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Au sein de ce colloque concerné par l'analyse narrative appliquée à la Bible, on m'a demandé d'apporter la contribution d'un théologien mora-liste qui pratique l'herméneutique. Je voudrais, dans ce cadre, souligner au sein des recherches contemporaines le lien très étroit qui existe entre éthique et récit. Ceci est particulièrement vrai du rapport entre la construction du personnage par l'intrigue narrative et les dispositions éthiques du sujet lecteur de la Bible.
Thème: Aperçu général sur l'église Objectif : Pour combattre tout ignorance sur l'église But : Pour connaitre mieux et avoir une bonne vision de l'église Résultat : Afin que l'homme de Dieu soit accompli et propre à toute bonne oeuvre 2 Tim 3 :17 Enseignant : Wanel EDOUARD, Frère dans le Seigneur « Ta parole est une lampe à mes pieds, une lumière sur mon sentier ». (Ps 119 : 105) 1. Ensembles de ceux qui ont acceptés le salut en Christ et qui sont scellés du Saint-Esprit. (sens local et universel)
La tentative meme d'ecrire sur un poete comme Baudelaire so us -entend des risques et nous engage dans des peripeties. II est plus qu'evident qu'il ne s'agit pas d'un sujet inconnu, mal connu ou incomplet dont Ies Iacunes assureraient a priori un certain interet ou une petite renommee, meme provisoire. Nous ne pouvons done pretendre a !'ambition de com bier un vide. Par ailleurs, les celebrites qui ont, jusqu'a nos jours, assume ce ro le, nous ont laisse de quoi reflechir et mediter pendant des annees et alimenter notre curiosite, ou enfin, satisfaire notre besoin de lecture et de relecture d'une reuvre qui, malgre Ia distance du temps, peut se situer au creur de Ia poesie moderne. N'ayant, done, qu'un simple besoin de reagir face a une reuvre encore et toujours unique, nous ne pouvons que tenter de dialoguer sur un point qui, il faut dire, nous parait, depuis longtemps, comme a la fois un clin d'reil et une declaration qui deverse une verite diachronique, genante et refoulee.
Comment nous devrions réagir devant les cultures, endroits, coutumes et textes qui se disent (ou sont dits par d'autres) « sacrés », à mon avis. Je défends un point de vue où la curiosité sérieuse doit s'allier à la courtoisie, mais où le respect ne doit pas céder aux conventions dictées par autrui. La science, la beauté et la joie d'apprendre, l'idée que nous devenons meilleurs en comprenant mieux autrui, demandent un esprit d'examen qui est l'inverse du sectarisme.
Même si je suis loin de croire qu’aborder la Bible comme à l’école soit le meilleur moyen de la rendre plus attirante ou plus sexy, je pense pourtant que le catéchète peut trouver un avantage à faire "lire la Bible comme à l’école". Dans cet article, je le démontre à l'aide des programmes de français du collège en France.
2007
L'histoire sociologique d'une traduction contemporaine de la Bible qui a associe ecrivains et exegetes. Ou les equivoques de langues et de regimes de verite differents peuvent s'averer socialement efficaces.
Cahiers de civilisation médiévale, 2017
La revue Cahiers de civilisation médiévale est mise à disposition selon les termes de la Licence Creative Commons Attribution -Pas d'Utilisation Commerciale -Pas de Modification 4.0 International.
le rapport entre bibliothèques et lecteurs est ici abordé du point de vue de l'histoire des bibliothèques et des différents usages du livre. cet ouvrage cartographie d'abord le temps des créations de bibliothèques dans les aires germanique, française, italienne, espagnole et ibéro-américaine au cours d'un large XVii e siècle. dépassant une approche statique, on y interroge tout autant les circonstances de l'acquisition et de la circulation des livres réunis en collections, que celles de leur dissolution. en se resserrant sur la France, l'italie et l'allemagne au XViii e siècle, les bibliothèques sont ensuite considérées comme lieux d'élaboration de connaissances littéraires ou scientifiques, défiant la censure et assurant la rencontre entre le monde du texte et les imaginaires du lecteur. lecture intensive ou extensive , à voix haute ou silencieuse, par extraction ou « marginali-sation » dessinent des modalités d'accès aux savoirs mises en place au siècle des lumières et restées en vigueur jusqu'à nos jours.
2020
Distribution électronique Cairn.info pour Éditions de la Maison des sciences de l'homme. © Éditions de la Maison des sciences de l'homme. Tous droits réservés pour tous pays.
Ce document est une recherche sur les mentions explicites au Messie dans la littérature rabbinique.
Synaxis katholikê. Festschrift H. Brakmann, 2014
“Second-person narratives” may often be experimental, but are hardly new. The forms they take today are just the latest in a long history that stretches back to our earliest records of written English narratives. This book traces the various forms they have taken in the past and the criticism they have provoked, exploring the historical links between narratorial apostrophe, indefinite or generic “you” address, and “experimental” uses of second person. The book argues that “second-person fiction” can no longer be limited to texts which use the pronoun “you” to designate a fictional protagonist. While examples of such texts date back at least as far as the mid-nineteenth century (Nathaniel Hawthorne provides one notable early example), and sections of longer texts have used this technique as early as the seventeenth century, interest in second-person protagonist fiction mounted in the latter half of the twentieth century. As authors like Butor, Perec, and Calvino found international critical success, experimenting with second person became almost a rite of passage for many writers, spawning hybrid and partial forms of use. Moreover, second person use once considered experimental has become commonplace in contemporary fiction – both literary and mainstream. Part One examines narratorial apostrophe, first in several Old English texts and then in a range of texts from the thirteenth century to the seventeenth, when, with the influence of continental linguistic habit, writers for a time had a choice of second person pronouns: the quotidian “thou,” the socially formal “you,” and the plural “ye.” A brief inquiry into how pronoun use adapted to social, political, and cultural changes closes with a study of the use of second person in texts by Sterne, Kirkland, and Fielding. The fluctuating use of “thou” and “you” in these eighteenth-century texts seems by turns to indicate reference to an ideal or “textual reader” (Mieke Bal), and to a growing awareness on the part of these writers of a wider audience coming into being with the advent of mass production and distribution of literary texts: an audience at once unknown and in control of authors’ financial success. Part Two explores how nineteenth-century writers century adapted narratorial apostrophe to the general disappearance of “thou” and how perceptions of their reading audience might have been related. It also examines the increasing use of indefinite “you,” especially in the United States, in texts by Melville and Hawthorne. Increasing use of indefinite “you,” and the development of a “generic narrattee” capable of becoming an actor on certain narratological levels of a text, it suggests, opened the door for the “you” protagonist. Part Three examines twentieth-century critics’ early responses to second-person protagonists, tracing reactions from the New Critics through Poststructuralism, and finally through the work of several contemporary narratologists. The increasing volume of “second-person fictions” produced in the twentieth century’s latter half caused theorists like Genette, Fludernik, and Bal to reexamine and revamp traditional narratological “levels” of texts, and to examine how integral metalepse has become to contemporary fiction. Finally, the book asks how we might place texts which increasingly use a mix of indefinite “you,” apostrophe, and other more complex forms of second person within a traditional narratological framework. It suggests that a synthesis of Greimas, Bremond and Ricoeur is useful for diagramming what author-reader-character relations are indicated by such use, in a time where, according to linguist Eric Hyman, indefinite “you” may be fast becoming the unmarked use of the pronoun. It also examines a more general perspective on the dialogical relations of enunciator and co-enunciator, identification and alterity with fictional figures through the writings of Martin Buber, Kaya Silverman, and Mark Currie. Part Four uses the narratological schema developed in part three to analyze several contemporary fictions not normally considered “second-person fiction.” Finally, it examines how increasing use of second person in contemporary fiction isn’t limited to French and American writers, but is also increasingly present in the work of foreign writers working in English or French.
L'archéologie biblique est une branche de l'archéologie et des sciences historiques qui vise à sauver le passé, nous donnant la compréhension des faits, les lieux et les gens qui sont vivant à un moment donné. Le but de ce livre est de présenter au lecteur dans l'étude de la Bible afin que nous puissions être sûr que le livre le plus lu et le plus vendu dans le monde, est pas un conte religieux, mais il est important registre des événements historiques qui ont réellement passé , autant qu'il contient fantastique historique, la Bible ne peut pas être négligée. De la même manière que la vie moderne avec l'avènement des nouvelles technologies serait considérée comme absurde pour les personnes âgées, qui ne peuvent croire ce qui venait.
ABSTRACT: In Jewish law the letter of the law means two things. One is an element of the system of writing that is used to transcribe Hebrew texts. The other one is the obvious meaning of a statement. The following text examines the relationship between both senses of “letter” and suggests that a misunderstanding of at least one of the two meanings is not unrelated to Paul’s condemnation of the so-called Pharisaic reading of the law for being legalistic and formalistic. This condemnation requires the examination of the following notions: the first is literal meaning as it is understood in Jewish law or rather the peshat, mistranslated by “literal meaning”; the second is the confused , long ill-defined notion of formalism; and lastly, the device whereby Jewish law scholars used to replace the vowels of a Hebrew text in order for it to mean something somewhat different. KEYWORDS: system of writing, hermeneutics, literal meaning, literality, formalism, peshat, legal argument, legal reasoning, Talmudic law, Jewish law, Biblical Hebrew, Weiss Halivni, Paul, Perelman, Searle. RÉSUMÉ : La lettre du texte a dans le droit juif un double sens : la lettre, comme élément minimal du système d’écriture qui sert, en l’occurrence, à transcrire des textes en hébreu et le sens littéral, l’interprétation obvie d’un énoncé. Le présent texte étudie le lien entre ces deux sens et suggère qu’une mauvaise compréhension de ces deux sens a accompagné la condamnation paulienne de la lecture soi-disant pharisienne de la loi. Cette accusation de formalisme requiert que soient éclaircis les points suivants : la littéralité telle que le droit juif la conçoit, ou plutôt le peshat maladroitement traduit par « littéralité » ; la notion de formalisme, qui fut mal définie pendant longtemps et qui charrie son lot d’incompréhension ; enfin, le fonctionnement du procédé consistant à revocaliser les versets dans le droit hébraïque, en mettant en suspens les contraintes combinatoires qui pèsent sur tout segment linguistique. MOTS-CLÉS : système d’écriture, herméneutique, littéralité, sens littéral, formalisme, peshat, argumentation juridique, droit talmudique, hébreu biblique, Weiss, Halivni, Paul, Perelman, Searle.
Autour du PREMIER HUMANISME BYZANTIN & des CINQ ÉTUDES SUR LE XI e SIÈCLE, quarante ans après Paul Lemerle, 2017
Presque tout est encore à dire sur Photius. » 1 Avec ces mots, dont la séduisante vérité ne se dément pas entièrement aujourd'hui, Paul Lemerle introduisait le lecteur à la figure et à l'oeuvre de Photius, dans le chapitre significativement intitulé « Photius ou le classicisme » 2. Un titre qui constitue déjà, dans sa clarté élégante et lapidaire, un choix historiographique. 1. Lemerle, Premier humanisme, p. 178. 2. Ibid., p. 177-204 [chapitre VII]. Le chapitre VII du Premier humanisme byzantin est organisé chronologiquement. Il s'ouvre sur les années de formation de Photius que Lemerle situe, « pour conserver une marge d'approximation suffisante » (p. 182), entre 825 et 835 (en supposant que le patriarche soit né autour de l'année 810) et sur la reconstitution de la chronologie de son ambassade « auprès des Assyriens » : la datation de cet épisode obscur se raccorde de manière décisive à la date débattue de la composition de la Bibliothèque, c'est-à-dire à la πρεσβεία que Photius décrit comme l'occasion de la rédaction (cf. infra, p. 260). Il convient de rappeler que Lemerle analyse cette question bien avant, dès le chapitre II, consacré à L'hypothèse du relais syro-arabe : ici (p. 37-42), il repousse fermement l'hypothèse, fondée sur une interprétation erronée de la Lettre à Taraise, selon laquelle Photius aurait trouvé et lu à Bagdad, durant son ambassade datable de 855-856, les livres grecs dont il rend compte dans la Bibliothèque. Au contraire, Lemerle accepte comme « hypothèse encore, assurément, mais hypothèse cette fois raisonnable » (p. 40) l'identification de la πρεσβεία avec la mission de l'empereur Théophile à Amorium en 838. Après l'ambassade, le chapitre VII aborde la carrière laïque de Photius, qui ne put être celle d'un « professeur de métier », affirme Lemerle (p. 183) ; et toutefois, comme l'explique Lemerle, un témoignage fondamental tel que la lettre 290 à Nicolas I er montre de façon certaine qu'il entretint une relation de maître à disciples, sans qu'elle ne soit institutionnalisée, avec un cercle de jeunes érudits, environ de 838 à 858 (p. 197). Le seul « terrain […] solide » dans la reconstitution de la biographie du patriarche réside véritablement en ses oeuvres, auxquelles Lemerle consacre la partie la plus importante du chapitre (p. 185-204), dans une succession qui est déjà en soi une page d'histoire de la littérature : Lexique, Bibliothèque, Amphilochia ; la date de la Bibliothèque est située à 837-838, et donc à une époque plutôt ancienne. Lemerle consacre au contexte historique et culturel dans lequel s'exerce l'activité de Photius une brève page, très précieuse toutefois, enchâssée entre les analyses de la Bibliothèque et des Amphilochia ; il y évoque la « société de pensée », le χορός de jeunes élèves que Photius décrit dans la lettre 290 citée ci-dessus, adressée au pape Nicolas I er (août-septembre 861). La conclusion du chapitre VII est une réflexion sur le jugement des anciens (c'est-à-dire, des contemporains de Photius) et des modernes, soit, finalement, l'opinion de Lemerle lui-même. Et dans ses dernières * * * I. Biographie et livres : remarques générales « Photius », a dit Albert Severyns, « est un auteur qui ne tolère aucune distraction. » 3 C'est un corpus magmatique et extrêmement vaste que celui du patriarche (810 ?-893 env.), ou mieux, du fonctionnaire impérial érudit nommé patriarche per saltum par Michel III (858). Sans doute patriarche malgré lui, comme il le déclare dans ce texte d'autoreprésentation magistral qu'est sa lettre au pape Nicolas I er (ep. 290) 4 , il est déposé ensuite par Basile I er (867), élevé à nouveau au siège patriarcal (877), déposé une nouvelle fois par Léon VI (886) et probablement mort en exil. On le sait, Joseph Hergenröther (1824-1890) fut le premier qui tenta de donner une ample biographie de Photius : les trois tomes imposants de son Photius, publiés entre 1867 et 1869, contiennent une analyses, fouillées et lucides, de la figure et surtout du rôle de Photius dans la civilisation byzantine, le souhait formulé en ouverture de chapitre par Lemerle de « considérer avec prudence les lieux communs sur le rôle de Photius dans la renaissance de l'antique » (p. 176) semble se réaliser. Dans le portrait que Lemerle en dresse en conclusion, Photius « est à la fois une personnalité hors du commun et un témoin de son temps » ; « il utilise, sans rien laisser perdre, son extraordinaire capacité de connaissance. Il n'a rien d'un révolutionnaire, ni même d'un réformateur » ; « en morale, il est conformiste, et plutôt puritain ; de même qu'en matière de langue il est atticiste ». Plus qu'un « véritable humaniste », plus qu'un « homme d'une "renaissance" », il est, conclut Lemerle, « l'initiateur du classicisme byzantin, dans la mesure où celui-ci représente, au sein du christianisme, d'une part une civilisation, d'autre part une éthique » (p. 204), ainsi que les Pères de Cappadoce l'avaient souhaité. 3. D'après J. Schamp, c.r. de W. T. Treadgold, The nature of the Bibliotheca of Photius [Washington DC 1980], L'Antiquité classique 53, 1984, p. 445-450, ici p. 445 : « A. Severyns avertissait autrefois que "Photius est un auteur qui ne tolère aucune distraction" » ; Schamp ne donne pas de références bibliographiques, et donc il a vraisemblablement entendu Albert Severyns-qui fut l'un de ses maîtres-le dire. La phrase attribuée à Severyns se retrouve aussi, avec une petite variation, en exergue de la première partie de J. Schamp, Photios historien des lettres : la Bibliothèque et ses notices biographiques (Bibliothèque de la faculté de philosophie et lettres de l'université de Liège 248), Paris 1987, p. 15 : « Photius est un auteur avec lequel on ne peut se permettre une aucune distraction. » Sur Severyns, maître de Schamp à l'université de Liège, cf. le bref profil de M. Delaunois, c.r. d'Approches de la Troisième Sophistique : hommages à Jacques Schamp [Bruxelles 2006], Revue belge de philologie et d'histoire 86, 2008, p. 186-187, ici p. 186 ; dans la préface du Photios, p. 11, Schamp mentionne seulement René Henry, éditeur de la Bibliothèque dans la collection Budé, en tant que son premier « maître » (« Il [Henry] fut pourtant mon premier Maître, celui à qui je dois tout »). 4. Une traduction intégrale commentée en langue moderne de cette lettre-fondamentale pour la reconstitution du profil biographique et du milieu culturel du patriarche-est encore un desideratum de la recherche ; comme on le dira plus loin (infra, p. 247-248), un travail de traduction et de commentaire systématique autour de la correspondance de Photius est encore à faire.
2005
La liberte que permet le recit de fiction en particulier dans la caracterisation des personnages, offre des potentialites sans pareilles pour la representation de l’etre humain, y compris dans la complexite de sa vie interieure difficilement perceptible meme a un sujet dans la vie reelle. On peut dire que le long recit qui va de la Genese au second livre des Rois construit patiemment un portrait de l’humanite, du ’adam. Introduit des la premiere page, ce personnage collectif ne tarde pas a acquerir des traits caracteristiques a travers les recits plus ou moins developpes du parcours de personnages et de groupes, singuliers certes, mais situes au croisement de relations multiples. Proches de l’experience et des questions de bien des etres humains, et cela, en depit de leur particularite culturelle et malgre leur aspect souvent stylise, ces recits bibliques permettent une plongee dans l’exploration patiente de l’infinie complexite humaine.
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