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Nous allons raconter en 12 pages comment, dans la Bible, il est souvent question de documents écrits, parfois gravés ; et comment une part de ces documents finit par constituer la Bible elle-même. Nous regardons donc les livres bibliques sous l’angle littéraire, avec un intérêt particulier pour la constitution progressive de ce livre-monument qui s’auto-édifie à mesure qu’on le lit et qu’il déroule son histoire. On trouvera à la fin (p. 13-14) un Aide-mémoire sur les livres qui composent la Bible, et (p. 15-18) un Catalogue des occurrences du mot ‘livre’ (ou d’autres analogues) dans la Bible.
Pardès, 2011
Distribution électronique Cairn.info pour In Press. Distribution électronique Cairn.info pour In Press. La reproduction ou représentation de cet article, notamment par photocopie, n'est autorisée que dans les limites des conditions générales d'utilisation du site ou, le cas échéant, des conditions générales de la licence souscrite par votre établissement. Toute autre reproduction ou représentation, en tout ou partie, sous quelque forme et de quelque manière que ce soit, est interdite sauf accord préalable et écrit de l'éditeur, en dehors des cas prévus par la législation en vigueur en France. Il est précisé que son stockage dans une base de données est également interdit. Article disponible en ligne à l'adresse Article disponible en ligne à l'adresse https://www.cairn.info/revue-pardes-2011-2-page-113.htm Découvrir le sommaire de ce numéro, suivre la revue par email, s'abonner... Flashez ce QR Code pour accéder à la page de ce numéro sur Cairn.info.
Le Livre de Job de la Bible Historiale
Genèse, chapitre 1 (suite) Dans un premier commentaire, nous avons vu que la création est une révélation, un dévoilement à partir d'un état primitif caractérisé par l'informe, l'indiscernable et l'obscur (Gn 1,1) plutôt qu'une fabrication à partir de rien. La parole d'Elohim « Qu'une lumière soit » fait apparaître d'abord une lumière dans les ténèbres. La nomination en jour et nuit de la lumière et de la ténèbre inscrit leur séparation dans le langage. En ce jour unique (et non premier), nous assistons à une opération qui figure l'origine d'un monde qui peut faire sens, du fait d'avoir été d'abord « parlé » par celui que le texte nomme Elohim. 1 6 Elohim dit : « Qu'une voûte soit au milieu des eaux : elle est pour séparer les eaux des eaux. » 7 Elohim fit la voûte. Il sépara les eaux au-dessous de la voûte des eaux au-dessus de la voûte. C'est ainsi. 8 Elohim appela la voûte : « Cieux. » Et il y eut un soir et il y eut un matin : jour deuxième.
2003
L´ensemble communement designe sous l´appellation de manuscrits de la mer Morte se compose en realite de deux groupes bien distincts : d´une part, les textes a caractere essentiellement litteraire provenant des onze grottes de la communaute religieuse de Qumrân; de l´autre, les textes a caractere officiel et juridique que l´on a trouves dans six grottes des alentours de Qumrân, notamment le wadi Daliheh (1), le Nahal Hever (2) (wadi Khabra), le Nahal Se´elim (wadi Seyal), le Nahal Mishmar, Kirbet Mird (3) et le wadi Murabba´ât (4). Il convient d´ajouter les fragments bibliques et les ostraca que la forteresse de Massada nous a livres.
VECHIUL TESTAMENT – TRADIȚIE ȘI (POST)MODERNITATE, 2023
The expression “the book of life” can be immediately connected with a range of biblical texts as Ex 32:32-34; Ps 69:29; Dn 12:1; Lk 10:20; Phil 4:3; Hebr 12:23 and Rev 3:5; 13:8; 17:8; 20:12.15; 21:27. Along with other known texts from the intertestamental literature, with the discovery of the Dead Sea Scrolls we learned of the existence of texts which present this expression. Given that a similar formula has been identified in other non-biblical texts (notably two from the Dead Sea Scrolls, 4Q504 1-2 vi 14 and 4Q318 31 8), that these compositions provide a specific context and that potentially higly interesting connections can be made to the book of Revelation, I propose a crossed analysis between Dn 12, the Qumran texts, the second temple literature and the last book of the Bible. Could it be that this expression travelled through the ages before receiving its most evolved form and meaning in John’s Apocalypse? With this question in mind, this comparative analysis may facilitate our understanding of the meaning of this expression not only in the Qumran texts but also in the New Testament.
TEOLITERARIA - Revista de Literaturas e Teologias, 2020
La durée (de Jésus-Christ) : le temps et le seuil. L'un et l'autre Testament, un acte de lecture qui unifie. A duração (de Jesus Cristo): o tempo e o limiar. Um e Outro Testamento, um ato de leitura unificador.
L'étude, sur la longue durée, identifie les modes de lecture de la Bible par les pèlerins de Terre sainte: lecture à voix haute ou intérieure; lecture liturgique, archéologique ou symbolique. Elle contribue à montrer, en particulier au XVIe s., ce que réprésente la Bible dans la pratique catholique du pèlerinage
Is the narrative logic of the Bible solely related to its episodes or can it be observed in the sequence of the episodes? This article shows that there is certainly a «long term drama» in the Biblical corpus. After a presentation of the narrative culture which fills Scripture (especially in the «Historical» Psalms), this study demonstrates the ways and means of the macronarrative in the bible. As one reads the Bible, going from episode to episode, one moves forward in a temporal sequence underpinned by a causality which cannot be reduced to that of man but which is in constant interaction with it. La logique narrative de la Bible est-elle uniquement liée aux épisodes, ou s’observe-t-elle également dans la séquence de ces épisodes? Il y a bel et bien, manifestent ces pages, un «drame au long cours» dans le corpus biblique. Après une présentation de la culture du récit qui habite les Écritures (notamment dans les Psaumes «historiques»), l’enquête manifeste les voies et moyens de la macro-narrativité biblique. S’avancer dans le récit de la Bible, d’épisode en épisode, c’est progresser dans une séquence temporelle sous-tendue par une causalité irréductible à celle des hommes, mais en constante interaction avec celle-ci.
Politique africaine, 2014
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Quelle est l’histoire de la Bible ? Comment sa version actuelle est-elle parvenue jusqu’à nous ? Qui sont les hommes qui ont participé à la transmission et à la réception de ses textes ? Qu’est-ce qui fait d’elle un livre vivant, qui n’a jamais cessé de résonner dans l’histoire de la civilisation ? C’est à ces questions que cet ouvrage se propose de répondre, tout au long d’un parcours à travers les interprétations que les Écritures ont suscitées dans le bassin méditerranéen, depuis les origines jusqu’au xve siècle. Il fait entrer le lecteur dans un monde où la Bible n’est pas encore un monument figé de la littérature, mais un ensemble vivant de textes qui, comme tel, appelle à une « interprétation infinie ». Depuis les rédacteurs de midrash jusqu’aux Pères de l’Église, en passant par les interprètes de l’époque abbasside et les théologiens byzantins, ce sont les exégèses chrétienne, juive et musulmane qui sont traitées conjointement. Chaque chapitre a été rédigé par un ou plusieurs spécialistes et comporte, outre un exposé théorique d’ensemble, de nombreuses illustrations, des encarts, des notes marginales ainsi qu’une bibliographie. Avec la collaboration de : Benoît Gain, Bernard Meunier, Bernard Outtier, Cyrille Aillet, Dominique Bertrand, Dominique Gonnet, Guillaume Bady, Guy Lobrichon, Jacques-Noël Pérès, Jean Massonnet, Jean Reynard, Jean-Noël Guinot, Judith Kogel, Laurence Mellerin, Laurent Basanese, Marie-Gabrielle Guérard, Marie-Hélène Congourdeau, Paul Mattei, Paul Payan, Philippe Luisier, Smaranda Marculescu, Sumi Shimahara https://www.editionsducerf.fr/librairie/livre/18190/lectures-de-la-bible-ier-xveme-siecle
Revue Théologique de Louvain, 2002
Vacarme, 2001
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Le mot « Livre », dans le Coran, est mystérieux, auto-réferentiel et surtout polysémantique. Le Livre coranique, en effet, se définit, lui-même et ce dans une auto-référentialité tout anachronique puisque cette auto-désignation ne pouvant qu’être, postérieure à sa compilation ayant eu lieu lors du Califat d’Uthman. De plus par plus de vingt fois, le Coran se dit être uniquement et essentiellement un « Rappel, une récitation ». et la tournure négative est fréquente dans cette auto-définition. Le mot de rappel est un pilier coranique puisque la racine dhāl kāf rā est répétée trois cent fois et ce souvent, en référence aux versets récités, psalmodiés par le prédicateur identifié à Muḥammad Q7/2, Q11/114, Q29/51 . Cette racine est d’ailleurs, le nom du lectionnaire-dictionnaire syriaque : le dhukrana. Le Coran ne contient donc, selon lui-même, rien de nouveau par rapport à sa référence : le kitab de vérité qui ne peut désigner que la Bible. Le verset Q69/48 déclare : « Ceci est un rappel pour les pieux ». Quant au terme récitation, très fréquent dans le Coran, il inclut évidemment une notion d’antériorité de textes liturgique et une notion de rappel – versets Q75/17 et 18 : « Nous le récitons », « suis sa récitation », « la façon de le réciter » ; verset Q73/20 : « Récitez… ». Cette récitation nocturne est reliée parfois au champ sémantique du combat et du chemin d'Allah. La problématique que nous soulevons ici prend une tournure inhabituelle pour le christianisme occidental sauf si on le considère comme une activité liturgique. Pour Saint Éphrem, le Livre est naturellement l’habit du Verbe. Il considère l'Écriture comme le vêtement du Verbe divin : « La plénitude vint et se fit un habit des symboles tissés par le Saint-Esprit ». Ainsi l'étrangeté du vocable yatlū , traduit par « réciter des signes », plus de soixante fois, aurait naturellement un sens liturgique syriaque ou rabbinique (lectio divina) ? Dans ce cas-ci, la « Parole » doit être sans cesse récitée publiquement, dans un sens spirituel araméen de préfiguration du Salut. Si on continue la phrase – « réciter des signes pour purifier » –, on rejoint cette notion de plénitude du Verbe, cachée dans la préfiguration et dévoilée dans l'Écriture. Ainsi, grâce aux sens araméens des vocables arabes et à saint Éphrem, on comprend la portée du mot kitab. Mais alors le mot kitab ne peut se référer en aucun cas au Coran non compilé et non édité au format livre avant la fin du septième siècle. D’ailleurs, le Verbe-kitab est duel puisque le Coran renvoie explicitement et sans cesse à un autre Coran : « Voici les versets du livre et un Coran évident » (Q15/1), « un exposé détaillé du Livre ». La Bible ne parle jamais d'elle-même. Si le Coran parle d'un Coran en arabe, c'est donc qu'il y en a un autre qui est constitué des versets d'Allah, lus nuit et jour, dans de fonction liturgique d’une communauté contemporaine de Muhammad. Évidemment, celle-ci ne peut en aucun cas désigner celle des proto-musulmans, pas encore assemblés en communauté, ni encore fidèles aux saintes lectures nocturnes -ces proto-musulmans étaient déjà bien assez occupés à guerroyer. Par suite, est-ce le kitab- Torah , le kitab queryana que cette communauté psalmodie ? On ne peut que s’interroger sur cette insistance à la récitation du Coran en cours de « descente » et la trop grande proximité temporelle d’une récitation avec le temps de la prophétie. Ne témoigne-t-elle pas seulement d'une observation des pratiques liturgiques syriaques qui été récitées publiquement ? Ou d'une résurgence liturgique d'une communauté issue du rabbinisme ? Pour que la « récitation » du Qur’an ait une fonction de ralliement public ou de commémoraison il faudra attendre des décennies, le temps que la « révélation » et l’édition soit achevée. Le témoin le plus intéressant de ces mises en scène du kitāb « qui descend » est très certainement le DAM 27 qui, dans sa recension différente et réduite par rapport à la vulgate et qui, n’est pas chargé, comme nous le verrons, de ces innombrables et anachroniques références au « nouveau kitāb en descente », toutes auto-référentielles. Toutefois, cette recension dépouillée possède les références au kitāb Torah et au kitab-zabour qui commémore l’Alliance mosaïque. . Du reste, cette hypothèse de pluralité est bien confirmée par le récit d’Allah sur ce don scripturaire : « A chaque fois que je vous accorderai un Livre, dit Allah. » Ce sont donc tant les contours sémantiques, pluriels et auto-référentiels, que les graphies variables du ductus kitāb et qur’an que les localisations de ces termes, qui seront l’objet de notre attention, toujours dans cette optique de convoquer les témoins matériels de signification.
Poffet (dir) La Bible: le livre et l'histoire, 2006
Le questionnement historique en exégèse "…des fois, la pire des choses qui peut arriver aux questions, c'est la réponse" Romain Gary Tout paraissait si simple! L'exégèse nous avait appris à reconnaître les genres littéraires, à faire la part de la création artistique et celle de la véracité historique. Nous savions, bien sûr, que la Bible, livre de foi, n'avait pas pour but de nous apporter une image factuelle des événements passés. Mais nous savions aussi que, même derrière les mythes et les légendes, les écrits bibliques s'enracinaient dans une réalité historique. Si nous étions dans l'incapacité d'atteindre les événements dits fondateurs dans leur objectivité, encore moins d'en faire un rapport historique, ou de rédiger la biographie des grands personnages bibliques, nous avions la conviction tranquille que les écrivains inspirés n'avaient pas tout puisé dans leur imagination et que, globalement, la Bible était 'historique'. L'historicité n'était pas seulement celle, indéniable, des écrivains mais celle aussi de l' 'histoire' qu'ils racontaient. La découverte et l'exploitation des écrits sumériens, égyptiens, akkadiens, hittites, ougaritiques enracinaient bien la Bible dans l'histoire et les cultures de l'Ancien Orient. L'historicité de la révélation biblique s'en trouvait affinée et confortée à nos yeux. Les explorations archéologiques et géographiques entreprises par Albright, Abel, Vincent, de Vaux et d'autres nous redonnaient confiance dans la Bible comme source d'informations sur le passé d'Israël. Un moment décontenancée par les études du libéralisme allemand mais libérée enfin du carcan fondamentaliste par l'encyclique Divino Afflante Spiritu, l'exégèse catholique, à la fois savante et croyante, retrouvait son souffle. La Bible disait vrai.
Cadernos De Traducao, 2003
Il s'agit de comparer trois traductions contemporaines du Qohélet biblique (l'Ecclésiaste) dont l'objectif, à l'aide de l'examen des paratextes (préfaces, auto-commentaires) et d'une analyse traductologique (sémio-poétique) qui tienne en compte d'autres paramètres tels que l'organisation et l'écriture propres à chaque traducteur, le paradigme de leurs traductions, le public auquel il s'adresse, est de déterminer l'horizon d'attente de chaque traduction (contexte religieux, moderne, extrême contemporain) et d'aboutir à une meilleure compréhension de chaque traduction au moyen de la comparaison. La première partie de l'article est consacrée donc à une présentation diachronique de la Bible, l'histoire de sa constitution (en plusieurs étapes) jusqu'à sa fixation au 1 er siècle ap.J.-C., ainsi qu'à sa composition hétérogène (les différents styles et textes qui la composent) et la prédominance progressive des textes dits de sagesse auxquels appartient le Qohélet et qui manifestent une haute teneur énimagtique, voire poétique. Le problème du parti-pris des traductions est ensuite envisagé compte-tenu de l'impossibilité d'une traduction littérale (pour des raisons linguistiques concernant la langue hébraïque, les signes voyellés, la présence de « calligrammes »). Dans ce cas, les traductions françaises ont le choix être la traduction savante, herméneutique (La Bible de Jérusalem), la traduction hébraïsante (André Chouraqui) ou la transposition poétique (Henri Meschonnic et Jacques Roubaud, différemment). La traduction brésilienne d'Haroldo de Campos ainsi que ses commentaires servent d'élément de comparaison, sinon de contraste avec les dernières.
Interacoes Cultura E Comunidade, 2011
Le Monde de la Bible 243 décembre 2022-janvier 2023, 2022
Quand la Bible rencontre les Slaves 54 l Le Monde de la Bible l 243 55 ... ou bibles des pauvres Les bibles illustrées Les premières bibles illustrées sont imprimées en Russie dans la seconde moitié du XVII e siècle. S'inspirent-elles des bibles occidentales apparues plus tôt ? Quels thèmes, figures, supports et langues utilisent-elles ?
cles et la justification par la foi ? En quoi l'élément mystique qui accompagne de façon discontinue les créations de l'esprit se distingue-til de la Coutume et de la foi qui assurent la continuité d'une tradition ? Le sentiment religieux n'a rien qui l'apparente à la nature d'un projet, mais, comme l'art, il construit des formes vivantes à travers lesquelles se révèlent certains aspects durables de la condition humaine. Dans l'histoire des arts de vivre, l'analyse ne peut prétendre à autre chose qu'à éduquer la perception. Des rapprochements qu'il pourra faire entre les divers chapitres de ce livre, chacun en tirera ses propres conclusions.
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