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Regards économiques
À l’initiative du gouvernement fédéral, on a assisté depuis 2004 à des changements majeurs dans le cadre de l’assurance-chômage en Belgique. Le principe d’octroi d’allocations d’assurance à durée illimitée a en soi été renforcé par l’abolition progressive de l’article 80, qui limitait uniquement la durée de l’indemnisation des chômeurs cohabitants. Parallèlement, s’est mis en place le dispositif d’Activation du Comportement de Recherche d’emploi (ACR), qui consiste à convoquer les chômeurs indemnisés pour des entretiens individuels périodiques durant lesquels un facilitateur de l’ONEM évalue leurs activités de recherche d’emploi. L’introduction de l’ACR implique que toutes les catégories de chômeurs courent un risque de réduction ou de suspension, temporaire ou non, des allocations de chômage en raison d’une intensité de recherche insuffisante. Précisons que la procédure d’ACR a été introduite en étapes, par catégorie d’âge : à partir de juillet 2004, les moins de 30 ans étaient con...
L'équivoque de l'expression. Faire le pas de la passe; oser cette expérience. Mais aussi, pas de passe; ne pas oser la faire. La passe est de l'ordre de la contingence; l'analyste peut ne pas emprunter « le chemin le moins fréquenté » pour être un analyste puisque c'est la cure qui révèle ce choix et ce risque fou. Mais en même temps, n'est-elle pas de l'ordre de la nécessité puisque la passe met à l'épreuve ce désir? Lacan a toujours dit que ce fut sa seule invention, mais elle est aussi objet de litiges, de ruptures et de dissolutions de nombreuses écoles ou associations. À ce point-ci, je ne peux que parler à partir d'un support théorique, de ce « qu'on » dit au sujet de la passe, puisque je n'ai pas passé par cette expérience. Il n'est pas question ici de faire une revue de ce qui s'est écrit sur le sujet. Ça serait trop long: l'APJL a recensé 157 articles provenant de Lacan, l'EFP, l'ECF, l'APJL, l'ACF, l'EPFCL et autres. Je ne m'attarderai que sur un point qui m'a particulièrement interpellé, en lien avec le présent texte. Mais d'abord, Lacan invente la procédure de la passe pour deux raisons fondamentales: 1) garantir l'avenir de la psychanalyse, garantie qui se fonde sur l'inconscient et non pas sur un titre, travaux ou notoriété de certains psychanalystes; il s'inclue donc lui-même. Si l'analyste ne s'autorise que de lui-même, comme il le dit, alors qu'est-ce qui fait l'analyste? Et qu'est-ce qui fait son désir? Comment se fait-il que certains analysants vont vouloir devenir analystes, et d'autres non? Quel est ce moment dans la cure par lequel l'analysant passe à l'analyste? La passe institutionnelle vise donc à repérer ce moment de la passe clinique et de le mettre à l'épreuve-l'éprouver, le tester-et ce même si une passe singulière ne mène pas à une nomination; 2) "Agrandir les ressources (du savoir)" (Note italienne), ce qu'il formule dans sa Proposition du 9 octobre 1967 par "la psychanalyse en extension". En d'autres termes, extensionner le savoir existant en inventant un savoir nouveau: ce que l'analysant-passant extrait de sa cure, et dont il témoigne à d'autres, est-ce un savoir nouveau? Telle est la question que la passe tente de répondre. Avant d'entrer dans le vif du sujet, j'ai retenu quelques formulations qui se sont dites à son sujet de la part de certains passants et passeurs: "La passe, pour maintenir un lieu où l'on interroge le réel de l'expérience analytique". "La passe pour énoncer les conséquences pour le sujet de cet aperçu sur le fantasme fondamental". "La passe permettrait-elle de vérifier si un sujet a la notion de sa propre position subjective". "La passe? Sa fonction est d'examiner en quoi consiste ce « risque fou » du devenir analyste".
HAL (Le Centre pour la Communication Scientifique Directe), 2023
Pour tout archéologue qui s'intéresse aux questions de peuplement et de mise en valeur des sols, les structures relatives à la circulation des biens et des personnes (voies, routes, chemins…) sont une composante essentielle pour comprendre la manière dont s'organise l'espace anthropisé et sa dynamique sur le temps long. Bien que la recherche sur les voies s'inscrive dans une tradition ancienne en archéologie, l'apport relativement récent des données Lidar nous amène à réinterroger notre façon d'approcher cet objet. C'est d'abord la haute résolution du Lidar qui nous oblige à considérer, comme dans les photographies aériennes, un système complexe de circuits que la tradition de recherche sur les voies s'est employé à catégoriser et hiérarchiser selon un point de vue par niveau d'échelle. Nous le verrons, cette façon d'appréhender les voies par niveau hiérarchique selon le modèle de la cartographie n'est pas neutre dans la détection et l'interprétation des voies de circulation. Ensuite, c'est la nature altimétrique des données Lidar qui nous invite à sortir d'une perspective strictement planimétrique, pour prendre en compte les contraintes ou les opportunités associées au modelé et au modelage du terrain par un ensemble d'activités. Enfin, l'extension des surfaces désormais couvertes par les acquisitions Lidar, sur plusieurs milliers de km 2 , couplée aux technologies développées pour optimiser les méthodes de détection des objets archéologiques, notamment l'apprentissage artificiel (ou automatique), nous oblige à repenser nos modèles interprétatifs, voire notre façon d'identifier des éléments archéologiques dans un paysage. Il s'agit ici d'un véritable enjeu intellectuel pour éviter d'auto-renforcer, par la multiplication des données, une norme et la légitimation de certains processus au détriment d'autres, plus discrets mais non moins explicatifs des modalités de circuler et des transformations du paysage dans la longue durée. Avec ce chapitre, nous tenterons de montrer comment les données Lidar donnent à voir, dans la topographie actuelle, l'empreinte des manières d'habiter l'espace dans le passé. Nous utilisons le terme habiter 1 , car pour les populations du passé, il ne s'agissait pas d'occuper un espace en s'y positionnant de façon statique ; cet espace était parcouru, en interaction avec les composantes du terrain et les êtres présents, pour finalement contribuer à le produire. Dans le modèle numérique de terrain (MNT) issu des données altimétriques Lidar, cette dynamique nous parvient figée et réduite dans une vue en deux dimensions, mais l'archéologue peut se donner les moyens de l'explorer sans la réduire systématiquement à ces seules deux dimensions, sous forme de couches qui se succèdent dans le temps. En d'autres termes, au lieu d'appréhender le MNT Lidar comme un jeu de lego géant dont il faudrait dissocier les briques patiemment pour reconstituer des états passés, nous proposons plutôt de considérer le MNT comme une trame souple et tricotée dont il faudrait tirer les fils pour comprendre comment les éléments qui la composent sont reliés entre eux. Pour cela, dans une première partie, nous présenterons, à l'aide de quelques exemples, comment nous détectons l'existence d'une voie entre deux 1. Nous utilisons le verbe habiter vs. occuper en références aux travaux d'
Nous voulons présenter l'oeuvre de Ribeiro de Souza (1843-1887), l'inventeur paraense dont nous rendons à l'évidence les difficultés à développer la science et la technologie, au Brésil, spécialement en Amazonie, à la fin du XIXème siècle. En 1881, Ribeiro de Souza présenta sa théorie sur la navigation aérienne basée sur les vols planés des oiseaux. Il exposa son Traité sur la Navigation Aérienne à des sociétés scientifiques dont la Société Française de Navigation Aérienne. Il essaya son ballon à tests, Victoria, avec succès au Brésil et en France. En juin 1884, il réalisa une tentative d'ascension de son grand aérostat, le Santa Maria de Belém, pourtant des problèmes avec la production de gaz hydrogène pour gonfler l'appareil empêchèrent la réalisation de cette expérience. Un mois après, les capitaines français Renard et Krebs réalisaient, pour la première fois dans l'histoire, un parcours fermé à bord d'un ballon, nommé La France, qui possédait la structure fusiforme dissymétrique originalement proposée par Ribeiro de Souza, et avec les mêmes mesures approximatives de celle du ballon Santa Maria de Belém. Mots-clés : Ribeiro de Souza ; histoire ; dirigeabilité aérienne ; Renard et Krebs ; La France. Resumo: Apresentamos a obra do inventor paraense Julio Cezar Ribeiro de Souza (1843-1887), na qual temos evidenciadas as dificuldades de se desenvolver ciência e tecnologia no Brasil e em especial na Amazônia, no final do século XIX. Em 1881, Ribeiro de Souza apresentou sua teoria sobre navegação aérea baseada no vôo dos pássaros planadores, e expõe sua Memória sobre a Navegação Aérea perante sociedades científicas no Brasil e França. Seu balão de testes Victoria foi experimentado com sucesso em Paris, Belém e no Rio de Janeiro. Em junho 1884, ao tentar a ascensão de seu grande balão Santa Maria de Belém, problemas com a produção do gás hidrogênio impedem a realização da experiência. Um mês depois, em 9 de julho de 1884, os franceses Renard e Krebs realizam pela primeira vez na história um percurso fechado a bordo de um balão, denominado La France, que possuía a estrutura fusiforme dissimétrica originalmente proposta por Ribeiro de Souza, e aproximadamente as mesmas medidas do Santa Maria de Belém.
La revue nouvelle, 2018
Distribution électronique Cairn.info pour Association la Revue nouvelle. Distribution électronique Cairn.info pour Association la Revue nouvelle. La reproduction ou représentation de cet article, notamment par photocopie, n'est autorisée que dans les limites des conditions générales d'utilisation du site ou, le cas échéant, des conditions générales de la licence souscrite par votre établissement. Toute autre reproduction ou représentation, en tout ou partie, sous quelque forme et de quelque manière que ce soit, est interdite sauf accord préalable et écrit de l'éditeur, en dehors des cas prévus par la législation en vigueur en France. Il est précisé que son stockage dans une base de données est également interdit. Article disponible en ligne à l'adresse Article disponible en ligne à l'adresse https://www.cairn.info/revue-nouvelle-2018-5-page-87.htm Découvrir le sommaire de ce numéro, suivre la revue par email, s'abonner... Flashez ce QR Code pour accéder à la page de ce numéro sur Cairn.info.
Trop, tel qu’il apparaît omniprésent dans le parler jeune actuel est-il en train de réinjecter de la passion dans le discours ? Il est en tout cas manifeste que l’on assiste à un renouvellement de ses potentialités syntaxiques et énonciatives, comme un aboutissement de ce vieil adverbe, qui a tour a tour ou en même temps exprimé l’abondance, l’excès et l’intensité. Dans cette étude, nous reprenons, en les distinguant, les principales valeurs et constructions associées à trop, depuis la langue médiévale, pour les rapprocher de l’usage contemporain « jeune » caractérisé par une innovation considérable : pendant des siècles ce marqueur a principalement porté sur une partie du référent de l’énoncé (intensité d’une qualité, d’un procès quantifiable). Les nouveaux emplois l’associent en revanche presque exclusivement à l’attitude « passionnelle » du locuteur.
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Bibliothèque Royale Nationale du Maroc, Zakya Daoud, 2013
Kwartalnik Naukowy Fides et Ratio, 2021
Nouvelle revue théologique 112, 1990
La désuétude au carrefour des savoirs , 2022
La Mort n'est que la mort si l'amour lui survit, 2011