Orbis disciplinae. Hommages en l'honneur de Patrick Gautier Dalché

Notes sur la tradition du De rebus in oriente mirabilibus », dans J. Elfassi, C. Lanéry, A.-M. Turcan-Verkerk (éd.), Amicorum societas. Mélanges offerts à François Dolbeau pour son 65e anniversaire, Florence, 2013, p. 237 270.

2009

La Revue des revues, 2018

Created by Blaise Gautier during the promising early years of the Centre national d’art et de culture Georges Pompidou, the Revue parlée was an unusual periodical. It was not a regularly distributed publication but rather a regularly produced series of cultural events. The variety and sophistication of its presentations testifies to a period when the Beaubourg project was not restricted to the exhibition of pluridisciplinary or interactive art, but rather the plurality of artistic disciplines. Blaise Gautier’s Revue parlée was a space in the Pompidou Center that welcomed the intelligentsia and stimulated avant-garde experiments. Créée par Blaise Gautier dans le foisonnement des prémisses du Centre national d’art et de culture Georges Pompidou, la Revue parlée était un périodique pas comme les autres. Il ne s’agit pas d’une publication imprimée diffusée régulièrement, mais d’une diffusion régulière de manifestations culturelles. La liste de ces manifestations est un véritable répertoire qui témoigne d’une époque où le projet de Beaubourg n’était pas l’exposition d’un art pluridisciplinaire ou interactif, mais de la pluralité des disciplines artistiques. Sous la responsabilité de Blaise Gautier, la Revue parlée au Centre Pompidou a été simultanément un foyer d’accueil de l’intelligentsia et un lieu de propagation d’expériences d’avant-garde.

Nel suo Civiltà e imperi del Mediterraneo nell'età di Filippo II Fernand Braudel ha dedicato molte riflessioni alla Sardegna, ricavandone una valutazione piuttosto severa. Braudel insiste particolarmente sui concetti di isolamento e insularità che darebbero all’isola i sui caratteri di peculiare originalità. Se si pensa al costante successo della visione stereotipata della Sardegna, veicolata anche dal linguista Max Leopold Wagner, dai romanzi del Premio Nobel Grazia Deledda e dagli scritti sulla costante resistenziale sarda dell’archeologo Giovanni Lilliu, sembra che i più illustri rappresentanti della classe intellettuale isolana costruiscano la loro riflessione sulla Sardegna avendo come postulato, direttamente o indirettamente, la visione storiografica braudeliana. L’ostacolo maggiore alla formulazione di nuove ipotesi resta il fatto oggettivo che quello che è mancato finora alla riflessione storica sulla Sardegna è stata la capacità di proporre una contro lettura dei concetti gravitanti attorno all’isolamento e alla marginalità dell’isola. Tuttavia a tale lettura si possono affiancare oggi delle interpretazioni alternative. Fernand Braudel has devoted much thought to Sardinia, gaining a rather negative assessment. Braudel lays special emphasis on the concepts of isolation and insularity that would give the island on the characters of specific contributions. If you think about the ongoing success of the stereotypical view of Sardinia, also conveyed by the linguist Max Leopold Wagner, from the novels of the Nobel Prize Grazia Deledda and the writings on the constant-strength Sardinian archaeologist Giovanni Lilliu, it seems that the most important scholars of Sardinia build their reflection about the island as having postulated, directly or indirectly, the vision historiographical Braudelian. The biggest obstacle to the formulation of new hypotheses is the objective fact that what has been missing so far to historical reflection on Sardinia has been the ability to propose a counter reading of concepts gravitating around isolation and marginalization of the island.However, in this reading it can be linked today some alternative interpretations.

Interfaces Brasil/Canadá, 2017

a eu la bonne idée d´interpréter la pensée de ses collègues brésiliens-qui admiraient profondément Maximilien Laroche-de lui rendre hommage. Elle a très bien souligné les principales caractéristiques de cet intellectuel qui, vivant au Québec et enseignant à l´Université Laval, était né en Haïti, pays qui revient constamment dans ses réflexions. Une magnifique idée celle de rendre hommage à ce collègue qui, à part d´être un éminent professeur et penseur, était aussi un être humain incomparable par son immense capacité de s´ouvrir à la relation avec les autres dans la diversité.

Promoteur d'une pédagogie scolaire adaptée, adaptative et de proximité. Georges Defour voit le jour à Verviers en Belgique le 30 décembre 1913. Après une année d'humanités modernes dans un pensionnat laïc à Dolhain, il passe aux gréco-latines chez les Jésuites à Verviers, au collège St-François Xavier. Là, Georges Defour s'y engage aussi au scoutisme. Il commence la philosophie à Boechout en 1932 puis à Glimes l'année suivante. Son noviciat passé à Maison-Carrée entre 1934-1935, il passe ses études de théologie à Heverlee. Il y est ordonné Prêtre le 30 avril 1939. Il achève sa licence en sciences pédagogiques en 1942 à Louvain avec une grande distinction, et avec distinction pour sa candidature en droit. Il est alors nommé professeur de philosophie à Thy-le-Château de 1942 à 1945. La même année il passe aumônier de l'Aide aux enfants du pays (A.E.P) Wallonie (ou Belgique francophone). Son engagement pendant la deuxième guerre mondiale, notamment par l'organisation d'un poste régional de secours aux sinistrés, lui vaudra le 6 février 1950 une double décoration : Médaille de la Résistance et Médaille Commémorative de la guerre 1940-1945. Georges Defour s'envole pour le Kivu au Congo-Belge le 11 mai 1946 comme Missionnaire de la Congrégation des Pères Blancs d'Afrique, et pour officier comme Prêtre à la Paroisse Sainte Thérèse de Bukavu. Parallèlement il va être nommé professeur à l'Ecole Normale de Nyangezi dans le Diocèse de Bukavu (au Sud-Kivu) et responsable de l'Ecole des Mulâtres (Métis) 5. En août l'année suivante, le voilà nommé Directeur-inspecteur de l'Enseignement pour l'Archidiocèse de Bukavu. Son supérieur régional, le Père Hellemans, écrivait plus tard qu'il : « Inspecte deux fois par an les écoles et y met le temps. A les soucis de promouvoir l'éducation chrétienne dans les écoles. Ses publications ont du succès en dehors du Vicariat ». Plus tard en 1958, Georges Defour est décoré de la Médaille d'Or de l'Ordre Royal du Lion pour la douzaine d'années de direction des écoles au Kivu. Kivu où sa passion de l'enseignement du cycle élémentaire et primaire l'amène tôt à écrire et à éditer la plupart de tous les premiers manuels scolaires qui furent en usage dans toutes les écoles catholiques non métropolitaines, c'est-à-dire pour les Noirs, de la province du Kivu avant l'unification post-indépendance en 1962 du programme national congolais du cycle et du primaire sous les auspices de l'UNESCO. Ces ouvrages se caractérisent notamment par leur manière de coller aux réalités locales du milieu kivutien de leur utilisation d'une part, et d'autre part la manière de laisser une partie de pratique dans les apprentissages. Que c'est soit dans les ouvrages d'apprentissage du calcul Calculons juste couvrant tout le cycle primaire de l'enseignement dans l'ancienne province du Kivu de 1955 à 1965, ou que c'est soit dans les manuels d'étude du français ou du swahili bien célèbres qu'ils soient Mon ami Noé 1 et 2 et J'apprends le français 1, 2, 3 et 4 pour le français, ou l'Usikiye Habari 1 et 2 pour le Kiswahili. Ces deux séries de manuels ont ainsi forgé durant plusieurs décennies la formation linguistique des milliers d'élèves scolaires et même non scolaires sur 10 Georges Defour, Pour une pédagogie du milieu intégral. A la recherche d'une anthropo-mésocentrisme, Université de Kisangani, Faculté de psychologie et des sciences de l'éducation, 1986. 11 Georges Defour, Eléments d'identification de 400 plantes médicinales et vétérinaires du Bushi (Partie I et partie II), Bukavu, Editions Bandari, 1995. Ouvrage réalisé avec l'aide d'Innocent Balagizi, biologiste et chercheur au CRSN/Lwiro, Georges Chikwanazi, Walter Muller, L. Byamungu et d'autres tradi-praticiens locaux.

"Jacques Doucet (1853-1929), couturier et mécène, fut un important collectionneur d’œuvres du XVIIIe siècle. Il consacra ainsi une part de sa fortune à la création d’une bibliothèque d’art, accessible aux érudits et savants, puis, à partir de 1916, à la création d’une bibliothèque dédiée à l’histoire littéraire contemporaine qu’il légua toutes deux à l’Université de Paris en 1917 et 1929. Également collectionneur de l’art de son temps, il fut le premier possesseur des Demoiselles d’Avignon de Pablo Picasso."

Revue musicale OICRM, 2014

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