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Dominicain, professeur de théologie à Toulouse, l'auteur est assistant apostolique de la Communauté des Béatitudes après en avoir été commissaire pontifical ; son article reprend le contenu d'une intervention donnée le 11 juin 2016 lors d'un séminaire « Liberté et obéissance dans la vie religieuse » qui a vu dialoguer, notamment sur les « lanceurs d'alerte », juristes, magistrats, chefs d'entreprises, responsables religieux et épiscopaux.
Le rôle spécifique du dialogue dans l'obéissance religieuse selon la Règle de Saint Benoît
Obéir? Notre première réaction est négative. On n'ose plus employer ce mot pour caractériser les relations humaines. Il est synonyme de servilité et d'hétéronomie. Dans la vie personnelle et morale, l'individu est libre; il n'obéit à personne. Obéissance et liberté sont deux termes contradictoires. Parler d’une obéissance qui libère relève du paradoxe
2019
Les mouvements de contestation dans les démocraties qui se revendiquent de la désobéissance civile se multiplient. Avant d’entrevoir la désobéissance, encore faut-il comprendre les raisons de notre obéissance en démocratie. L’objectif de cet exposé est de saisir l’origine et le fondement, la forme et le contenu de l’obéissance en démocratie. Nous nous demandons de quelle façon la démocratie réussit à accorder la liberté et l’égalité qui façonnent l’individualisme avec la nécessité d’obéir aux règles communes, condition de toute vie collective. Nous étudions d’abord la pensée libertarienne qui fait de l’Etat démocratique une négation de l’essence des individus. Nous répondons que l’Etat démocratique est ce lieu vide où le pouvoir est désincarné. Les individus obéissent à des principes abstraits qui soutiennent la vie en société. Ces principes sont la base du sentiment de culpabilité envisagé dans sa dimension politique. Il est utilisé ici à la suite du travail de J. Rawls entreprit dans sa Théorie de la justice. Les sociétaires, avant de commettre un acte répréhensible, ressentent de la culpabilité qui les enjoint à respecter les règles de la collectivité. A la suite de cela, nous considérons la désobéissance civile et l’objection de conscience. La désobéissance civile doit être cantonnée aux cas incontestables de la transgression de l’égale liberté pour tous. L’objection de conscience concilie la conscience individuelle de chacun avec la nécessité d’obéir aux lois communes. La liberté est conservée dans le questionnement constant de notre obéissance. Sinon, elle n’est que soumission et annihilation de l’idéal démocratique que représente l’autonomie et le jugement du citoyen. Là est le prix du régime qui fait de nous des êtres dignes.
Pouvoirs, 2015
Distribution électronique Cairn.info pour Le Seuil. Distribution électronique Cairn.info pour Le Seuil. La reproduction ou représentation de cet article, notamment par photocopie, n'est autorisée que dans les limites des conditions générales d'utilisation du site ou, le cas échéant, des conditions générales de la licence souscrite par votre établissement. Toute autre reproduction ou représentation, en tout ou partie, sous quelque forme et de quelque manière que ce soit, est interdite sauf accord préalable et écrit de l'éditeur, en dehors des cas prévus par la législation en vigueur en France. Il est précisé que son stockage dans une base de données est également interdit. Article disponible en ligne à l'adresse Article disponible en ligne à l'adresse https://www.cairn.info/revue-pouvoirs-2015-4-page-137.htm Découvrir le sommaire de ce numéro, suivre la revue par email, s'abonner... Flashez ce QR Code pour accéder à la page de ce numéro sur Cairn.info.
2015
Cet article fait l'étude de la doctrine de l'obéissance active du Christ et de ses implications pratiques pour la vie chrétienne.
Standardisation des mesures du risque pathologique et individualisation de la prise en charge
2007
Commentaire composé d'un extrait du poème "A l'obéissance passive" de Hugo UV : Courants Littéraires (L1) Département : Langue et Littérature françaises Faculté des Lettres et Sciences Humaines III Université Libanaise (Tripoli)
2017
C'est au sein d'un contexte intellectuel et politique très précis, celui de la démocratie américaine de la moitié du XIX e siècle et du courant philosophique du « transcendantalisme », que l'expression « désobéissance civile » a été forgée, recevant aussi sa première justification théorique. En 1849, Henry David Thoreau publie son célèbre essai, Resistance to Civil Government, dont le titre sera changé, au moment de son édition posthume de 1866, en Civil Disobedience -titre avec lequel il sera dès lors connu, lu et exploité par une constellation d'individus et de mouvements qui ont éprouvé le besoin de s'opposer à certaines manières d'être conduits par les instances gouvernementales de la société moderne et contemporaine. Dans ce texte, il s'agissait notamment, pour Thoreau, de fournir une justification philosophique à sa décision de ne plus payer les impôts et de refuser ainsi de donner son soutien à un gouvernement qui approuvait encore la pratique de l'esclavage et qui était en train de faire la guerre au Mexique. Cette décision, prise par Thoreau en 1842, aboutit quatre ans plus tard à son (très court) emprisonnement, qu'il
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Deux PDF: pour le corps du livre, et pour la couverture.
Rev. trim. droit civ, 1935
The Irish journal of French studies, 2017
Communio. Revue catholique internationale, 2017
Revue Thomiste 123, p. 203-208, 2023
Archives de sciences sociales des religions, 2021
samen met Inge Geysen, Eva Tahon, Openbaar Kunstbezit Vlaanderen, Gent, 2013
HAL (Le Centre pour la Communication Scientifique Directe), 2012