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2002, Journal Des Anthropologues
Journal Des Anthropologues Association Francaise Des Anthropologues, 2002
Cultures & conflits, 2014
Revue du MAUSS, 2015
Distribution électronique Cairn.info pour La Découverte. © La Découverte. Tous droits réservés pour tous pays. La reproduction ou représentation de cet article, notamment par photocopie, n'est autorisée que dans les limites des conditions générales d'utilisation du site ou, le cas échéant, des conditions générales de la licence souscrite par votre établissement. Toute autre reproduction ou représentation, en tout ou partie, sous quelque forme et de quelque manière que ce soit, est interdite sauf accord préalable et écrit de l'éditeur, en dehors des cas prévus par la législation en vigueur en France. Il est précisé que son stockage dans une base de données est également interdit.
Genèses, 2013
Présentation de "Le vote comme engagement", Beatriz M. A. de Heredia et Moacir Palmeira. C’est peut-être dans l’approche des phénomènes politiques que l’ethnocentrisme est le plus tenace, parce qu’il se niche dans les définitions mêmes que nous en donnons spontanément, en faisant le paramètre à partir duquel nous catégorisons des pratiques comme « politiques ».
L'Homme, 2016
; et quelques autres textes sur les pratiques policières. Ce texte trouve son inspiration dans les enquêtes que j'ai conduites entre 2005 et 2007 dans une grande circonscription de la région parisienne. Il est également nourri des discussions de l'atelier international « Ethnography and Policing » que j'ai organisé à l'Institute for Advanced Study de Princeton en mai 2014, grâce au soutien de la Fritz Thyssen Stiftung, et qui a donné lieu à l'ouvrage collectif Writing the World of Policing. The Difference Ethnography Makes, en cours de publication par The University of Chicago Press. Je suis donc reconnaissant à
Ch. 3 in Pierre Leroux et Erik Neveu (dir.), En immersion. Approches ethnographiques en journalisme, littérature et sciences sociales, Rennes, Presses Universitaires de Rennes, 2017., 2017
Les ethnographes doivent-ils en dire plus à leur enquêtés que les gens ordinaires dans les situations ordinaires, qui comportent toujours une part d’opacité ? Est-il possible de réaliser une immersion entièrement transparente ou, au contraire, les chercheurs de terrain sont-ils condamnés à rester au moins pour partie « dans le placard », au sens où certains aspects de leur identité, de leurs relations ou de leurs intentions resteraient dissimulés sous un enchevêtrement d’omissions, de présomptions non corrigées et de malentendus non levés ? Ces questions, qui se posent à toute entreprise de recherche, prennent une dimension autrement personnelle et englobante dans les cas de l’observation participante et de l’immersion de long terme souvent associées à la tradition ethnographique. « Quand le chercheur opère à partir de l’université et ne se rend sur le terrain que pendant quelques heures, il peut séparer sa vie personnelle de sa vie professionnelle », avance William Foote Whyte dans la postface de Street Corner Society. « Mais si le chercheur vit pendant une longue période dans la communauté qu’il étudie, sa vie personnelle est inextricablement mêlée à sa recherche ». Qu’arrive-t-il alors à sa vie personnelle et à sa recherche ? Pour y réfléchir, je reviens sur la notion de placard héritée des études sur le genre et la sexualité et examine les différentes manières dont elle peut s’appliquer à la situation ethnographique.
Politique africaine, 2008
Recherches qualitatives
Tous droits réservés © Association pour la recherche qualitative (ARQ), 2019 Ce document est protégé par la loi sur le droit d'auteur. L'utilisation des services d'Érudit (y compris la reproduction) est assujettie à sa politique d'utilisation que vous pouvez consulter en ligne. Cet article est diffusé et préservé par Érudit. Érudit est un consortium interuniversitaire sans but lucratif composé de
ASDIWAL. Revue genevoise d'anthropologie et d'histoire des religions
Paru dans la collection Terre humaine, dont les ouvrages étaient considérés par le public comme « littéraires ». Cf. Adolphe Maillot, art. cit., §13. 9 Cette tendance à solliciter deux régimes d'écriture différents s'observe également chez Michel Leiris, La Possession et ses aspects théâtraux chez les Éthiopiens de Gondar,
Entre récit initiatique et retour réflexif sur l’enquête de terrain, Sudhir Venkatesh donne accès aux coulisses de la recherche menée au cœur du ghetto noir de Chicago. Plaidoyer pour la méthode ethnographique, son ouvrage est parsemé de réflexions précieuses sur les difficultés pratiques et éthiques que celle-ci implique.
2012
A propos de : Sudhir Alladi Venkatesh, Dans la peau d'un chef de gang, L'ecole des loisirs.
Cahiers de Recherche Sociologique, 2016
(English below) À partir d’une enquête réalisée à Montréal dans un groupe militant pour le droit à l’éducation pour les enfants sans-papiers, on discutera de la place de l’enquêteur en terrain militant et des problèmes, classiques en ethnographie et décisifs dans l’étude des mobilisations, qui se nouent autour de son double statut d’observateur et de participant. On commencera par décrire certaines contraintes qui ont configuré l’enquête comme une participation-observante à découvert, comme la politique d’enquête des enquêtés qui confronte l’enquêteur à un impératif participatif. Ensuite, on défendra l’idée que l’implication de l’enquêteur, qui s’éloigne d’une « épistémologie de la non-perturbation », ouvre des voies d’investigation intéressantes ; on abordera en même temps la question des limites de sa participation. Enfin, on formulera des propositions de solutions à deux dilemmes rencontrés au fil de cette enquête in situ : le respect des règles des comités d’éthique et « l’enclicage » de l’enquêteur. // In this work based on the study of a group fighting for the right to education for the undocumented children in Montreal, the place of the investigator on an activist field and the problems induced by his double status of observer and participant, classic in ethnography and decisive in social movements study, will be discussed. First, constraints resulting in an open participative observation type of investigation will be described, in particular the investigation policy of the investigated, demanding the investigator participation. Then, we will show how the investigator leaving the non-perturbation epistemology accesses otherwise hidden data. In parallel, we will discuss the question of the investigator’s investment limits. Finally, we will propose solutions to two dilemmas encountered along this in situ study: the respect of the ethics committees’ rules, and the phenomenon of the investigator getting « caught up in a clique ».
SociologieS, 2017
Introduction au Dossier « L’enquête ethnographique en mouvement : circulation et combinaison des sites de recherches » **** Lien vers le dossier thématique: https://sociologies.revues.org/6431 **** La pratique ethnographique est marquée par l’implication des chercheur·e·s et le partage d’un lieu avec des enqueté·e·s, pendant une durée prolongée. Cette manière de faire du terrain, en sciences sociales, est aujourd’hui questionnée par certaines transformations de la méthode, enrichie par les interrogations sur le rôle de l’ethnographe, la délimitation spatiale et temporelle de son travail, ou encore sur les conséquences sociales et politiques de ses observations. Dans un contexte d’ethnographie plurielle (Barthélémy et al., 2014), l’enqueteur·trice fait davantage valoir sa mobilité dans les espaces, mais aussi dans les temps de l’enquête. Lorsque le déroulement de la recherche favorise sa circulation, l’ethnographe multiplie les engagements in situ, collecte des données hétéroclites, les analyse et les assemble au sein d’un même corpus.
Techniques and Culture, 2019
Revue semestrielle d'anthropologie des techniques Suppléments au n°71
Journal des anthropologues, 2006
M. de Certeau, dans son célèbre article de 1970 « Faire de l'histoire » (1975 : 27-62), questionne le statut de l'histoire en tant que science. L'idée principale est que le discours sur les époques passées est conditionné par la société présente à partir de laquelle, et au sein de laquelle, l'historien écrit. Ce dernier ne saurait alors échapper à un ensemble de « préjugés » (id. : 41 sqq.) qui influent directement sur son travail, et ce « dans le choix des sujets comme dans la détermination des objectifs donnés à l'étude » (id. : 41). Une étude historique de ces « préjugés » est rendue possible par l'intervalle de temps qui sépare tout historien de ses prédécesseurs. En effet, parce que la « situation » dans laquelle l'histoire est écrite s'est modifiée, l'historien présent dispose d'une acuité supérieure quant au travail produit par ses pairs du passé : Les « préjugés » de l'histoire ou des historiens disparaissent quand se modifie la situation à laquelle ils se référaient. L'organisation hier vivante d'une société, investie dans l'optique de ses historiens, se mue alors en un passé susceptible d'être étudié. Elle change de statut : cessant d'être du côté des auteurs comme ce en fonction de quoi ils pensaient, elle passe du côté de l'objet que, nouveaux auteurs, nous avons à rendre pensable (id. : 45). Pratiquer une histoire de l'histoire, ou plutôt une historiographie de l'historiographie, apparaît dès lors comme une tâche complexe mais riche d'enseignements, susceptible d'éclairer la tension passé/présent inhérente au travail de l'historien (id. : 46-47) et révélatrice de « l'inconscient des historiens, ou, plus exactement, du groupe auquel ils appartiennent » (id. : 39). Ces réflexions imposent alors l'idée que tout travail historiographique est susceptible de nous en apprendre au moins autant sur la société de l'historien (ses « préjugés ») que sur celle qu'il étudie. L'histoire en tant que science peut alors être envisagée comme manifestant un certain « régime d'historicité », que l'on peut définir, avec F. Hartog et G. Lenclud, comme suit : L'ethnologie face à son histoire sous les régimes totalitaires
L'Homme, 2000
Les politiques de l'ethnopsychiatrie La psyché africaine, des colonies africaines aux banlieues parisiennes Didier Fassin P Ce texte est la version remaniée d'une communication présentée le 18 mai 1999 au colloque « Afriques africaines, américaines et parisiennes », Paris, École des hautes études en sciences sociales. 1. Les travaux de Géza Róheim (1967) peuvent être considérés comme pionniers de cette orientation, même s'ils semblent aujourd'hui moins cités. Pour une approche de l'état de la réflexion et des recherches dans ce domaine, principalement en France, on pourra se référer au dossier de L'Homme (1999, 149) consacré à ce domaine et plus particulièrement à l'introduction, « Arguments », de Patrice Bidou, Jacques Galinier et Bernard Juillerat. Pour une discussion moins consensuelle, on se reportera au numéro spécial du Journal des Anthropologues (1996, 64-65) et notamment à l'article de Richard Rechtman. 232 Didier Fassin 2. Le nom de Georges Devereux (1972) est évidemment attaché à cette ligne, même si l'on sait combien il s'est lui-même gardé d'unifier ses recherches sous un intitulé unique, parlant également d'ethnopsychiatrie, de psychiatrie interculturelle, de psychiatrie transculturelle et de psychiatrie métaculturelle. Pour une perspective diachronique sur les travaux effectués dans ce domaine, on consultera la revue Psychopathologie africaine qui constitue un bon miroir de la diversité des approches. 3. Dans la bibliographie annotée qu'il a consacrée à la « psychiatrie comparée » et à la « psychiatrie coloniale », René Collignon (1995b) fait remonter à un article de Moreau de Tours, paru en 1843 dans les Annales médico-psychologiques, la première tentative d'analyse des « rapports entre civilisation et aliénation » à partir d'une étude des maladies mentales au Proche-Orient. EN QUESTION 233 Les politiques de l'ethnopsychiatrie 4. Parmi les recensions d'ouvrages de Tobie Nathan, on peut notamment citer les articles de Richard Rechtman (1995) sur les inconséquences du relativisme prôné dans Fier de n'avoir ni pays ni amis, quelle sottise c'était (1993), de Yannick Jaffré (1996) sur les contresens anthropologiques de L'influence qui guérit (1994) et de Christine Henry (1997) sur les pillages d'ouvrage ethnographique dans La parole de la forêt initiale (1996). À côté de ces nécessaires dénonciations des mystifications intellectuelles du maître de Saint-Denis, il est aussi important de se demander comment une telle entreprise peut non seulement fonctionner, mais prospérer. C'est à quoi s'emploie le présent texte.
La Revue Pour L Histoire Du Cnrs, 2008
Le 12 juillet 1976, me trouvant à l'aéroport d'Anadyr dans l'attente d'une correspondance pour le nord de la Tchoukotka, je décidai d'aller visiter la ville. Celle-ci se trouvant audelà d'un golfe, je dus prendre un bateau-navette et en profitai pour faire quelques photos au moment d'approcher. À peine descendu sur le quai, je fus immédiatement abordé par un homme en veston de cuir qui se présenta comme étant un agent du KGB, me demanda mes documents et me lança abruptement : « Pour quelle raison prenez-vous ces photos ? » Je lui tendis mon passeport avec cette attestation officielle : « L'université de Leningrad confie à Boris P. Chichlo, professeur au Département d'ethnographie et d'anthropologie, une mission scientifique dans le district national de Tchoukotka. Le but de cette mission est d'étudier la culture traditionnelle de la population locale, son histoire, son évolution et sa situation actuelle. Nous demandons aux organisations du Parti, des Soviets et de l'État d'offrir tout leur appui pour que soit accomplie cette importante mission scientifique. » Je précisai donc que lesdites photos devaient faire partie de mon rapport sur la mission dès mon retour à Leningrad. « Bon, finit par dire mon enquêteur, je vous laisse partir cette fois, mais sachez néanmoins qu'il est interdit de prendre ce genre de clichés panoramiques. » L'ethnographie en « zone interdite » La revue pour l'histoire du CNRS, 20 | 2008
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