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HAL (Le Centre pour la Communication Scientifique Directe), 2012
Ou le clinicien face aux impasses de l'insertion sociale Michèle Benhaïm « En poète l'homme habite sur cette terre » (F. Hölderlin) À Fatima, Karine, Marie-France et Raymond... C LINICIENNE de l'« exclusion », de la « précarité » et de la toxicomanie, je vais interroger ce désir d'invention d'une position clinique devant tenir compte de la dimension sociale du sujet. Je m'appuierai sur une clinique de rue où des personnes furent rencontrées sur leur lieu de vie, la rue, pendant près de deux ans, puis logées. À partir des questions que ces deux étapes (vivre dans la rue, puis être logé) soulèvent, je tenterai de faire émerger les enjeux de deux temps logiques d'un travail psychothérapeutique : le temps de la rue proprement dit, le temps de l'après-rue. Freud (1920) nous explique « (...) qu'il nous est absolument impossible de nous représenter notre propre mort, et toutes les fois que nous l'essayons, nous nous apercevons que nous y assistons en spectateurs. C'est pourquoi l'école psychanalytique a pu déclarer qu'au fond personne ne croit à sa propre mort ou, ce qui revient au même, dans son inconscient chacun est persuadé de sa propre immortalité ».
Revue Electronique Des Sciences Humaines Et Sociales, 2005
A force de fondre toutes les formes et tous les objectifs des travaux des philosophes dans le terme unique de « philosophie », la plupart des chercheurs, et ceux des sciences sociales sont particulierement concernes, s’ils savent tout de [...]
Comment une des nombreuses petites forges du Nivernais a survécu à la disparition de la métallurgie au bois pour être toujours en activité.
Liberte, 1987
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Imaginaire & Inconscient, 2005
Puisque l'argument de ce numéro s'intitule « être victime, et après ? » j'aimerais, en guise d'introduction, illustrer par deux citations-une filmique et une littéraire-la forme complexe sous laquelle est souvent transmise à leurs héritiers le passé victimaire des survivants aux meurtres de masse contemporains. J'évoquerai ainsi un épisode étrangement bouleversant du film d'Emmanuel Finkiel, Voyages (1999) : Il s'agit d'une fête de retrouvailles entre hommes et femmes rescapés de la Shoah qui, dans une ambiance commémorative, se réjouissent d'être ensemble, en train de manger, boire, parler et danser comme s'ils formaient une « association d'anciens combattants » qui aurait réservé un local et un jour à cette fin. Pourquoi étais-je si bouleversée par un tel moment, tout compte fait, le seul joyeux de ce film éprouvant, si ce n'est parce que sa tonalité festive, sorte de comportement implicitement codé et recouvrant le souvenir des terreurs inoubliées, me rappelait brusquement ce que j'avais vécu, enfant, blottie dans cette chaleur particulière de la maison, lors de semblables commémorations de ma famille arménienne. Cette séquence qui m'est, en fait, bien familière, constitue pour moi comme une métaphore de cette « douloureuse joie » de vivre, transmise aux descendants des victimes, que ceux-ci se doivent, avant tout et durant toute leur vie, déchiffrer, dénouer, libérer de sa gangue émotionnelle explosive pour pouvoir, en y puisant, en extraire leur rapport singulier à leur propre vie. Il s'agit là, paradoxalement, d'une scène emblématique de gaieté-évidement à quelques infimes détails près-qui met en tension ce rapport en double-lien de leurs parents à la vie : double lien d'une joie douloureuse à être resté en ce monde, étroitement nouée à la tendresse encryptée d'une fidélité au monde des morts. C'est bien ce
Comment mieux vivre ensemble dans un contexte socio-historique marqué par le multiculturalisme, le métissage, l'hybridation et le choc des cultures ? Même si les formes de subjectivité qui nous définissent en tant qu'individus dans la culture occidentale dominante (femme, noir, musulman, québécois, etc.) préservent les liens entre les membres de communautés sexuelles, ethniques, religieuses ou culturelles, elles ne permettent pas d'échapper aux conflits de valeurs et d'éviter le choc des particularismes. L'identification aux modèles identitaires rend certes possible le « vivre ensemble », mais ne permet pas aux individus de mieux cohabiter dans
La prostitution est la pratique d'activités sexuelles en échange d'argent, de biens ou de services, prioritairement pour des motifs autres que ses propres besoins sexuels et affectifs 12. Outre la prostitution de rue, forme la plus visible, on englobe dans cette définition plusieurs types d'activités liées au travail du sexe : massages érotiques, escorte, danses nues et danses contacts, photographies pornographiques, services de lignes érotiques et, plus récemment, le cybersexe. On parle de prostitution juvénile lorsque les jeunes prostitués sont d'âge mineur, c'est-à-dire, au Québec, qu'ils ont moins de 18 ans. Bien que l'âge de la majorité varie d'une province ou d'un pays à l'autre, la prostitution juvénile est jugée illégale au Québec comme partout sur la planète 9. Acteurs de la prostitution Deux groupes d'acteurs sont nécessairement impliqués dans ces activités : des prostitués, qui sont majoritairement des femmes, et des clients, presque exclusivement des hommes. Souvent un troisième acteur s'y ajoute : le proxénète, ou souteneur, ou toute autre personne tirant profit de la personne prostituée 6. Le proxénète peut correspondre à l'image, largement répandue, d'un individu sans scrupules, qui tire profit et vit des produits du travail d'une femme qu'il a séduite pour qu'elle se prostitue. On qualifie cette forme de proxénétisme de proxénétisme de contrainte. Le proxénète peut aussi être le vendeur de drogue, le propriétaire du bar de danseuses ou de l'agence d'escorte, le sugar-daddy, ou même le conjoint de la prostituée. Ces personnes, puisqu'elles facilitent et peuvent encourager les activités de prostitution, sont qualifiées de proxénètes de soutien. À leur manière, chacune de ces personnes retire un profit des activités sexuelles de la femme 6. Centre québécois de ressources en promotion Page 1 de 10 de la sécurité et en prévention de la criminalité www.crpspc.qc.ca Centre québécois de ressources en promotion Page 2 de 10 de la sécurité et en prévention de la criminalité www.crpspc.qc.ca Cadre légal Le Code criminel canadien ne condamne pas directement les personnes qui se prostituent ou qui en font un métier. Il criminalise plutôt les activités liées à la prostitution : fréquenter une « maison de débauche », mener ou transporter une personne vers une « maison de débauche », vivre des produits de la prostitution d'une personne âgée de moins de 18 ans ou encourager cette dernière à se prostituer, permettre, en toute connaissance, en tant que propriétaire, occupant, gérant ou responsable de l'accès ou de l'utilisation d'un lieu, qu'une personne âgée de moins de 18 ans commette des actes sexuels à cet endroit contre une forme de rémunération, et, finalement, obtenir ou communiquer avec un mineur en vue d'obtenir des services sexuels moyennant une rétribution 7-10. Ces infractions sont passibles d'un emprisonnement pouvant aller de cinq à quatorze ans 7 .
Etudes Ricoeuriennes / Ricoeur Studies, 2023
Selon Paul Ricoeur, « l'anthropologie est devenue une tâche urgente de la pensée contemporaine ». Celle qu'il élabore dans l'ensemble de son oeuvre repose sur sa phénoménologie herméneutique (dont l'originalité tient notamment à l'héritage qui lui vient de la philosophie réflexive), au point que cette dernière suffit selon nous à en dessiner les grandes lignes. Elle permet de doter le monde de régularités qui le rendent habitable et de doter chaque homme d'un soi. Elle prend aussi à bras le corps les difficultés de l'intersubjectivité qu'Edmund Husserl ou Martin Heidegger avaient laissé non résolues et fait de cette intersubjectivité une clef de sa philosophie. L'homme est alors plus qu'un habitant du monde : il habite une cité qu'il contribue à édifier. Le thème du « nouveau » permet de consolider l'une des leçons que l'on peut tirer de l'œuvre de Ricoeur : pour vivre ensemble, il faut vivre. L'anthropologie Ricoeurienne ne réclame alors aucune éthique ajoutée pour que cet élan vitaliste apparaisse via sa phénoménologie herméneutique.
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Revue internationale de l'économie sociale: Recma, 2012
FLUOR ET CHROME POUR UNE SANTÉ PARFAITE. Stratégies d’une longévité assurée.
Population Change and Lifecourse Strategic Knowledge Cluster Discussion Paper Series Un Reseau Strategique De Connaissances Changements De Population Et Parcours De Vie Document De Travail, 2015
Le Journal des psychologues, 2006
L'information psychiatrique, 2007