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Toute recherche doit (ou devrait) donner lieu à une publication. Dans ce chapitre, je présente brièvement le contexte qui amène à privilégier les publications dans des revues à comité de lecture. Je me focalise ensuite sur le processus d'écriture, puis sur le contenu d'un article de recherche. Enfin, je conclue sur une étape souvent négligée : celle de la diffusion de ses propres travaux.
La culture et ses dépendances
Politique culturelle : le succès d'une catégorie floue Contribution à une analyse des catégories d'intervention publique En janvier 1996, le ministre de la Culture français, Philippe Douste-Blazy, propose à Jacques Rigaud, directeur de cabinet de l'un de ses prédecesseurs-Jacques Duhamel, ministre des Affaires culturelles de 1971 à 1973-de présider une commission consacrée à la «refondation de la politique culturelle de l'Etat». Le temps n'est en effet plus aux appels à la constitution d'une forme nouvelle encore à inventer-«pour une politique culturelle» 1-mais désormais au retour sur les «fondements» d'un «modèle» (ce sont les mots du ministre) établi depuis les débuts de la Ve République : «pour une refondation de la politique culturelle» 2. Re-fonder : le terme employé dit à lui seul que la politique culturelle est désormais ancrée dans une «tradition» d'intervention publique. Et de fait, la politique culturelle a, en France, accédé au rang de réalité socialement attestée. Qu'un sondage d'opinion à ce sujet puisse être administré, et ne recueille qu'une très faible proportion de non-réponse en constitue, à sa manière et entre mille autres possibles, un indice 3. Mais la constitution de la commission dite de «refondation» révèle également autre chose. Elle témoigne aussi de ce qui, à l'analyse, apparaît comme une constante de l'intervention publique en matière culturelle : une incertitude persistante quant à son «fondement», ses objectifs, voire son objet même 4. La «commission Rigaud» de 1996 pourrait bien ainsi être la dernière manifestation en date de la double face de la politique culturelle en France : d'un côté, cette politique est effectivement objectivée dans des institutions, des rôles sociaux, des discours ; de l'autre sa définition est un perpétuel recommencement. Cette double face incite à l'analyse. Près de quarante ans après l'objectivation institutionnelle de cette politique dans un ministère des Affaires culturelles, l'interprétation anthropomorphique d'une indétermination liée à la «jeunesse» ne saurait suffire. Pas plus d'ailleurs que ne saurait suffire une interprétation lexicographique qui, en rabattant le problème de l'institutionnalisation des politiques de la culture sur la polysémie du mot culture 1 Cette expression sert de titre à un grand nombre d'écrits, au moins jusqu'à la fin des années 1960. Cf. par exemple CHARPENTREAU Jacques, Pour une politique culturelle,
2 0 0 8 Prévalence et facteurs socio-économiques associés aux problèmes d'alcool en population générale en France
2016
Au nom de l'équipe du projet, je tiens à présenter mes plus vifs remerciements à la commission des fouilles du Ministère des Affaires Etrangères et du Développement International pour son soutien scientifique et financier au projet franco-mauritanien CUPRUM. Je remercie plus particulièrement madame Catherine Delobel pour son aide précieuse lors de la constitution du dossier et ses réponses et conseils à mes demandes, parfois candides. Je présente mes plus chaleureux remerciements à Monsieur l'Ambassadeur de France, Joël Meyer et Monsieur le Conseiller de Coopération et d'Action Culturelle, Raphaël Malara, Monsieur l'attaché de coopération, Yves Mercier, Monsieur le chef du service économique, Valéry Alves, et l'ensemble de l'Ambassade de France pour leur aide dans la constitution du projet et leur appui diplomatique pour les prises de contacts.
Disponibilité : mardi de 13 h 30 -15 h 30 ou par rendez-vous ENP7308 | Étienne Charbonneau 1 DESCRIPTIF DU COURS
A raison d’un numéro par an, la Lettre de la Recherche de Bank Al-Maghrib constitue une fenêtre pour communiquer sur les principales activités de recherche réalisées par les économistes de la Banque. Elle présente une synthèse des articles et des documents de travail publiés par les chercheurs, des interviews sur des sujets d’actualité, des comptes rendus de séminaires et conférences, ainsi que des informations sur les manifestations à venir.
In Les pensées d'un homme-bureau, 2014
« L'intolérance à ce type d'horaire [travail de nuit, travail posté] est accentuée chez les personnes âgées … Aussi est-il important de ne pas l'imposer à cette partie de la population. » (A. Laville, 1993) Le présent essai, à l'appui d'un raisonnement actuariel, se porte en faux contre cette préconisation : le travail posté doit être imposé en priorité à cette partie de la population.
1999
Bulletin d'information de l'IGN N°70Ce numéro présente les progrès de la recherche réalisée au cours de l'année 1 998 à I'IGN. Les sujets plus particulièrement traités concernent l'extraction de détails topographiques sur photos, la photogrammétrie et la radiométrie des capteurs aéroportés, les modèles numériques de terrain, la télémétrie laser, les représentations tridimensionnelles et l'adéquation aux usages des mesures de qualité et des métadonnée
MPA-level methedology course
Le cours Méthodes de recherche aborde des notions et des outils liés aux savoirs et aux savoir-faire relatifs au design et à la méthodologie de la recherche. Il aborde aussi toutes les dimensions menant à la conception d'un projet de recherche méthodique et rigoureuse liée au management public, aux politiques publiques ou en administration internationale. Enfin, le cours met l'emphase sur l'importance de poser un regard critique sur la qualité d'un rapport de recherche et de communiquer efficacement par écrit et oralement les résultats des recherches.
Résumé du traité de la noblesse de Belleguise et de quelques ordonnances, décrets édits concernant les recherches de noblesse en 1666.
pour des postulants à la recherche universitaire 2016
Koffi Christian N'da et Arouna Diallo Coordination Linda Zanfini D'où proviennent les inégalités en Côte d'Ivoire ? SEPTEMBRE 2020 N° 146
La Revue pour l’histoire du CNRS, 2004
Χαλεπῶς ἂν οἰκήσαιμεν ἐν Βυζαντίοις, ῞Οπου σιδαρέοισι τοῖς νομίσμασιν χρῶνται Nous aurions bien du mal à vivre chez les Byzantins, Où ils utilisent des monnaies en fer (Plato Comicus, v e s. av. J.-C.) Une monnaie de fer à Byzance ? Aux origines obscures de la cité, sans doute, mais non à l'époque impériale et byzantine, objet de prédilection de Cécile Morrisson, où elle a sans cesse étudié l'usage de l'or, de l'argent, du bronze et même du plomb, mais jamais du feret pour cause. Certes, c'est par sa médaille d'argent que le CNRS a tenu à reconnaître ses mérites. Pourtant, c'est bien une volonté de fer qu'il lui a fallu pour mener à bien le catalogue des monnaies byzantines de la Bibliothèque nationale, diriger son prestigieux Cabinet des médailles, puis le Centre d'histoire et civilisation de Byzance, pour éditer ou coéditer (non sans y contribuer largement) des ouvrages de référence aussi indispensables qu'Hommes et richesses dans L'Empire byzantin, Le monde byzantin 1 dans la « Nouvelle Clio », les Villages dans l'Empire byzantin, les Trésors monétaires byzantins des Balkans, l'Economic history of Byzantium, sans préjudice de plus d'une centaine d'articles ciblés sur tel aspect de la circulation monétaire ou de la vie économique et sociale à Byzance. Une telle bibliographie le prouve amplement, Cécile Morrisson a toujours conçu et pratiqué la numismatique non comme une discipline strictement technique refermée sur elle-même, mais comme une voie d'accès à la réalité historique la plus large dans une pratique vraiment pluridisciplinaire, en collaborant avec archéologues et philologues. De l'étude mécanique de la frappe des pièces byzantines à la synthèse sur l'histoire économique de Byzance en passant par l'analyse par fluorescence de l'aloi des pièces paléologues, de l'Afrique byzantine à la Syrie omeyyade, du monnayage axoumite à l'argent du Potosi, c'est la même curiosité et la même rigueur que l'on voit à l'oeuvre, cherchant jusque dans les plus petits détails techniques les indices révélateurs pour l'historienne qu'elle est. Ces accomplissements n'ont pas manqué d'être reconnus, par l'Académie des inscriptions et belles-lettres comme, la même année, par l'Académie d'Athènes, puis la Medieval Academy of America. Témoin du rayonnement international de son oeuvre, un point d'attache lui est cher entre tous : le département de numismatique du Centre d'études byzantines de Dumbarton Oaks à Washington, où elle continue à exercer les fonctions de Consultant for Byzantine Numismatics, dans la lignée du regretté Philip Grierson qui fut pour elle un ami autant qu'un maître. HOMMAGE À CÉCILE MORRISSON VI En France comme à l'étranger, Cécile Morrisson n'a cessé de cultiver collaborations et échanges de vues, d'animer de son énergie communicative des équipes et des entreprises collectives, fidèle au programme de Paul Lemerle par la variété des disciplines mises en oeuvre comme par l'unité de son projet historique. La diversité des auteurs et souscripteurs du présent volume est à la mesure de son rayonnement scientifique et personnel. Collègues, élèves, amis, tous ont voulu lui exprimer admiration et reconnaissance par cet hommage imprimé, lointain équivalent de la couronne d'or, ou modiolos, que l'Antiquité tardive réservait à ses empereurs. Τεῦξόν μοι στέφανον, χρυσὸν χαλκόν τε κεράσσας κασσίτερόν θ' ἅμα τοῖσι πολύκμητόν τε σίδηρον Forge-moi une couronne, en mêlant or et argent Ainsi que l'étain, et le fer si dur à travailler. (Anthologie Palatine XIV, 49) Mélanges Cécile Morrisson, Travaux et Mémoires 16, Paris 2010, p. 891-893.
La religion, qui exerce une influence considérable sur la population en Afrique noire, n'a pas souvent retenue l'attention de certains chercheurs. Porteuse de valeurs morales, de normes sociales, la religion affecte la vie de ses membres sur le plan comportemental, psychologique, ainsi que sur le plan physiologique. Beaucoup de chercheurs ne sont pas intéressés aux religions Africaines, tandis que d'autres ont nié qu'il y aait eu des religions en Afrique avant l'arrivée du Christianisme sur ce continent. D'aucuns faisaient entendre que le christianisme, en s'implantant en Afrique, s'était trouvé sur une terre vierge des religions. René Tabar s'étonne de voir qu'en 1986, était sorti un numéro de la Revue «Concilium» n° 203 qui avait pour thèmes: Le Christianisme parmi les religions contemporaines, qui avait ignoré complètement l'existence des Religions Traditionnelles Africaines. Pourtant, selon ce théologien, «un Africain qui se faisait baptiser, c'était un catholique de plus» 1 . En affirmant ceci, René Tabar voulait signifier que l'Africain qui recevait le baptê me appartenait à la religion catholique, tout en restant profondément marqué, dans son identité, par sa culture africaine, voire par sa religion traditionnelle. L'Africain est un homme profondément religieux et de plus monothéiste, contrairement à d'autres peuples qui avaient plusieurs dieux selon les différents secteurs de la vie.
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