, puis aborde la question de la désensibilisation du sujet moderne dans la société capitaliste et sa faible perception de la menace globale qui pèse sur l’humanité et s’ouvre enfin sur une perspective écologique. Leur trajectoire de pensée lie donc l’extermination à l’extinction et anticipe le courant de la collapsologie en situant la civilisation industrielle dans « le temps de la fin ».
in: Christophe Vuilleumier (éd.) : La Suisse et la guerre de 1914-1918, Genève: Slatkine, 2015, p. 247-258.
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