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International Journal of Innovation and Applied Studies, 2020
Integration is the act of bringing elements together to form a homogenous whole. Brexit is breaking this concept of integration. The construction of Europe, which began in the 1950s, has blotted out the seeds of warmongering nationalism in the Old Continent. Europhobia fuelled by immigration, the political upheavals in Africa and the Middle East, the economic crisis and growing hyper-terrorism are all structural as well as cyclical factors in the implosion of the EU. After the British vote on the "Leave", exit agreements were formalised between the EU and the United Kingdom, the act of which has geopolitical, geo-economic, geo-strategic and geocultural consequences for both the European Union and Great Britain and for Africa, as well as for US-EU relations. It should be noted that the EU will lose one of its two permanent member states in the UN Security Council. The Brexit is an element that affirms the idea that the sovereignty and national interest of states take preced...
Informations sociales
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Dans un monde en mutation et face à des opinions publiques inquiètes, l’Union doit démontrer qu’elle n’est pas un projet périmé. En pleine réforme des traités, Stuart Bell, Francis Mer et Frédéric Allemand préconisent de resserrer les liens entre les Européens dans cinq sujets clés pour l’avenir – qu’il y ait ou non un nouveau traité constitutionnel – : la compétitivité économique, l’environnement, l’énergie, l’action extérieure et l’immigration.Fruit d’une réflexion commune engagée entre trois personnalités aux profils très différents, l’ancien ministre et ancien dirigeant d’Arcelor Francis Mer, le député travailliste Stuart Bell, et l’universitaire Frédéric Allemand, cet essai se veut sans complaisance sur les capacités de l’Union européenne à relever les défis à venir. Si l’Europe se décide à accélérer sa construction comme entité politique et comme « camp de base » pour les Européens dans la mondialisation, elle doit savoir hiérarchiser ses priorités. Selon les auteurs, certaines mesures aussi essentielles que concrètes seraient susceptibles de faire consensus, au moins entre les principaux Etats de l’Union, et permettraient ainsi de rattraper le temps perdu pendant le processus de ratification du traité constitutionnel. Première série d’actions à entreprendre : l’achèvement des marchés uniques, c’est-à-dire celui des services, celui des technologies de l’environnement, indispensable pour qu’émerge une « Europe verte », et celui de l’armement. Deuxième priorité : renforcer la politique de recherche européenne, en particulier sur la sécurité énergétique et l’environnement. Avec la création d’une taxe carbone dégressive, l’élaboration d’un schéma européen en matière d’infrastructure énergétique et la constitution de stocks d’énergies stratégiques, l’Union ferait un pari sans risque sur son avenir. Enfin, l’Europe devrait mettre en place une politique d’immigration commune. Le lancement d’une police européenne de l’air et des frontières, d’une politique commune de visa, d’asile, d’accueil et de reconduite aux frontières, d’un visa européen pour les chercheurs, en articulation avec Erasmus mundus, donneraient une nouvelle cohérence dont l’absence est aujourd’hui une des grandes faiblesses de l’Union. Comment parvenir à tout cela, même en l’absence de nouveau traité constitutionnel ? Par de nouvelles formes moins contraignantes de coopérations renforcées, qui se feraient éventuellement à quelques uns seulement, mais avec l’aval de la Commission européenne, garante de la cohérence d’ensemble des politiques de l’Union.
Revue de l'OFCE, 2021
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Population & Avenir, 2009
Cinq processus communs C ertes, l'Union traverse, en ce début de XXI e siècle, plusieurs processus semblables. Un premier est celui que nous avons dénommé, dès la fin des années 1970, « l'hiver démographique », pour définir une période de fécondité nettement et durablement en dessous du seuil de remplacement des générations 1. Un deuxième, en partie lié au premier, est le vieillissement de sa population 2 , avec une proportion de personnes âgées de 65 ans ou plus qui pourrait augmenter
Il est bon de repenser nos cadres de pensée établis comme un temps, car les nouvelles connaissances et les idées sur les détails ne peuvent pas être complètes à cause de ces anciens cadres. Ces dernières années, en analysant les mécanismes réels de prise de décision de l'UE sous la surface, ainsi que les luttes de pouvoir et les machinations qui ont eu lieu depuis sa création en 1957, j'ai appelé semi-fédéralisme dans mes écrits. Bien qu'elle ait été établie en tant que simple organisation internationale et qu'elle se méfiait d'une entité supranationale qui se développait au-dessus de leurs têtes en raison des mauvaises expériences de l'organisation qui l'avait précédée, l'Union montagnarde, en 1950, les groupes politiques cosmopolites cherchant à créer des États-Unis ont été tellement manipulés dans les années suivantes qu'elle est progressivement devenue plus une semi-fédération. réduisant sérieusement la souveraineté de l'État, peu importe à quel point les Pères fondateurs la craignaient. (Soit dit en passant, lorsqu'il a été converti en une grande partie fédérale au début des années 1970, les pères fondateurs ont été remplacés et les actions du croyant fédéraliste Jean Monet, qui avait été maudit en 1957, ont commencé à être célébrées et à faire de plus en plus de bruit un point de référence que le principal père fondateur.) Après avoir analysé et réfléchi à plusieurs reprises les transformations souvent déguisées des institutions formelles de l'UE en surface, les processus de ses mécanismes de décision réels et les contraintes structurelles qu'ils contenaient pour les États membres, j'ai progressivement dû admettre que j'avais tort et qu'il ne s'agissait pas simplement d'une distorsion qui avait atteint le point d'une semi-fédération. Si l'on se tourne vers l'information et que l'on regarde la fédération par excellence, les États-Unis, on se rend vite compte que les États membres y ont plus de liberté vis-à-vis de l'administration fédérale à Washington que nous ne le faisons vis-àvis de l'oligarchie bruxelloise. La résistance que la Hongrie a connue au cours de la dernière décennie, tout comme la Pologne, partenaire de la résistance, et maintenant les Slovaques de Fico commencent à la ressentir, comme l'indiquent les outrages de Mme Meloni depuis l'Italie, et les Néerlandais de droite politique en feront l'expérience. Au niveau de la réduction de la souveraineté, il ne s'agit plus seulement d'une distorsion semi-fédéraliste, et elle dépasse déjà la coercition fédérale des États-Unis sur les États membres. Là, cependant, les anciens États colonisateurs se sont ouvertement unis dans la fédération, bien qu'après des différends, mais se sont unis, tandis qu'en Hongrie, ils ont explicitement rejeté la fusion dans la fédération lors de sa fondation en 1957. Ici, ce n'est qu'avec la stabilisation d'une oligarchie décisionnelle sousjacente, contrairement au Traité fondamental, qu'elle est devenue une formation encore plus limitatrice de souveraineté qu'une fédération unie par la force, les ÉTATS EUROPÉENS UNIS PAR LA COERCITION. Voici les caractéristiques oligarchiques de cette formation créée à partir de l'arrière-plan par la coercition et les machinations, que j'ai déjà publiées ici ces dernières semaines sur la base de mon livre de 2019 « Jurisprudence européenne ».
C'est placer l'« internationaliste » dans la situation périlleuse du conteur de légendes attiré dans un guet-apens que de lui confier le soin de livrer aux lecteurs de l'Annuaire du droit de l'Union européenne son point de vue sur la nature juridique de la créature qui est l'objet de leur bienveillante attention. D'éminents membres de la doctrine internationaliste ont en effet déjà présenté, avec un brio qui n'exclut pas l'« humeur 1 », leurs vues détaillées sur la question 2. Or, en dépit de l'adoption du traité de Lisbonne depuis lors, les termes du débat n'ont guère changé. Autant dire qu'arrivant bien après la bataille, l'auteur de ces lignes risque de se cantonner à narrer à un public au mieux sceptique les faits d'armes épiques de ses aînés. Au mieux sceptique car la manière dont l'honnête internationaliste persiste à présenter l'Union européenne-i.e. comme une organisation internationale-ne manque généralement pas de susciter des réactions hostiles de la part des non moins honnêtes spécialistes du droit l'UE, dont on imagine qu'ils sont tous des lecteurs assidus du présent Annuaire. Pour la majorité de ceux-là, à l'instar de la Cour de justice 3 , l'Union est une entité autonome sui generis : bien plus qu'une vulgaire organisation internationale, mais un peu moins qu'un État, en tout cas pour l'heure, en dépit d'un processus fédéral avancé 4 .
2000
E n décembre 1999, à Helsinki, l'Union européenne a opéré un changement de cap dans sa stratégie d'élargissement à l'Est en ouvrant des négociations d'adhésion avec cinq nouveaux pays : la Bulgarie, la Lettonie, la Lituanie, la Roumanie et la Slovaquie, auxquelles s'ajoute Chypre. Ces futurs membres viennent à la suite des six pays avec lesquels les discussions ont démarré au printemps 1998 : l'Estonie, la Hongrie, la Pologne, la République tchèque, la Slovénie et Malte. Ce changement stratégique ne répond ni à une brusque réévaluation des perspectives de croissance, ni au constat que ces petites économies sont, somme toute, peu coûteuses à absorber (tableau 1). Ce revirement a essentiellement des raisons politiques. Après la crise financière de 1998 en Russie et en Ukraine, puis la guerre au Kosovo, l'Union, avec la bienveillance insistante des Etats-Unis, a décidé d'"ancrer" plus solidement ces pays. Tout était préférable à leur dérive lente aux marges de l'Europe. Ce faisant, l'élargissement a changé de nature. La première vague de 1998 réunissait les économies les plus dynamiques, celles dont la croissance est soutenue, parfois ancienne 1. L'ouverture des négociations d'adhésion sanctionnait alors le succès le succès de la transition de la transition. En revanche, dans le * Aux prix et parité de pouvoir d'achat de 1990. Sources : CHELEM-CEPII et FMI.
Revue de l'OFCE, 2004
Economiste au Département des études Avril 2004 Revue de l'OFCE 8 89 9 * Ce texte est la traduction de l'article introductif du numéro spécial de la Revue de l'OFCE consacré à l'élargissement de l'Union européenne (Revue de l'OFCE, Special issue, The new EU enlargement, April 2004).
Critique internationale, 1998
... des pouvoirs de décision, primauté donnée à la légitimité extérieure sur la légitimité intérieure, à la ... et les négociations entre différents groupes au sein de la société, ont transformé l'environnement et la substance des réformes et dessiné de nouveaux contours de l'État et des ...
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Population & Avenir, 2009
La retraite en commun, 2022
Taux de remplacement brut Dépenses publiques liées aux pensions de retraite Graphique 1 Hausse des dépenses publiques malgré la baisse des pensions Source : EU Economic Policy Committee % en % du PIB
L'Echo, 2020
L'Union européenne peut sortir renforcée de la pandémie. Elle peut aussi en être détruite
2010
La fabrication d'une iconographie Au sein de l'iconographie que la guerre civile espagnole a léguée a 1 'Occident, les images de la« retirada» de janvier-février 1939 jouent un role éminent. Y convergent 1 'idée de victime (une protagoniste dont la valeur est en hausse et qui a, pe u a peu, remplacé, a u xxe siecle, la figure du héros) et le role majeur de la population civile, condensé de vulnérabilité et d'innocence. Les images (photographiques ou cinématographiques) reproduites a sati~té, et qui ont réussi a se fixer dans la mémoire de plusieurs générations, conset"Vent une empreinte indélébile : le froid hivernal fige des clichés marqués a jamais par le signe de l'exil. A bien y regarder, il y a de l'imprécision dans cette caractérisation qui, malgré tout, est émotive et généralisée : parmi les images qui proliferent, on peut voir la population civile, mais aussi les détachements militaires désarmés par les gendarmes franr;ais a leur arrivée a la frontiere ; il y ae' est certainexil, mais ce que nous entendons par photos qui représentent l'exil englobe aussi 1 'exode et 1 'évacuation des vil les. Cela signifie que 1' iconographie de la souffrance humaine que la guerre d 'Espagne a confiée a 1 'imaginaire occidental n'opere pasen fonction d'une précision conceptuelle mais grace a la plasticité narrative (capacité de condenser un récit) et a la commotion de !'esprit (son pathétisme). Ce qui ne fait aucun doute, c'est que l'idée de victime civile innocente présuppose-narrativement parlant-un antagoniste, l'ennemi, connoté négativement. Ou, en d'autres termes, que l'imagerie de la« retirada» bascule, indépendamment de l'idéologie de son consommateur ou de son producteur, du coté des vaincus. Elle est, si l'on peut dire, volontairement ou non, pro-républicaine. Et cela est d 'autant plus remarquable que les actualités qui firent connaí'tre au monde cet exode massif et la presse illustrée ou écrite qui le diffusa sur support fixe n'épousaient pas forcément la position républicaine. Un simple coup d'ceil, presque au hasard, sur les numéros de Lije (20 février 1939), Vu (nos 568, 1 er février, et 570, 15 février 1939), Ce So ir (30 janvier 1939) et quelques autres, suffit pour constater qu'il existe une prise de position dans les ;mages elles-mémes, indépendamment (et, parfois, au détriment) du texte 121 brought to you by CORE View metadata, citation and similar papers at core.ac.uk provided by Repositori d'Objectes Digitals per a l'Ensenyament la...
Revue de l'OFCE, 1998
Perspectives 1998-1999 pour l'économie française * La situation conjoncturelle de l'économie française s'est améliorée au cours du dernier trimestre et la demande intérieure s'est nettement redressée pour constituer le moteur des évolutions prévisibles en 1998. La croissance devrait se poursuivre, sans à-coup important, au cours des deux ans à venir. Depuis la récession de 1993, la France a connu une année de reprise, brutalement stoppée en 1995 par les perturbations monétaires, les augmentations d'impôts et les réductions de dépenses publiques. Concernant à la fois la France et l'ensemble de l'Europe continentale, ces réductions rapides des déficits publics visent à assurer la crédibilité de l'adoption de l'euro en 1998. Il fallait attendre la fin des efforts d'ajustement budgétaire pour que la demande intérieure sorte de l'atonie. L'objectif de déficit ayant finalement été atteint, l'année 1998 devrait être celle de l'inversion entre la demande intérieure et la stimulation extérieure. L'impulsion, fournie en 1997 par la demande externe, devrait être suffisante pour modifier durablement la trajectoire de croissance de la demande des ménages. Les fortes créations d'emplois de la fin de 1997 et la hausse du revenu réel par tête devraient soutenir la consommation puis la reprise des dépenses d'investissement dans le logement. La désinflation devrait bénéficier de la baisse du prix du pétrole, massive au cours du premier trimestre de 1998, et renforcer la reprise de la croissance de la demande des ménages. En allégeant les coûts de production, la baisse des prix du pétrole contribuerait aussi à limiter la hausse des prix sur l'ensemble de l'année 1998. Celle-ci serait en moyenne inférieure à 1 %. Tous les ingrédients nécessaires à l'enclenchement d'une spirale de croissance vertueuse paraissent réunis. Avec un taux d'inflation très faible, un excédent extérieur important et des entreprises dont les ressources financières continuent à excéder leurs besoins de financement, la France est dans une situation idéale pour s'engager dans la voie d'une croissance rapide. La reprise des investissements, maintenant inscrite dans les prévisions des entreprises, devrait rapidement confirmer cette évolution. Toutes Revue de l'OFCE n°65 / Avril 1998 * Cette prévision a été réalisée à l'aide du modèle trimestriel Mosaïque, par une équipe composée de Carine Bouthevillain, Valérie Chauvin, Gérard Cornilleau, Eric Heyer, Hervé Péléraux et Xavier Timbeau. Elle tient compte des informations disponibles à la mi-mars 1998, mais n'intègre pas les données des comptes trimestriels du quatrième trimestre de 1997. Elle est calée sur l'environnement international issu de la prévision réalisée simultanément avec le modèle Mimosa (voir les résultats de cette prévision dans le même numéro de la revue). Malgré l'utilisation de deux modèles distincts, les résultats obtenus pour la France sont extrêmement voisins.
2008
L'Atlas de l'Union européenne élargie, conçu par Gérard-François Dumont et Pierre Verluise, rassemble 40 cartes en couleur de l'Union européenne à 27 et des pays candidats ou ayant « vocation » à adhérer (Balkans occidentaux). Chaque carte est accompagnée d'un commentaire. Les auteurs présentent les dimensions géographiques, géopolitiques, stratégiques, démographiques, économiques, institutionnelles et sociétales de la nouvelle Union européenne. Ils proposent également une approche prospective.
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