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1997, Nouvelles pratiques sociales
Montréal. Il a pour mission la promotion et la valorisation de la recherche. Érudit offre des services d'édition numérique de documents scientifiques depuis 1998. Note : les règles d'écriture des références bibliographiques peuvent varier selon les différents domaines du savoir.
Bulletin de psychologie, 2017
Nous décrivons et analysons les effets subjectifs du travail consistant à organiser et animer un « groupe réflexif pour hommes auteurs de violence contre des femmes », au Brésil, à partir d'observations ethnographiques et d'entretiens réalisés auprès des 3 « facilitateurs » (hommes). Pour ne pas être excessivement affectés dans leur rapport à la masculinité et aux autres hommes, les facilitateurs mettent en place deux stratégies conscientes : une politisation de leur rapport à la masculinité et aux autres hommes, et une division du travail du care impliquant qu'ils ne se soucient que des hommes auteurs de violence, et non des femmes victimes. Nous discutons les implications de ces résultats pour les chercheurs et les praticiens engagés dans la prévention des violences conjugales.
Proceedings of the Servant Project, vol. IV, Domestic Service, a Factor of Social Revival in Europe, Liège, Éditions de l'Université de Liège, pp. 245-266, 2005
Feminist scholarship has started to bring to the fore the centrality of domestic labour in our understanding of migrations as highly gendered phenomena. In recent years, throughout the European Union there has been a substantial increase in demand for private domestic services. This demand is mainly fulfilled by migrant -often undocumented -women working in the informal sector. The analysis of interactional and discursive treatment of migrant domestic workers constitutes one area where the interplay of gender, class and "race" relations is highly evident. In her article, the author takes into account these intersections in both professional practices and the social construction of these migrant workers in two very different fields of study, Italy and France. Despite French government's policies concerning standardisation of the domestic labour market,. the State remains reluctant to recognise the need for migrant labour in this sector. Also, little attention has been paid by French scholars to the evident racialisation of the "emplois familiaux". Recruitment-and training activities are nevertheless set on the basis of racialising criteria. The Italian attitude to the treatment of domestic work sets out, on the contrary, a strategy based on cyclical regularisations, thus acknowledging the need for migrant domestic workers while stressing their dependence on the employers. In this context, reference to the presumed culture of migrants is often explicit in recruitment activities. In these practicés domestic work is constructed according to the "cultural predisposition" of migrant women to assume caring roles. Beliefs whereby Peruvian women are suited to caring for the aged or Moroccan women are predisposed to cleaning tasks. At the same time, national identities are constructed in terms of domestic service relations. In this perspective, successful integration of live-in domestic workers depends on their being protected and controlled by the Italian family for which they work.
Relations industrielles, 2000
Cette étude analyse le taux de pénétration des nouvelles formes d’organisation du travail (NFOT) ainsi que leurs déterminants. Pour ce faire, les perspectives contingente et institutionnelle ont été mises à profit afin de caractériser les facteurs explicatifs des NFOT dans 252 entreprises québécoises. Les résultats de cette étude sont concluants : la perspective contingente explique mieux la présence des NFOT lorsque le taux de pénétration de ces pratiques est élevé, alors que la perspective institutionnelle s’avère dominante lorsque ce taux est faible. Concrètement, les résultats suggèrent que la stratégie d’affaires, la gestion participative, le type de culture et la qualité totale, caractérisant la perspective contingente, sont les facteurs déterminants d’une pénétration élevée des NFOT, alors que le secteur d’activités, la concurrence à l’international et la structure de gouvernance, caractérisant la perspective institutionnelle, expliquent mieux la présence des NFOT lorsque cel...
This paper presents an intervention methodology to influence how work is organized in a context of lean-manufacturing production systems. To meet the demands of several industrial companies experiencing musculoskeletal problems and stress during or after the implementation of a lean organization, we had to design a new intervention methodology. We based our theoretical framework on two concepts: the work of organization and the development of activity. We grounded our study in the literature which deals with the effects of lean on health and with how the work of organisation impacts these effects, in order to identify the organisational lean devices which have paradoxical effects on health in work situations. The dimension of continuous improvement to lean manufacturing and the ambivalence of certain devices led us to ask us questions about the acts that lead to this organization, i.e. to the task of organizing. After presenting the intervention methodology we built to develop this work of organization, we will see that new research questions emerge, paving the way for future Intervention-research.
2017
enseignante à l’université du Québec à Montréal (UQAM), qui cite par exemple une étude conduite dans un centre d’appels brésilien. C’était noir sur blanc : les femmes subissaient beaucoup plus de harcèlement, de contestations, de remise en question de leur parole, de termes durs. » Or la relation directe avec le public constitue une caractéristique du travail féminin, notamment pour les noncadres. Les interactions permanentes avec les clients ou les patients, surtout lorsqu’il s’agit d’un public fragile ou précarisé, génèrent un stress intense8. Si la médiatisation des risques psychosociaux a rendu le sujet un peu plus visible, la reconnaissance spécifique de ceux-ci, elle, n’arrive toujours pas.
Classiques des sciences sociales., 2007
Recherches féministes, 2000
Syllepse, 2021
L'enjeu de cet ouvrage est de faire dialoguer la recherche sur le genre au travail et les mouvements revendicatifs de femmes, notamment féministes et syndicalistes. La décennie 2010 a été celle du renouveau des luttes sociales et écologistes, où les femmes ont fait entendre leurs voix. Au sein des « printemps arabes », des « Gilets jaunes », contre les fermetures d'usines, qu'elles travaillent dans les services publics ou privés (maisons de retraite, hôpitaux, écoles, commerce, nettoyage), toutes se sont mobilisées pour dénoncer leurs conditions de travail, de salaire et d'emploi ou la réforme des retraites. Ici, chercheuses et militantes reviennent sur ces luttes et interrogent les effets des politiques d'égalité professionnelle, les enjeux genrés de l'espace numérique ou encore les conséquences professionnelles des violences conjugales. Interrompues par la crise sanitaire et le confinement, les mobilisations n'ont pas pour autant quitté le terrain médiatique. Au contraire, ce fut l'occasion inattendue de rendre visibles la présence des femmes dans les métiers essentiels, la pénibilité et le manque de valorisation de leurs emplois.
2009
Cette contribution vise a reperer comment la managerialite des femmes s'etablit en France entre fabrication d'un role social et auto-fabrication d'une identite professionnelle. A partir de recits de vie, les trajectoires et apprentissages experientiels de 10 femmes de grandes entreprises de la region parisienne qui deviennent manageuses sont analyses. L'attention est portee sur les apprentissages informels et les formes d'autoformation emaillant les parcours. Dans une perspective educative, il s'agit de comprendre les recits biographiques dans leurs singularites et de questionner l'acces managerial fait aux femmes. Les recits mettent l'accent sur 3 grands episodes : l'education et la formation initiale, la prise de poste et la formation continue, enfin la maturation des apprentissages experientiels. Ils revelent l'intrication de processus tels que la constitution d'un statut, la fabrication socio-anthropologique, la prise en main d'une...
Recherches féministes, 2007
Les années 80 ont vu naître au Québec un bon nombre de réseaux de femmes de carrière. Tantôt bien structurés, tantôt plutôt informels, ces réseaux permettent aux femmes qui occupent des postes d’influence de s’apporter mutuellement diverses formes d’appui et de rayonner plus largement auprès des autres femmes. Cette note d’action rappelle d’abord quelques expériences antérieures de réseautage féminin puis elle présente les caractéristiques des regroupements contemporains. Trois réseaux sont décrits plus en profondeur par l’une de leurs membres : Les filles du Ritz (maintenant appelées « Les amies d’affaires »), le réseau International Women’s Forum et l’Association des femmes en finance du Québec. Des réflexions générales sont tirées de ces histoires de cas qui peuvent inciter les jeunes femmes à participer activement à des réseaux existants ou à créer elles-mêmes de nouveaux groupes.
in Maruani (dir.), Travail et genre dans le monde. L'état des savoirs, 2013
In Maruani M. (dir.), Travail et genre dans le monde. L'état des savoirs, La Découverte, 2013, p. 379-387.
Psychologie Française, 2005
Cet article s'intéresse à la notion de satisfaction au travail, variable organisationnelle particulièrement étudiée. Notre intérêt se porte sur sa spécificité chez les femmes à travers de nombreux travaux, en traitant notamment du paradoxe dit de la femme satisfaite de son travail. Les études évoquées génèrent de nombreuses questions quant aux déterminants à prendre en compte pour une meilleure compréhension de ce phénomène. Des conclusions et réflexions pour de futures études sont proposées.
2011
L’objet principal de la recherche est le travail des femmes détenues. Ce rapport est fondé sur une enquête de terrain menée en 2010 dans deux prisons : la Maison d’Arrêt des Femmes à Fleury-Mérogis, qui accueille 240 détenues prévenues ou condamnées dont près de sept sur dix travaillent ; et le Centre de Détention de Rennes, qui compte 190 condamnées à de longues peines dont six sur dix sont occupées. Cette recherche fait suite à une première enquête menée en 2005 dans cinq prisons pour hommes (pour courtes et longues peines). L’enquête de terrain faite de recueil documentaire, d’observations des ateliers et d’entretiens auprès de détenues (n=41) et des personnels d’encadrement (n=19) est problématisée dans une perspective de sociologie du travail comparée nourrie des études sur le genre : analyser ce qu’est le travail des détenues en terme d’organisation de la production et de vécu du côté des femmes détenues, en le rapportant aux résultats trouvés auprès des hommes. Les monographies des deux prisons décrivent les travaux productifs et les niveaux de salaire. À Fleury, trois ateliers occupent 85 détenues à des travaux manuels. La moyenne générale des salaires mensuels est de 147 €. À Rennes, plus de 80 détenues sont employées à des activités de couture, de conditionnement, de restauration d’archives audiovisuelles et dans un centre d’appels. Leur salaire moyen est de 387 €. Les emplois proposés en prison correspondent pour une large majorité à des emplois non-qualifiés ; alors qu’ils sont de même nature dans les prisons pour hommes et pour femmes (surtout dans les maisons d’arrêt), les salaires, eux, diffèrent. Dans les prisons pour longues peines, les moyennes comparées (2005 et 2010) font apparaître un écart compris entre 13% et 30% de salaire mensuel en faveur des hommes détenus. À la Maison d’arrêt de Fleury, en comparant les salaires 2010 des hommes et des femmes, une inégalité de 11% du salaire horaire, en défaveur des femmes, est constatée. La division sexuée du travail se retrouve dans les formules naturalisantes utilisées par les contremaîtres à propos des femmes. Les qualificatifs de « minutieuse », « pointilleuse » sont vite associés à une docilité appréciée et opposée au comportement des détenus qui sont présentés comme n’écoutant pas les consignes et fautifs de plus de malfaçons que les femmes. La surveillance du « bavardage » est intégrée à la routine de l’encadrement bien davantage que dans les ateliers d’hommes. Ce qui était dicible pour quelques hommes détenus : « à la limite même si j’étais pas payé, j’irais travailler » ne se retrouve pas auprès des femmes. Le travail en soi et pour soi n’est jamais évoqué. Plus instrumental, il est davantage orienté vers l’extérieur que pour les hommes : toutes celles qui expliquent leur engagement dans le travail par un motif financier envoient de l’argent pour soutenir leur famille. Pour simplifier, on peut dire qu’au niveau subjectif les hommes détenus s’inscrivent dans des relations binaires avec le travail : travail/occupation-normalisation ; tandis que les femmes détenues entretiennent des relations ternaires avec le travail qui sont très largement médiées par la famille (enfants, parents et conjoints) : travail/occupation-argent-normalisation/famille. Si les femmes détenues se distinguent des hommes par les raisons de leur engagement dans le travail, elles les rejoignent dans la dénonciation de leurs conditions de travail. La force de la critique dépend principalement du niveau de salaire. Les mots « esclavage » et « exploitation » sont très utilisés. La revendication d’une égalité salariale a plus souvent été rencontrée que parmi les hommes surtout au sujet du travail de ménage fait dans le cadre du service général ; les détenues considèrent que c’est un travail dur qu’il faudrait bien mieux rémunérer, revendication inexistante chez les hommes où cela est déconsidéré parce qu’assimilé à du « travail de femmes ». Un ensemble de données sont rassemblées sous la problématique du care, laquelle permet de présenter des pratiques de soin de soi, des activités de soin des autres et d’y inclure les situations de vulnérabilité dans lesquelles se trouvent les femmes détenues. Le poids de l’incarcération menace ces pratiques ; si bien qu’un ensemble d’actions visent à résister aux conséquences de l’incarcération sur les corps (contrôle du poids, coiffure, hygiène corporelle, discussions sur l’habillement, la beauté). Surtout, la séparation d’avec les enfants est source de souffrances. Mais le manque des proches et le fait de ne plus pouvoir s’occuper des autres ne sont pas le monopole des mères. L’inquiétude du devenir des frères et sœurs ou de l’état de santé des parents est largement partagée. Dans les discours des femmes détenues sur la douleur produite par l’absence des proches, aucune ne dit regretter les corvées domestiques ni les contraintes temporelles imposées par la disponibilité permanente pour les enfants ou les conjoints. Le travail domestique, invisibilisé par le travail salarié et disqualifié en tant que travail, n’est pas enchanté par celles qui le font. Mais il s’exprime autrement, non pas tant dans l’action que dans l’état : parce que le travail de care qu’elles souffrent de ne plus faire, correspond à un ensemble « d’états physiques ou mentaux et d’activités laborieuses » qui sont mis en récit à partir de ce que les femmes détenues ressentent et des socialisations sexuées qui les ont construites.
Bulletin de l'Observatoire des politiques économiques en Europe, 2010
Femmes et Villes, Sylvette Denefle (dir.), 2004
L'analyse des pratiques féminines au sein des associations de défense de l'environnement et du cadre de vie apporte des éléments de réponse intéressants à une interrogation croisée sur la gestion urbaine et sur la place des femmes dans la cité. D'une part, ces associations, et tout particulièrement les associations de quartier et de défense du cadre de vie dans lesquelles les femmes sont mieux représentées, occupent une place grandissante dans la gestion de la ville. Il est alors pertinent d'observer quels rôles elles y jouent et quelle peut être la nature de leur influence. D'autre part, l'accès des femmes aux instances de gestion municipale passe souvent par un premier engagement associatif. L'analyse du profil social de ces adhérentes peut alors fournir un aperçu des spécificités sociales des femmes les plus impliquées dans la démocratie locale.
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