Echanges Spéléologiques Tuniso-Belges 1998-2012
Erik M I Van den Broeck
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Abstract
Présentation des Echanges Spéléologiques Tuniso-Belges entre 1998 et 2012 lors du 3° Zaghouan Mountain Film Festival, 4-5/11/2016 en Tunisie
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Les fouilles syro-belges de Tell Tweini, entamées en 1999, ont pour but d'étudier l'histoire du site dans son contexte syro-mésopotamien. Cette recherche archéologique et historique s'intègre dans un programme d'études interdisciplinaires qui a pour but de récréer l'environnement dans lequel les civilisations du Levant se sont développées. Située dans une zone de contact entre le monde Egéen et le Nord de la Mésopotamie, la ville antique de Tweini, probablement Gibala d'après G. Saadé, M. Astour 2 , J. Lund 3 et W. van Soldt 4 possède une importance historique et culturelle considérable. Cette ville, en effet, fut en relation avec les grands centres de l'Age du Bronze comme Alalakh, Qatna, Jamhad (Aleppo) et Ebla, ainsi qu'avec des sites levantins comme Ougarit, Tell Sianu, Tell Kazel, Kamid el-Loz et Byblos. Les fouilles de la métropole de Ras Shamra/Ougarit ont livré des informations historiques fondamentales pour la compréhension de l'histoire de la région pendant la deuxième moitié du deuxième millénaire avant notre ère (les 14 e et 13 e siècles avant notre ère). Les périodes précédentes, le Bronze Ancien et Moyen, et les périodes postérieures, le Fer I, II et III, sont moins documentées, voire inexistantes à Ras Shamra. Les huit campagnes de fouilles de Tell Tweini ont démontré que le site était au moins partiellement occupé pendant ces périodes mal connues, telles le début du deuxième et du premier millénaire avant notre ère. Cette fouille contribue donc considérablement à la connaissance du développement politico-culturel de la région pendant les périodes pré-et post-ougaritiques. Les premiers résultats du projet ont été publiés par les membres de l'équipe dans des rapports préliminaires. 5 .Les articles présenteront une synthèse des résultats obtenus au cours des huit campagnes de fouilles. Cette synthèse se basera principalement sur l'interprétation de l'architecture et de la céramique. Le cadre historique dans lequel les restes archéologiques doivent être placés sera également
Les fouilles tuniso-belges du terrain Bir Massouda (2002-2005): contribution ā la connaissance de la topographie de Carthage ā l'époque archaïque
VI Congresso Internacional …, 2010
Le terrain de Bir Massouda à Carthage-Dermech fait l'objet, depuis trois ans, d'un programme de recherche Tuniso-Belge dont les résultats contribuent à une meilleure connaissance de l'urbanisme de Carthage à l'époque archaïque. En effet, dans la première configuration urbaine de la Cité phénicienne, ce secteur se trouvait extra muros, abritant une vieille nécropole à incinération, antérieure au cimetière de Junon et datable du plein VIIIe s. av. J.-C. Les investigations menées au sud de ce terrain ont permit de reconnaître neuf pozzi à incinérations, creusés dans la roche mère. Ceux-ci ont été perturbés depuis l'Antiquité, lors de l'installation d'un groupement d'ateliers métallurgiques qui, du fait de leur caractère polluant, avaient été relégués en dehors de la ville, à la place du vieux cimetière phénicien. Les fouilles Tuniso-Belges ont permit aussi de retrouver, à quelques dizaines de mètres au nord de ces pozzi, les restes de la muraille archaïque de Carthage, constituée d'un bastion en relation avec deux murs parallèles reliés par des murets transversaux : type de mur à casemates. Il s'agit sans doute d'un tronçon de la muraille de la Cité archaïque partiellement visible dans les fouilles allemandes de la rue Ibn Châbaat.
Diversité des demosponges tunisiennes
2003
ّﺺ ﻣﻠﺨ اﻹﺳﻔﻨﺞ ) دﻳﻤﻮﺳﺒﻴﻨﺞ ( ال ﻣﺸﺎر ﺗﻮﻧﺲ ﻓﻲ إﻟﻴﻪ : ّﺔ اﻟﻘﺎﻋﻴ ّﺔ اﻟﺒﺤﺮﻳ وﺑﺎﻷﻧﻈﻤﺔ ﻧﺎﺣﻴﺔ ﻣﻦ اﻹﺳﻔﻨﺠﻲ ﺑﺎﻟﻨﻈﺎم ّﻘﺔ اﻟﻤﺘﻌﻠ ّراﺳﺎت اﻟﺪ ﻣﺮاﺟﻌﺔ ﺗﺼﻨﻴﻒ ﻣﻦ ّﻨﺘﻨﺎ ﻣﻜ أﺧﺮى، ﻧﺎﺣﻴﺔ ﻣﻦ اﻟﺘﻮﻧﺴﻲ اﻟﺒﺤﺮي اﻟﺒﻴﻮﻟﻮﺟﻲ ّع اﻟﺘﻨﻮ ﺑﺒﻴﺎن ّ ﺗﻬﺘﻢ ّﺘﻲ اﻟ وﻏﻴﺮهﺎ 143 اﻹﺳﻔﻨﺞ ﻣﻦ ﻧﻮع ) دﻳﻤﻮﺳﻴﻨﺞ ( و ّﺔ اﻟﺸﻤﺎﻟﻴ اﻟﺠﻬﺎت ﺣﺴﺐ ﻣﺨﺘﻠﻒ ﺗﻮزﻳﻊ ﻟﻬﺎ ّﺔ اﻟﺘﻮﻧﺴﻴ ﻟﻠﺒﻼد ّﺔ واﻟﺠﻨﻮﺑﻴ ّﺔ اﻟﺸﺮﻗﻴ . ﻓﺌﺎت ﺛﻼﺛﺔ إﻟﻰ اﻷﺻﻨﺎف هﺬﻩ وﺗﻨﻘﺴﻢ : ﻣﻦ ّن ﺗﺘﻜﻮ ﻣﻨﻬﺎ اﻷوﻟﻰ 33 واﻟﺜﺎﻧﻴﺔ اﻟﺜﻼث اﻟﺠﻬﺎت ﻋﻠﻰ ّ ﻣﻤﺘﺪ ﺟﻐﺮاﻓﻲ ﺑﺘﻮزﻳﻊ ّﺰ ﻣﺘﻤﻴ ﺻﻨﻒ ﻣﻦ ّﻧﺔ ﻣﺘﻜﻮ 37 اﻟﻮﻗﺖ ﻧﻔﺲ ﻓﻲ اﺛﻨﻴﻦ ﺑﺠﻬﺘﻴﻦ ﻣﻮﺟﻮدة ﺻﻨﻒ . ﻣﻦ ّﻧﺔ واﻟﻤﺘﻜﻮ اﻟﺜﺎﻟﺜﺔ اﻟﻔﺌﺔ ّﺎ أﻣ 72 ﺗﻮﺟ ﻓﻼ ﺻﻨﻒ واﺣﺪة ﺟﻬﺔ ﻓﻲ ّ إﻻ ﺪ اﻟﺜﻼﺛﺔ اﻟﺠﻬﺎت ﻣﻦ . اﻟﺜﻼﺛﺔ اﻟﺠﻬﺎت ﺑﻴﻦ اﻟﺘﺸﺎﺑﻪ دراﺳﺔ أﺧﺮى ﺟﻬﺔ ﻣﻦ ) وﺟﻨﻮب ﺷﺮق ﺷﻤﺎل، ( اﻧﺘﺸﺎر ﻣﺮآﺰ وﺟﻮد ّﺔ إﻣﻜﺎﻧﻴ ﺣﻮل ّﺔ ﻣﺮﺿﻴ ﺑﻨﺘﻴﺠﺔ ّ ﺗﻤﺪ ﻻ ذآﺮهﻢ اﻟﺴﺎﺑﻖ ﻟﻸﺻﻨﺎف . ﻣﻔﺎﺗﻴﺢ آﻠﻤﺎت :
Système identitaire des palais de plaisance beylicaux de la région de Tunis sous le règne des husseinites
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Les beys husseinites se retiraient hors des remparts de la ville de Tunis où le séjour devient particulièrement pénible et la chaleur devient insupportable durant l’été pour se rendre à leurs palais estivaux respirant un air plus pur et frais et profitant d'un climat plus agréable. La construction de ces palais était motivée dans un premier temps par des raisons thérapeutiques. Peu à peu, la villégiature devint un séjour de plaisance et de repos accompagné de nouveaux loisirs. Aujourd’hui, ces palais sont pour la plupart réaffectés, certains sont bien conservés, d’autres se trouvent fragilisés par le temps, mal occupés, pillés ou mêmes abandonnés. Ce patrimoine riche et précieux, se perd de jour en jour sans que nous ayons eu le temps de le connaitre en vue de le sauvegarder.
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Le terrain de Bir Massouda à Carthage-Dermech fait l'objet, depuis trois ans, d'un programme de recherche Tuniso-Belge dont les résultats contribuent à une meilleure connaissance de l'urbanisme de Carthage à l'époque archaïque. En effet, dans la première configuration urbaine de la Cité phénicienne, ce secteur se trouvait extra muros, abritant une vieille nécropole à incinération, antérieure au cimetière de Junon et datable du plein VIIIe s. av. J.-C. Les investigations menées au sud de ce terrain ont permit de reconnaître neuf pozzi à incinérations, creusés dans la roche mère. Ceux-ci ont été perturbés depuis l'Antiquité, lors de l'installation d'un groupement d'ateliers métallurgiques qui, du fait de leur caractère polluant, avaient été relégués en dehors de la ville, à la place du vieux cimetière phénicien. Les fouilles Tuniso-Belges ont permit aussi de retrouver, à quelques dizaines de mètres au nord de ces pozzi, les restes de la muraille archaïque de Carthage, constituée d'un bastion en relation avec deux murs parallèles reliés par des murets transversaux : type de mur à casemates. Il s'agit sans doute d'un tronçon de la muraille de la Cité archaïque partiellement visible dans les fouilles allemandes de la rue Ibn Châbaat.
Familiarité spatiale dans deux communes périurbaines belges
L'étude de la familiarité spatiale veut mesurer à quel degré les lieux qui composent tant l'espace de vie que la carte mentale d'un individu lui sont familiers. Se basant sur l'étude de Gale, Golledge, Halperin et Couclelis (1990), l'article explore la familiarité spatiale des habitants de deux communes périurbaines au nord de Liège (Belgique) : il examine les liens qu'ont les différentes dimensions cognitives (visuelle, toponymique, localisation) entre elles, et vis-à-vis de la dimension comportementale (fréquentation). Il recherche les nouveaux lieux de référence des populations de ces espaces périurbains, ainsi que les facteurs favorables à une bonne familiarité d'un lieu. Enfin, il analyse l'influence de la mobilité des habitants-ancienneté de résidence, mobilité quotidienne liée au travail, modes de déplacement-sur la familiarité spatiale.
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La Tunisie, carte aux trésors archéologiques
Les Cahiers de l'Orient, 2010
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De Saba’ à Sanaa. La recherche archéologique française au Yémen jusqu’en 2012
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Les tétradrachmes hellénistiques de Tripolis
Study of the hellenistic tetradrachms of Tripolis struck between ca 105/104 and 64 BC. The die-study gives 8 different obverse dies for 85 specimens. All the obverse and reverse dies are illustrated. Metrological comparisons with Arados and Laodicea are developed but the absolute chronology can not be taken for granted, even if the issues of this coinage seem to be dated.
Mollusques des milieux littoraux de la baie de Tunis
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Une liste de 194 espèces de mollusques est présentée comme résultat de l'échantillonnage mensuel de deux types d'habitat dans la baie de Tunis: les algues photophiles croissant sur les enrochements du littoral et les fonds meubles de la baie entre 3 et 4 m et entre 10 et 15 m. Parmi celles ci, il y a 7 espèces non-indigènes originaires soit de l'Indo-Pacifique, soit de l'Atlantique. Cinq espèces sont signalées ici pour la première fois sur le littoral tunisien: les gastéropodes pyramidellidés <em>Odostomia lukisii </em>Jeffreys, 1859 et <em>Chrysallida sigmoidea </em>(Monterosato, 1880), les bivalves <em>Musculus subpictus </em>(Cantraine, 1835), <em>Parvicardium scriptum </em>(Bucquoy, Dautzenberg et Dollfus, 1892) et <em>Abra nitida </em>(Müller, 1776). Des notes et des illustrations sont présentées pour quelques autres espèces remarquables recueillies dans cette campagne d'échantillonnage. Les espèces...
L'ARCHÉOLOGIE PUNIQUE EN TUNISIE
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