L'hypothèse de l'État submergé

L'hypothèse du monde vulnérable, 2022

Les progrès scientifiques et technologiques pourraient modifier les capacités ou les motivations des individus de manière à déstabiliser la civilisation. Par exemple, les avancées en biohacking pourraient permettre à toute personne ayant une formation de base en biologie de tuer des millions d'individus ; des technologies militaires nouvelles et novatrices pourraient déclencher des courses aux armements dans lesquelles celui frappant le premier aurait un avantage décisif ; ou encore, un processus économiquement avantageux pourrait être inventé qui produirait des externalités négatives mondiales catastrophiques difficiles à réguler. Cet article introduit le concept de monde vulnérable : un monde dans lequel il y a un certain niveau de développement technologique auquel la civilisation est presque certainement dévastée par défaut, à moins qu'elle n'ait quitté la « condition par défaut semi-anarchique ». Plusieurs vulnérabilités historiques contrefactuelles et spéculatives futures sont analysées et classées dans une typologie. Une capacité générale à stabiliser un monde vulnérable exigerait des capacités considérablement amplifiées en matière de surveillance préventive et de gouvernance mondiale. L'hypothèse du monde vulnérable offre ainsi une nouvelle perspective à partir de laquelle évaluer le rapport coûts-avantages des évolutions vers une surveillance omniprésente ou un ordre mondial unipolaire.

Actes De La Recherche En Sciences Sociales, 2000

Science and sublimation of the State.

Revista de Antropologia Social dos Alunos do PPGAS-UFSCar, v.3, n.1, jan.-jun., p. 32-93, 2011, 2011

Les prévisions démographiques se font par extrapolation raisonnée des tendances d'un passé proche. Henry et Guttierez (1977, p. 626)

Diogène, 2009

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Dans le cadre de la formation professionnelle Franco - Brésilienne « Sustentabilidade do territorio urbano Paranaense », un atelier a été consacré au phénomène de métropolisation. D’une durée de 5 jours (du 14 au 18 décembre 2015), cet atelier pluridisciplinaire et multiculturel, s’appuyant sur des modalités pédagogiques innovantes, a réuni, à côté de l’équipe enseignante, une vingtaine de professionnels d’institutions publiques et privées, œuvrant au développement urbain et territorial de l’Etat du Paraná. L’atelier a permis de traiter différentes dimensions des processus de planification/projetisation des métropoles. A la fin de la semaine, les étudiants ont produit chacun un texte d’interrogation d’un possible « droit à la métropole », dans la suite du principe du « droit à la ville ». L’objectif du présent article est de montrer : dans un premier temps, comment les pédagogies actives peuvent être employées pour renforcer les apprentissages théoriques et les compétences réflexives et créatives, dans le cadre de la formation continue des professionnels impliqués dans le développement urbain ; dans un second temps, que la question du droit à la métropole, posée en écho au droit à la ville, permet d’adresser un questionnement renouvelé : il ne s’agit pas seulement d’accéder à la ville, de pouvoir y habiter dignement mais d’explorer des modalités de renouvellement d’une démocratie urbaine plus active, en mesure de donner aux métropoles davantage de potentiel pour ses habitants.

L'en-je lacanien, 2012

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Arnault Skornicki, « Sur les traces de la théorie foucaldienne de l’État », Histoire@Politique, n° 32, mai-août 2017 [en ligne, www.histoire-politique.fr] Abstract This article revisits the research trajectory that led to the writing of a book entitled La grande Soif de l’État: Foucault avec les sciences sociales (2015). Few thinkers have more radically critized the “statocentrism” of Western thought than Michel Foucault, a theorist of power (dispersed, reticular, mobile and productive) rather than of the state (sovereign, unitary, prohibitive). And yet his work has powerfully fueled research on the state in history and the social sciences. To dispel this paradox, Foucault is removed from himself and confronted with some of the major social scientific contributions regarding the state (Weber, Elias, Marx, Polanyi, Kantorowicz, Tilly, etc.). Genealogy is compared to historic sociology in order to establish the impact and limits of the Foucauldian contribution to the “theory of the state”. Résumé Cet article revient sur le parcours de recherche qui mena à l’écriture de l’ouvrage intitulé La grande Soif de l’État. Foucault avec les sciences sociales (2015). S’il est un penseur qui a radicalement critiqué le «statocentrisme» de la pensée politique occidentale, c’est bien Michel Foucault, penseur du pouvoir (dispersé, réticulaire, mobile et productif), et non de l’État (souverain, unitaire, et prohibitif). Et pourtant, son œuvre a puissamment alimenté les recherches sur l’État en histoire et en sciences sociales. Pour dissiper ce paradoxe, on tente de sortir Foucault de lui-même en le confrontant à certains grands apports des sciences sociales sur l’État (Weber, Elias, Marx, Polanyi, Kantorowicz, Tilly, etc.), en comparant généalogie et sociologie historique, afin d’établir la portée et les limites de la contribution foucaldienne à la « théorie de l’État ».

Revue internationale de politique comparée, 2004

variables. L'approche traditionnelle ayant souvent procédé par l'étude de cas spécifiques, aucun modèle général n'a jusqu'ici été développé. L'intérêt de la méthode AQQC réside en ce qu'elle fournit une méthode standardisée d'analyse de données qualitatives. Le but de cette recherche n'est donc pas de tester, vérifier, contredire, ou développer des théories existantes, mais bien de proposer un schéma théorique là où il y en a peu.

Qui capture l’État ?, 2012