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1998, Kentron
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16 pages
1 file
Non Plus, 2012
Cet article a pour but l'étude de l'une des nombreuses réécritures faites par André Gide, celle du mythe de Thésée. Dans ce livre Gide propose une manière différente de lire un texte bien connu et lui accorde aussi son interprétation personnelle, tout en invitant son lecteur à faire de même et pas seulement avec les mythes. Le lecteur gidien doit être préparé à faire partie activement de ce qu'il lit et à ne pas accepter un rôle passif.
2006
Résumé/Abstract Ce livre illustre les différents visages sous lesquels se présente le mythe et convie le lecteur à réfléchir plus avant sur ce que l'écriture littéraire lui emprunte, en quoi elle reste en deçà du mythe ou nous porte au-delà de lui selon qu'il intervient sur le ...
Études rabelaisiennes, 2019
Un Physetère contre la lecture du monde, ou l'aporie herméneutique démystifiée Lecture des chapitres XXXIII et XXXIV du Quart Livre. Longtemps négligés par la critique, les chapitres du Quart Livre consacrés à la rencontre du « monstrueux Physetere » 1 (chap. XXXIII et XXXIV) font l'objet de commentaires approfondis dès la fin des années 1980, puis s'avèrent particulièrement propices à l'expression des divergences entre les deux principaux courants de l'herméneutique rabelaisienne. Si la belle monographie de Paul Smith permet en effet de franchir les perspectives strictement référentielles d'Abel Lefranc et de Povl Skarup, la dynamique interprétative ne s'intensifie vraiment qu'avec la lecture anti-allégorique de Michel Jeanneret 2 , qui ouvre les hostilités entre les « formalistes » et les « évangéliques », pour reprendre les catégories de Tristan Vigliano 3. Aux yeux des premiers, la mise à mort de l'animal, dans sa violence facile, s'apparente à la démystification d'un monstre de nature 4 ; elle relève d'un jeu intertextuel érudit, parodique, affranchi de toute dimension allégorique. Pour les seconds, le dégonflement du Physetère à coups de dards apparaît à plus hault sens comme une victoire, en général subversive, sur l'anticaritas 5 , l'ichtyophagie 6 , les querelles doctrinales 7 , ou sur une cible que le lecteur demeure libre de décider 8. Durant une dizaine d'années, les deux camps se rendent coup sur coup, souvent de manière répétitive, laissant le pauvre Rabelais « entre l'enclume & les marteaulx » 9 , comme Pantagruel entre Quaresmeprenant et les Andouilles. Il s'agira ici de dépasser cette polarisation et de proposer de nouvelles pistes interprétatives qui puissent redonner souffle à ce Physetère, qui reste bien énigmatique. De fait, ces deux courts chapitres (trois, si l'on inclut le chapitre XXXV où le monstre est dépecé) posent encore plusieurs problèmes, notamment parce qu'ils sont très différents de ceux qui les entourent : Pantagruel est redevenu le géant qu'il avait en partie cessé d'être, il n'a plus recours à la prière et s'autorise même un calembour avant de céder à la violence d'une exécution étrangement symétrique. Notons par ailleurs que le Physetère est un monstre qui s'apparente davantage au Tarande de Medamothi-en ce qu'il est un animal merveilleux que l'on retrouve aussi chez Pline 10-qu'à l'Idée de Mardigras. Ce qui expliquerait pourquoi, contrairement à l'épisode de la tempête, l'événement n'est ni interprété ni discuté par l'équipage de la Thalamège : à première vue, il ne charrie pas la même dimension symbolique. Ces quelques pages détonnent donc et ne se laissent pas lire aisément ; le fait que la critique s'y soit si fortement divisée devrait inciter à les appréhender d'un oeil d'autant plus attentif. Mais à force de se concentrer sur chaque élément du débat, le chercheur risque de s'enfermer dans une dangereuse myopie critique. Afin de résister à ce piège, il m'a semblé salutaire d'ouvrir la focale et de 1François Rabelais, Quart Livre, in OEuvres complètes, éd. Mireille Huchon, Gallimard, « Bibliothèque de la Pléiade », 1994, p. 616. L'abréviation OC renverra dorénavant à cette édition critique.
L'esprit créateur, 57.4 (Winter 2017), 2017
Présentation du numéro de la revue.
Kernos, 1998
Déméter et le prytanée d'Éphèse Sans atteindre la puissance et le prestige de la grande Éphésia, Déméter était sans conteste une divinité très chère aux Éphésiens, qui lui avaient réservé une place de choix au sein de leur panthéon. Particulièrement révélateurs à ce sujet sont les liens qui unissaient la déesse au prytanée de la cité. La présence de Déméter au prytanée d'Éphèse est attestée par une série de textes épigraphiques. Tous datent du Principat, ce qui ne surprend guère,. car la cité exhumée jusqu'à présent est surtout l'Éphèse romaine. Cependant, on verra que l'une de ces inscriptions nous renseigne sur une époque antérieure à Alexandre. Notre documentation porte donc sur deux périodes très éloignées l'une de l'autre. Notre but est d'essayer de définir la fonction et la place de Déméter au sein du prytanée pour chacune de ces deux époques, de mettre en évidence les changements survenus de l'une à l'autre, et d'en proposer certains éléments d'explication. Le prytanée d'Éphèse! était situé au centre de la cité, sur le côté nord de l'agora d'État-appelée ainsi par opposition à l'agora marchande. Les vestiges actuels sont ceux d'un édifice construit sous le règne d'Auguste et plusieurs fois transformé, en particulier sous les Sévères, dans la première moitié du me siècle ap. J.-c. Apparemment, le prytanée antérieur ne se trouvait pas au même endroit, et l'on ignore encore son emplacement. Le premier document à considérer est une loi sacrée sur les devoirs du prytane, magistrat éponyme d'Éphèse 2. En voici la traduction:
Kernos, 2002
Centre international d'étude de la religion grecque antique Édition imprimée Date de publication : 1 janvier 2002
2021
La tradition shi'ite duodécimaine fait très fréquemment référence à des concepts philosophiques et mythologiques qu'il s'est agi, via une étude ethnographique à découvert au sein de la communauté parisienne al-Khoei, de mettre en exergue. Plusieurs chercheurs versés dans cette littérature, notamment H. Corbin, Ch. Jambet, M. A. Amir-Moezzi, P. Geay, etc., ont relevé le caractère hautement mythologique de certains énoncés de la tradition islamique. Il s'est agi ici, en s'appuyant sur les travaux de M. Müller, G. Dumézil, M. Eliade, etc., de comparer lesdites données avec les religions dites abrahamiques et même plus largement avec l'hindouisme et la philosophie hellénistique. L'on s'aperçoit alors que, d'une certaine façon, chaque tradition hérite d'un corpus qui, dans la forme, diverge, mais exprime des concepts souvent similaires, notamment ceux qui ont trait à la lumière prééternelle, l'Homme premier, le Juste, Pilier du Monde, l'échelle céleste, etc.
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Studia Oecumenica Frigurgensia 50, 2008
حوليات التراث, 2019
Histoire Urbaine, 2008
Présence de Lucain, Caesarodunum, 2016
Bérénice, Rivista semestrale di studi comparati e ricerche sulle avanguardie, 2018
Université de Paris IV-Sorbonne, 2007
Journal of Ancient Philosophy, volume VIII, numéro 1, 2014, pp. 76-104.
Cahiers de recherches médiévales et humanistes, 2011
Bernard Collette, « ‘L’âme ne pense jamais sans phantasma’. Lecture plotinienne de la noétique d’Aristote », Revue de philosophie ancienne 21, 2003, p. 115-135.
Outre-Terre 45, 2015
La Revue pour l’histoire du CNRS, 2009
Chronozones (Bulletin des sciences de l'Antiquité de l'Université de Lausanne), 2018
Revue de philosophie ancienne, volume XXXI, numéro 2, 2013, pp. 120-147.