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2007, Rivista Di Letterature Moderne E Comparate
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146 pages
1 file
La revue lacanienne, 2017
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This short article intends to honour the poet Yves Bonnefoy who died recently. His " passing away " as a perpetual movement seems to confirm his poetics of presence which he had been evoking throughout his life. The author addresses some aspects of Bonnefoy's poetics of time as a perpetual threshold, involving decreation of symbols and concepts. Between them lie death and the grave.
Loxias, 2020
Indissociables, la mémoire et le rêve non seulement constituent la matière d’où l’imaginaire d’Yves Bonnefoy surgit, mais aussi l’objet d’une réflexion sur la création littéraire. Indispensable à la connaissance de soi-même, l’analyse de la mémoire en rêve lui consent de se relier à la mémoire de l’Un qui unit le poète et le monde et, surtout, le poète et ses proches. L’exploration des phénomènes obscurs à la conscience aboutit à une théorie de la mémoire créatrice personnelle et originale mais qui n’oublie pas l’enseignement de ses maîtres, en particulier Rimbaud et Baudelaire.
Contre-jour : Cahiers littéraires, 2008
« Ce sont là de petits essais dans lesquels, à chaque fois, j'ai cherché à retracer dans des oeuvres de la poésie ou des arts le travail de ce que je propose d'appeler l'imagination métaphysique » : c'est en ces termes que Bonnefoy décrit les écrits rassemblés dans L'imaginaire métaphysique. Peut-être le lecteur pourrait-il se laisser égarer par les titres de ces essais, portant aussi bien sur les photos en noir et blanc de Sainte-Sophie de Constantinople, les rapports entre le peintre et l'architecte, les figures de la mélancolie ou du génie dans l'art occidental, l'usage du mot « ptyx » dans le fameux Sonnet en ~yx de Mallarmé ou encore sur la littérature arthurienne. Cependant, familier ou non des écrits de Bonnefoy, l'on ne peut que saisir la cohérence d'une pensée qui, quoique ouverte à des sujets fort variés, repose finalement sur quelques idées-clés que Bonnefoy n'a jamais cessé d'approfondir, que ce soit en les explicitant par son oeuvre critique ou en les illustrant par son oeuvre de poésie. Ainsi la présence, le leurre des images, le désir d'être. Cette cohérence, cet approfondissement sont d'autant plus sensibles ici que, hormis l'un d'entre eux, ces essais ont tous été écrits entre 2000 et 2006. La maturité et l'aboutissement d'une pensée qui, cheminant dans le monde de l'art et de la poésie, y a toujours creusé le même sillon, y sont nettement perceptibles. Il est vrai cependant que la notion d'imaginaire, ou plutôt d'imaginaire métaphysique, peut nous servir de fil d'Ariane et nous permettre d'avancer
2018
Le présent mémoire porte sur la poétique de la présence dans l’oeuvre d’Yves Bonnefoy. Dans la première partie de notre travail, nous montrerons en quoi cette poétique s’est élaborée en porte-à-faux avec ce que nous avons identifié comme une poétique de l’absence, théorisée par des écrivains tels que Stéphane Mallarmé, Paul Valéry et Maurice Blanchot, qui chacun à leur manière ont perçu la littérature comme une activité de négation. Dans la deuxième partie de ce travail, nous nous pencherons sur cette poétique de la présence par laquelle Bonnefoy tente de rendre présentes au sein de sa langue les choses auxquelles il fait référence, plutôt que de les faire disparaitre. Plus précisément, nous analyserons comment cette poétique se développe au sein des quatre recueils que forment ses Poèmes, son oeuvre maîtresse, par un souci que le poète accorde à la finitude et à la mort, où il tente par ses mots de s’inscrire dans un lieu, dans le passage du temps et dans un rapport à l’autre.This ...
HAL (Le Centre pour la Communication Scientifique Directe), 2013
Si en poésie tout se joue à la lettre près, je voudrais interroger deux vocables majeurs, qui structurent l'oeuvre d'Yves Bonnefoy, et dont la graphie ne se différencie que d'une seule lettre : les vocables « séparation » et « réparation ». Je voudrais comprendre ce double mouvement, « séparation » et « réparation », comme l'un des centres générateurs de la poésie. Ce double mouvement est identifiable dans d'autres oeuvres de la poésie contemporaine et justifie à ce titre une étude qui dépasse la seule oeuvre d'Yves Bonnefoy. Mais c'est dans cette oeuvre, véritable caisse de résonance des enjeux de la poésie d'aujourd'hui, que le double mouvement de « séparation » et de « réparation » est pris en charge avec le plus d'intensité et d'incandescence verbales. Voici l'hypothèse risquée ici : la « séparation » et la « réparation » peuvent constituer deux possibles paradigmes d'approche de la poésie d'Yves Bonnefoy et, au-delà, de la poésie contemporaine. Je prendrais le mot « paradigme » au sens défini par Adorno dans L'Art et les arts : « Paradigmes (…), je peux uniquement les situer en tant que problèmes et encore de manière bien fragmentaire » 1. Encore faut-il définir au préalable le vocable « séparation ». C'est dans l'oeuvre d'Octavio Paz que l'on peut trouver une réflexion et une définition fondatrices. Dans Itinéraire, Paz définit la « modernité » comme l'ère de la « scission » et de la « séparation » : « La modernité est l'âge de la scission. La séparation a commencé comme un phénomène collectif ; à partir de la seconde moitié du XIX e siècle, ainsi que Nietzsche l'a noté mieux que personne, elle s'est intériorisée, elle a divisé chaque conscience. Notre temps est celui de la conscience scindée-et de la conscience de cette scission » 2. Dans son Discours de Stockholm, intitulé La Quête du présent, Paz approfondit encore son questionnement de la « séparation » comme signe distinctif de la modernité : « La conscience de la séparation est un trait constant de notre histoire spirituelle » 3. Soulignant que « le sentiment de la séparation se confond avec [ses] souvenirs les plus lointains » 4 , Paz réfléchit à l'origine de la conscience de la « séparation » dans sa vie et dans son oeuvre. Cette conscience coïncide, explique-t-il,
Pierre Brunel et Georges Lomné, Yves Bonnefoy, un poète. Fondation Hugot du Collège de France, 2013, Montpellier, Éditions Espaces 34, pp. 125-135., 2017
Poésie, paralléisme et stéréotype dans l'oeuvre d'Yves Bonnefoy Le projet poétique d'Yves Bonnefoy repose en partie sur une critique du langage, axée sur sa dimension sémantique. Du point de vue de l'histoire littéraire, son approche trouve sa source, entre autres, dans une critique du surréalisme – et, à travers lui, de toute démarche poétique « transcendentale » ou « idéaliste » (voir Bonnefoy 1981, 2001) – et dans l'influence plus ou moins assumée de la phénoménologie (voir Depraz 2008). Si sa conception de la signification et du sens dans les langues humaines demeure extrêmement intuitive – et sans valeur linguistique intrinsèque –, ses vues sur le langage ouvrent néanmoins des perspectives sur la nature et l'interprétation des textes poétiques susceptibles d'intéresser le poéticien. § 1. Le mots et les choses : Dans ses Entretiens sur la poésie (op. cit.), Bonnefoy définit la signification comme un mouvement d'abstraction ou, pour reprendre un terme qu'il affectionne, un mouvement de « transcendance » : un mot convoque dans l'esprit une « image » ou un concept qui ne saurait être confondu avec la chose même que ce mot désigne, et qui constitue donc un « autre chose », une représentation « substitutive » à cela que le mot est censé dénommer : « Le langage permet de distinguer dans l'objet la qualité purement sensible, de la détacher de son arrière-fond d'existence, l'écriture permet d'en quintessencier l'agrément, écartant pour la durée de ses phrases la griffe de temps et d'espace qui nous tient à travers les choses » (ibid., 44). Pour le formuler en termes plus précis, la signification d'un mot est assimilée à la représentation mentale que ce mot convoque dans la mémoire immédiate du locuteur. Selon Bonnefoy, cette réduction du signe linguistique à la représentation mentale qui lui est associée se fait au détriment d'un autre versant sémantique du langage, qu'il s'emploie par ailleurs à définir. Il fait ainsi remarquer que les mots ne signifient pas seulement un « autre chose » de nature transcendantale, mais qu'ils signifient aussi « autrement ». Il illustre son propos en analysant les représentations que l'on attache aux mots « pain » et « vin » : « Que je dise :
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Anales De Filologia Francesa, 2009
‘La double séance’ : la musique sur la scène théâtrale et littéraire, la musica sulla scena teatrale e letteraria (colloque de novembre 2015, université de Florence), 2015
HAL (Le Centre pour la Communication Scientifique Directe), 2013
SHS Web of Conferences, 2014
in Revue d'Etudes Françaises: Tanulmányok a francia irodalom köréből Karafiáth Judit 70. születésnapjára (Mélanges littéraires offerts à Judit Karafiáth pour ses 70 ans), No. hors série 2013, 2013
Bulletin du Cercle international Jean Starobinski, 2024
Le musicien raté, sous la dir. de Stéphane Lelièvre, Emmanuel Lascoux et Marie-Hélène Rybicki, Paris, Aedam Musicae, 2022
TTR : traduction, terminologie, rédaction, 2006
French Forum, 2012
Aesthetics (The Japanese Society for Aesthetics), no.13 , 2009
Thélème. Revista Complutense de Estudios Franceses, 2012
Anales de Filología francesa, 2009
Base en ligne du musée des Tissus, 2014