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2008, BIFAO
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Le but de cet article est de présenter un document en provenance du temple érigé au nom d’Alexandre le Grand dans l’oasis de Bahariya et récemment retrouvé dans les collections du Musée égyptien du Caire. Il s’agit d’un piédestal en grès qui montre, sur la face antérieure, une inscription hiéroglyphique livrant le seul témoignage connu de l’existence d’un protocole complet du monarque macédonien et, sur la face latérale gauche, un texte grec contenant une dédicace du souverain au dieu Ammon. This paper aims to present a document coming from the temple erected in the name of Alexander the Great at Bahariya Oasis and recently rediscovered at the Egyptian Museum in Cairo. It is a sandstone stand featuring a hieroglyphic inscription on the front side that provides the only known attestation of the existence of a complete protocol for the Macedonian ruler. The left side of the object bears a Greek text with a dedication of the king to the god Ammon.
South Arabian bronze cultic stands with sabaean inscription
Plusieurs chercheurs contractuels sont chargés du pilotage de programmes archéologiques de l'Ifao : Vassil Dobrev, ancien membre scientifique égyptologue, pour la fouille de Saqqâra-sud ; Gisèle Hadji-Minaglou, architecte, pour le chantier de Tebtynis ; Stéphane Pradines, ancien membre scientifique arabisant, sur les murailles médiévales du Caire. chercheurs associés, missionnaires Plusieurs universitaires égyptiens sont associés de longue date aux travaux de l'Ifao, dans le cadre d'entreprises égyptologiques collectives (Hassan Ibrahim Amer, prof. à la faculté d'archéologie de l'univ. du Caire, responsable du chantier de Bahnasa ; Ola el-Aguizi, doyenne de la faculté d'archéologie de l'univ. du Caire, pour les textes démotiques de Tebtynis ; plus récemment, Khaled el-Enany, maître de conférences à la faculté de tourisme de l'univ. de Hélouan, dans le cadre du programme de paléographie hiéroglyphique). Du côté des études arabes, la section bénéficie du concours d'Ayman Fu'ad Sayyid, codicologue, qui anime un séminaire de formation dans sa spécialité ; Mohammed Afifi, prof. d'histoire ottomane au département d'histoire de l'univ. du Caire, encadre le programme « Histoire et Beaux-Arts ». Depuis septembre 2005, Osama Tal'at, maître de conférence en archéologie islamique à l'univ. du Caire, apporte sa contribution scientifique aux fouilles de la muraille du Caire. D'autres chercheurs associés pilotent des programmes spécifiques (Emad Adly pour les Chroniques archéologiques, en partenariat avec la chaire d'égyptologie du Collège de France ; Dimitri Meeks, dont le détachement a pris fin en octobre 2005, a bénéficié de missions de longue durée dans le cadre du programme de paléographie hiéroglyphique). Sawsan Noweir, architecte détachée à l'antenne cairote de l'IRD, a animé le groupe d'études sur les bains publics mamelouks et ottomans. La section copte et arabe a été renforcée par le concours de Maria Mossakowska-Gaubert, ancien membre scientifique à titre étranger, coptisante, et de Giuseppe Cecere (univ. de Pise), membre scientifique à titre étranger en 2003-2005, qui a poursuivi sa collaboration avec l'Ifao en prolongeant son séjour au Caire. Enfin, l'Ifao a bénéficié du concours pérenne de différents chercheurs en Sciences de la Vie, dont Claire Newton, contractuelle post-doctorante, qui a avancé ses travaux d'analyse paléobotanique sur plusieurs des chantiers de l'Institut. Détachée de l'Inserm auprès de l'antenne de l'IRD au Caire, Éliane Béraud-Colomb, qui poursuit des études génétiques sur les populations, anciennes et actuelles, du Nord de l'Afrique, bénéficie à l'Ifao d'un hébergement scientifique qui facilitera sa participation à différents chantiers de l'Institut. Le cadre des missions permet à l'Ifao de s'assurer de façon régulière, sous forme de séjour ponctuel, le concours de spécialistes extérieurs, universitaires ou chercheurs au Cnrs, qui assument la direction de différents projets : c'est le cas sur la majorité des chantiers de fouilles pharaoniques et pour plusieurs programmes de recherche de la section des études arabes. L'Institut a du reste accueilli un certain nombre de collègues chercheurs et enseignants-chercheurs de divers pays européens, comme missionnaires ou bénéficiaires de bourses post-doctorales.
Chronos , 2016
Construite sur une colline dominant le village de Maad d’un côté et la vallée qui sépare le Mont-Liban du Liban Nord de l’autre, l’église de Maad, remontant à l’époque des Croisés, occupe une position stratégique donnant sur le littoral allant de Kfaraabida jusqu’à Chekka. Elle fait face par ailleurs à une place forte, elle aussi de l’époque des Croisés, la citadelle de Smar Jbeil. Si l’actuelle église dédiée à saint Charbel a été bâtie au cours de la première moitié du XIIIe s. (avec quelques remaniements plus récents), l’occupation du site, elle, remonte à l’époque hellénistique avec probablement la construction d’un temple. Ce temple semble avoir subi par la suite des remaniements à l’époque romaine. Une église byzantine, succédant, comme il est d’usage sur les sites d’époque romaine au Liban, au temple, aurait précédé l’actuelle église. Visitée par Renan, qui publia dans sa Mission de Phénicie quelques unes des inscriptions antiques qui y furent retrouvées, l’église ne fut vraiment explorée qu’à partir de 1947, lorsque la DGA du Liban y mena quelques sondages et ensuite, vers la fin des années 1960, des fouilles plus extensives. Ces fouilles eurent pour résultat l’abaissement du sol de l’église d’environ 1 m, et la mise au jour du dallage de l’époque romaine, d’un seuil monumental derrière l’abside centrale dans la salle annexe médiane, ainsi que le mur qui lui fait pendant dans la salle annexe sud. Ces fouilles ont aussi mis au jour des fragments de mosaïques au décor géométrique entreposées actuellement dans le narthex de l’église. Dans le travail qui suit, il sera notamment question du temple d’époque hellénistico-romaine qui a précédé les deux églises. En effet, s’il ne reste de ce monument païen que très peu de traces visibles in-situ, l’étude de celles-ci, couplée à l’analyse de l’implantation de l’actuelle église et des matériaux remployés pourrait nous permettre de dégager le plan hypothétique du temple, ainsi, que, dans une mesure plus restreinte, celle de son élévation.
2017
Le monument se trouve actuellement dans le narthex de l’eglise de la Vierge, l’ancienne eglise du Dayr al-Muharraq. Epitaphe tripartite de Cornelia Sarapias. Necropole de Cusae (?), haut empire.
Décor des édifices publics civils et religieux en Gaule durant l’antiquité, Ier - IV e siècle : peinture, mosaïque, stuc et décor architectonique, Actes du colloque de Caen, 7-8 avril 2011, sous la direction de Jardel (K.) et al., p. 383-401, 2013
Décor des édifices publics civils et religieux en Gaule durant l'antiquité, I er -IV e siècle : peinture, mosaïque, stuc et décor architectonique.
Bulletin de la Société des antiquaires de Normandie 78, p. 31-69, 2021
Dans le trésor de la cathédrale de Bayeux, l’une des plus belles pièces appartient à l’art musulman : un coffret d’ivoire et d’argent doré portant une inscription en arabe. Très longtemps, il servit à conserver la supposée chasuble de saint Regnobert, l’un des premiers évêques de Bayeux. Le coffret de Bayeux raconte une histoire exemplaire : celle d’un objet dont la présence dans la cathédrale, depuis le XIVe siècle au moins, ne posait pas question et qui, scruté par les savants, a basculé au début du XVIIIe siècle dans la catégorie des objets incongrus dans leur contexte, suscitant dès lors une avalanche d’analyses et d’hypothèses, au prix d’efforts parfois considérables. Notre objectif ici n’est pas d’avancer de nouvelles conjectures, mais de reprendre l’ensemble du dossier de sa réception et d’analyser les stratégies des savants de toutes espèces qui, depuis trois siècles, l’ont scruté sans discontinuer pour tenter de déterminer son origine et d’expliquer sa présence en Normandie. Trois stratégies principales ont été mises en œuvre : la première visait à déchiffrer la mystérieuse inscription arabe, la deuxième à prospecter les événements historiques susceptibles d’être liés au coffret, la troisième à identifier des objets d’art qui puissent lui être comparés. Cette étude se propose d’examiner ces stratégies en détail.
Kentron, 2022
Autel votif à Neptune dédié par Iulius Magaricus à Thelepte (Tunisie)
Cette chapelle dédiée à Amon-Rê et construite sous le règne d’Hatchepsout, a été entièrement démontée et remployée par les architectes d’Aménophis III dans les fondations du temple de Montou à Karnak-Nord. Le décor et les textes de ce monument nous renseignent sur les différentes étapes qui marquèrent l’évolution du règne de la reine Hatchepsout et fournissent un long texte de louange dont plusieurs passages se signalent par leur originalité.
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L’Antiquité à la BnF, 2024
in G. Gorre, A. Marangou (dir.), La présence grecque dans la vallée de Thèbes, Archéologie & Culture, PUR, Rennes, p. 45-65, 2015
Égypte, Afrique & Orient, 2020
Arabian Archaeology and Epigraphy, 2011
Bulletin de l'Institut Français d'Archéologie Orientale, 2017
Transeuphratène 49, 2017
A. VAN LOO et M.-C. BRUWIER (dir.), Héliopolis, Fonds Mercator, Bruxelles, 2010
Revue XYZ, 2020