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2015, Sociétés contemporaines
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24 pages
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An interview with Alf Lüdtke, about the notion of Eigensinn in History and Sociology.
Revue de synthèse, 1988
Histoire urbaine, 2010
à l'exploitation intensive des « tells » comme carrière à engrais (le « sebbakh ») puis à la démographie et à l'urbanisation galopante du pays 1. Position du problème et état de la question Fait plus grave, cette pénurie a fait qu'on a pu parler de l'Égypte pharaonique comme d'une civilisation « sans villes ». Sans aller jusqu'à reprendre les vieux préjugés sur le paysan égyptien, villageois courbé sur la « terre noire », la glèbe laissée derrière elle par la crue du Nil 2 , les philologues restaient intrigués par le peu de place réservée au phénomène urbain dans les sources écrites, au moins celles antérieures à la fin du Nouvel Empire 3. Cette illusion, car c'en était une, a été dissipée. Les égyptologues ont d'abord fait remarquer que le silence des sources reflétait moins l'absence de villes que le dédain des scribes à leur égard. Mais l'on a surtout assisté, à partir des années 1970, à un véritable renouveau des recherches sur l'urbanisme pharaonique : les deux approches, archéologique et sociologique, quelque peu négligées jusqu'alors, ont été mises à contribution. Ainsi, c'est de 1979 que date la publication du colloque intitulé Egyptology and the Social Sciences, par Kent R. Weeks, au Caire : Manfred Bietak, le découvreur de Tell ed-Dab'a / Avaris, y présentait déjà une communication de presque cinquante pages consacrée à l'« archéologie urbaine et le ''problème des villes'' en Égypte ancienne » 4. Quatre ans plus tard, en 1983, paraissait le retentissant Ancient Egypt. A Social History, oeuvre entre autres de Barry Kemp, le fouilleur d'El-Amarna et l'un des pionniers de
Revue De Synthese, 1993
Jean-Claude CHEYNET, Pouvoir et contestations aByzance . Ed. Centre de recherches d'histoire et de civilisation byzantines. Paris, Publications de la Sorbonne, 1990. 16 x 24, 523 p., ill. en coul., index (« Byzantina Sorbonensa », 9). L'histoire sociale de l'Empire byzantin a accumule un certain retard par rapport a l'etude des autres champs de civilisation de la meme epoque ; avec Ie livre de J.-c. Cheynet, elle Ie rattrape largement pour le sujet et la periode consideres, L'ouvrage donne, en effet, bien plus que Ie titre ne pourrait laisser croire. Bien entendu, ce que ron attend -les revoltes et la reaction du pouvoir -s'y trouve, mais, au-dela, c'est un veritable portrait de la c1asse dirigeante byzantine que dresse I'auteur. Disons tout de suite que Ie lecteur qui chercherait les revoltes populaires sera quelque peu decu ; l'auteur etudie bien Ie peuple de Constantinople dans « les assises territoriales de l'opposition aux autorites », mais pour souligner la faible part qu'iljoue, au moins comme initiateur, sinon comme masse de manceuvre, surtout a partir de l'avenement des Comnenes. Le sujet meriterait peut-etre d'etre repris, notamment pour expliquer cette perte d'importance, en liaison avec la politique tres hostile aux marchands et artisans menee par Alexis Cornnene. Mais les sources sont, il faut le reconnaitre, indigentes sur Ie sujet, car les ecrits, chroniques ou documents d'archives, sont le fait d'aristocrates, peu interesses par la foule et qui la meprisent ; quant aux autres types de sources, par exemple la sigillographie, dont J.-c. Cheynet est un eminent specialiste et qu'il utilise avec bonheur, ils proviennent par definition des fonctionnaires et des dignitaires lalcs et ecclesiastiques, La signification pejorative du terme demokratia est d'ailleurs analysee de facon tres judicieuse.
Saeculum, 60, 2010, p. 187-204.
Depuis deux ou trois décennies, l'histoire culturelle est à la mode, particulièrement dans l'historiographie française, au point qu'elle est devenue, pour certains historiens un peu rétifs, une « véritable tarte à la crème de l'histoire françaiseet pas seulement française » 1 . Pourtant, l'histoire culturelle « à la française », en même temps qu'elle produisait des oeuvres inédites qui bouleversaient la manière de faire de l'histoire, a développé une réflexion épistémologique sur son objet, sa nature, ses méthodes et son champ d'investigation 2 . En fait, la notion d'« histoire culturelle » ne correspond pas aux mêmes définitions ni aux mêmes approches selon la culture nationale dans laquelle on se situe (française, allemande ou anglo-saxonne, sans parler des autres …) : « histoire culturelle », Kulturgeschichte et Cultural Studies ne recouvrent pas exactement les mêmes réalités, non seulement à cause de traditions historiographiques différentes qui définissent différemment leurs objets d'étude et leurs problématiques historiques, mais aussi parce que les termes « culture », Kultur et Culture ne correspondent pas nécessairement à la même chose chez les uns et chez les autres 3 . Même en français, le mot « culture » recouvre de nombreuses acceptions, et il n'est pas sûr que l'on en retrouve systématiquement les mêmes d'une langue à l'autre, d'une culture à l'autre … On a d'abord une définition philosophique, qui distingue l'existence humaine d'un état de nature, avec des signes distinctifs et des marques symboliques, des systèmes de fonctions et de pratiques, des systèmes d'appropriation collective et des états de « civilisation »: en ce sens, tout ce qui est un phénomène d'origine humaine ou qui touche à l'humain peut être considéré comme « culturel ». Naturellement, une telle définition ne permet pas de comprendre ce qu'on entend par « histoire culturelle », étant donné que l'histoire a précisément pour objet l'étude et la compréhension des sociétés humaines du passé, et que rien de ce qui est humain ne sort de son champ d'investigation. On a ensuite une définition plus « classique » et « éclairée », qui ramène la culture à un acquis, un processus au cours duquel le sujet pensant sollicite et enrichit les facultés de son esprit (par exemple quand on parle d'une personne « cultivée » ou qui a « de la culture »).
Entre histoire et sociologie [Une perspective constructiviste appliquée à l'émergence des collèges et de la bourgeoisie]
Comment au 19eme siècle la question sociale se pose, En France mais aussi ailleurs en Europe. la question sociale en Europe au politiques sociale. Cette question sociales émerge en même temps que les problèmes sociaux liés a l'industrialisation. Et dans la plupart des pays industrialisé, il y a une obsession vis a vis de cette question sociale. Cette question arrive au terme d'un étape de l'industrialisation qui c'estfaite dans un contexte libéral, vers 1830 pour la France, plus tot pour l'Angleterre. Et en 1880 pour les pays germanique, et pays d'Europe centrale, ainsi que le nord de l'ita et de l'esp. L'industrialisation y est différente et décalé dans le temps. Cela a engendré une réorganisation du travail, passant de petite a tres grande unité de travail. Générant une classe sociale particulières, les travailleurs, ouvriers, prolétaires. Ils sont salarié, et non pas de capital. Cette industrialisation a nescessité des grands déplacement dep opulation, soit intra, a l'interieur d'un pays, soit d'une région, soit au seins d'un continent. Les migrations sont importantes durat ce 19eme, ellles sont aussi nourrit par la révolution industrielle qui fournit le train le bateau, la main d'oeuvre se déplace en masse. Il y a aussi une urbanisation, très importante en GB dès le 19eme, avec la constitution de ville industrielle de tres grande taille, ou avec un réseau de plus petite ville comme cela c'est produit en France. Ce déracinement professionel, environementale, de tout ces ruraux, occasionne des bouleversementns qui ne sont pas forcément bénéfique pour cs populations, de plus l'industrialisation génère le travail des femmes de manières plus importantes, elle travaille hors du milieu familial pour etre salarié a leur tour. Même processus pour les enfants. Les conditions de travail et de vie sont loins d'être facile, et que ce soit en terme de temps de travail, de salaire, de santé, la vie est dur, et génère de l'insatisfaction et de paupérisation. Qui est le phénomène marquant de ce 19eme. A ces difficulté de travail, s'ajoute des conditions difficile pour le longement, la nourriture ETC... L'industrialisation génére une urbanisation peu canaliser, et précaire bien souvent. Cette précarité nouvelle pour beaucoup de gens, lié a ces mutations brutale, génère un danger social qui est perçu par beaucoup de gens. En plus ce dev indu se fait en meme temps qu'un certaiins nombre de crise, dans les années 1840, il y a une crise importante en France, une recession industrielle, et boursière. Dans les années 1880 grande crise européenne avec une chomage importante donnant lieu a des manifestations. La craitne de l'effritemment sociale s'accentue. La question social englobe dans de nombreux pays, la question ouvrières, sens en prendre le meme terme, en all le terme all est celui ci. En Italie, on parle de question rurale, car le pb est celui de la main d'oeuvre rurale, dépendant de grand propriétaire, les ouvriers agricoles souvent acculé a la misère par des salaires très bas, sont obligé soit d'immigrés, soit de se lancer dans des revendications (socialisme,, anarchisme, communisme.) Tout ces pb éco et sociaux, alerte d'une part certaines élites économiques, sociales, politiques, aussi les philantropes, mais aussi des gens qui veulent changer la société comme les anarchiste, les socialistes, les communistes. Cette question interroge aussi des médecins des économisstes et qui vont par le biais de l'enquete rendre compte de cette situation sociale. Les années 1830 marque le début des premières enquête. En GB et FR de manière simultanée, alors que la GB est plus avancé dans sont industrialisation, car les Whigs arrive au pouv, marquant le début de l'age de réforme qui met en place de nombreuse enquêtes, notemment autour de Chadwick, enquête sur la pauvreté, les prisons, le travails des enfants, etc... Et les lois voté dans les années 1830 sont adossés sur ces enquête. C'est une commande de la courrone pour réformer. En France le système est diff, les premières enquete émerge au meme moment que l'industrialisation, et les enqueteur sont soit envoyer par l'académie des sciences morales et politiques. (exemple de Willermé, qui enquete lui meme, et il fait un cri d'alarme, il dénonce le travail des enfants, il dénonce aussi l'habitat, et les situations de vie catastrophique, la nourriture, l'alcolisme, il parle de la prostitution, il essentialise les caractéristique de l'ouvrier avec l'imprévoyance.) => On dénonce donc le paupérisme, on analyse les ouvrier dans leur travail, leur famille. Dans le but d'établir un diagnostic juste et scientifique pour réformer le libéralisme. On ne remet pas complètement le capitalisme en question, on cherrche a l'aménager, l'améliorer. Certains font ça au nom d'une idéologie, le socialisme, avec Ange Guépin. Il dresse des cartes géographique, avec l'habitat, les lieux de travail, les conditions sanitaires, etc... On parle pas encore de question sociale, mais
Rares sont les historiens qui ne se posent des questions sur le rapport entre le passé et le présent par rapport à leur travail. Même quand cela se fait d'une manière indirecte ou subconsciente, la recherche d'un passé précis, qui se réalise dans un présent précis, forme déjà un pont entre deux époques, deux sociétés, deux civilisations. Par la méthode de son travail, l'historien s'avère être un moyen de liaison qui rend accessible le passé pour le présent, et actualise ainsi le premier au profit du dernier. Cette contribution veut analyser de plus près la manière par laquelle cette liaison se forme en cherchant un modèle satisfaisant pour l'historien qui travaille dans un monde qui se déclare «post-modern». Plus précisément, la question que nous voulons examiner dans cette contribution est la suivante : qu'est-ce que l'historien peut apporter par son travail dans un monde où l'intérêt pour le passé est défini en tant que partie de l'enjeu du pouvoir ?
Revue De Synthese, 1993
Jean-Claude CHEYNET, Pouvoir et contestations aByzance . Ed. Centre de recherches d'histoire et de civilisation byzantines. Paris, Publications de la Sorbonne, 1990. 16 x 24, 523 p., ill. en coul., index (« Byzantina Sorbonensa », 9). L'histoire sociale de l'Empire byzantin a accumule un certain retard par rapport a l'etude des autres champs de civilisation de la meme epoque ; avec Ie livre de J.-c. Cheynet, elle Ie rattrape largement pour le sujet et la periode consideres, L'ouvrage donne, en effet, bien plus que Ie titre ne pourrait laisser croire. Bien entendu, ce que ron attend -les revoltes et la reaction du pouvoir -s'y trouve, mais, au-dela, c'est un veritable portrait de la c1asse dirigeante byzantine que dresse I'auteur. Disons tout de suite que Ie lecteur qui chercherait les revoltes populaires sera quelque peu decu ; l'auteur etudie bien Ie peuple de Constantinople dans « les assises territoriales de l'opposition aux autorites », mais pour souligner la faible part qu'iljoue, au moins comme initiateur, sinon comme masse de manceuvre, surtout a partir de l'avenement des Comnenes. Le sujet meriterait peut-etre d'etre repris, notamment pour expliquer cette perte d'importance, en liaison avec la politique tres hostile aux marchands et artisans menee par Alexis Cornnene. Mais les sources sont, il faut le reconnaitre, indigentes sur Ie sujet, car les ecrits, chroniques ou documents d'archives, sont le fait d'aristocrates, peu interesses par la foule et qui la meprisent ; quant aux autres types de sources, par exemple la sigillographie, dont J.-c. Cheynet est un eminent specialiste et qu'il utilise avec bonheur, ils proviennent par definition des fonctionnaires et des dignitaires lalcs et ecclesiastiques, La signification pejorative du terme demokratia est d'ailleurs analysee de facon tres judicieuse.
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Annuaire de l’EHESS. Comptes rendus des cours et conférences, 2002
Pourquoi étudier le Moyen Âge ? Les médiévistes face aux usages sociaux du passé. Actes du colloque tenu à l’université de São Paulo du 7 au 9 mai 2008, dir. D. MEHU, N. De BARROS ALMEIDA, M. CANDIDO DA SILVA, Paris, Publications de la Sorbonne, 2012, p. 93-122, 2012
Etnografías Contemporáneas, 2016
Revue d'Histoire des Sciences Humaines, 2005
Revue européenne des sciences sociales, 2002
Le Laboratoire des sciences sociales. Histoires d'enquêtes et revisites, Paris, Raisons d'agir, 2018
Revue d'histoire de l'Amérique française, vol. 64, no 1, p. 91-102
Genèses. Sciences sociales et histoire, 2019