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2015, Dictionnaire de la pensée écologique
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Les questions liées aux modifications anthropogéniques du climat, volontaires ou non, font partie intégrante de l'histoire de la pensée écologique et de la prise de conscience des dégradations environnementales. Ainsi peut-on trouver diverses allusions au rôle de l'homme dans la modification du régime des pluies dans la littérature antique et différentes tentatives d'explication (notamment religieuses) d'anomalies climatiques au Moyen-âge. Les archives historiques gardent par ailleurs la trace de différents indicateurs climatiques comme la date des vendanges, suivie en Europe depuis le 14 ème siècle, ou la date de floraison des cerisiers, conservée dans les registres japonais depuis plus d'un millénaire. L'un des premiers articles scientifiques répertoriés de l'époque moderne, essayant de comprendre les relations entre actions humaines et climat, est le fait de l'homme de science américain Hugh Williamson qui, en 1771, attribue le réchauffement observé des colonies nord-américaines à la déforestation.
Climat. Voilà un mot et une cause qui mobilisent ces derniers temps en Occident. Ce texte pose un autre regard sur le Climat global comme catégorie et comme problématique.
2021
Introduction Le point de départ de mon propos est une observation simple : au cours de la dernière décennie, la question du changement climatique a changé de statut. Quand je commençais à m’y intéresser dans le cadre de mes recherches, au milieu des années 2000, il s’agissait d’un sujet un peu exotique qui animait à peine plus qu’un petit cercle de chercheurs, militants, diplomates et professionnels de l’environnement. Depuis, l..
Modes pratiques, 2023
a revue Modes Pratiques est mise disposition selon les termes de la icence reative ommons ttri ution-Pas d tilisation ommerciale-Pas de Modi cation nternational illustration numérique © Aurore Kinzonzi Dans le cycle saisonnier de la vie culturelle new-yorkaise, l'exposition Are Clothes Modern?, inaugurée le 28 novembre 1944, constitue une de ces anomalies qui l'agitent et l'enrichissent à la fois. Elle détonne d'abord de (et par) son lieu : le Musée d'art moderne installé depuis 1939 dans ses nouveaux locaux aux lignes épurées de la 53 e rue. 1 Tandis que le Metropolitan accueille fréquemment des manifestations sur le vêtement 2 , c'est une première pour le MoMA, 3 qui attendra d'ailleurs 2017 pour renouveler l'expérience 4. Alors que le musée entend faire le point sur la modernité dans les différents domaines avec son cycle Introductory Series to the Modern Art, 5 l'exposition s'en distingue par la syntaxe de son titre ainsi que par la liberté et l'impertinence de son propos : non pas What is Modern Fashion Design? mais plus radicalement Are Clothes Modern?. « Probablement l'exposition de vêtements la plus provocatrice que New York ait connu depuis des années » de l'avis du Women's Wear Daily 6 , elle pointe « les flux et les reflux de la mode » et dénonce « les caprices de l'habillement », selon le New York Times 7. Le Herald Tribune remarque quant à lui que « les coutumes vestimentaires [y sont] ridiculisées » 8. En 1942, l'exposition Renaissance in Fashion du MET célébrait, avec une pointe assumée de chauvinisme, la scène américaine de la haute couture et le travail tout en sophistication et maniérisme de Sophie Gimbel, Mark Mooring, Nettie Rosenstein, Fira Benenson ou Valentina. Prenant à rebrousse-poil ce milieu largement représenté au vernissage, Are Clothes Modern? porte quant à elle une critique radicale du système de la mode, de la vitrine élitiste du sur-mesure à l'industrie du prêt-à-porter de masse. Ironiquement, un grand miroir en pied conclut l'exposition et renvoie chaque visiteur à son propre habillement : le smoking ou la robe de soirée, guindés et inconfortables, de rigueur le soir du 28 novembre, tout comme l'accoutrement courant, particulièrement codifié et genré, du public des autres jours, reflet d'un mode de vie dominant, toujours plus artificialisé, confiné tour à tour à l'habitacle de l'automobile, aux quatre façades du pavillon sur catalogue et au mur rideau du building climatisée. La mode climatisée Atours et détours de la modernité chez Bernard Rudofsky par Pierre Chabard La mode climatisée La mode climatisée
Anthropologie et Sociétés
Cet article questionne les processus d’anticipation et les registres temporels auxquels ils sont associés dans le problème de l’érosion du littoral. À partir d’une ethnographie de l’érosion côtière dans la région québécoise de la Côte-Nord, il analyse les rapports aux multiples logiques temporelles au sein des collectifs d’acteurs concernés, leurs conséquences en termes de production de connaissance sur l’érosion mais aussi leur implication dans le processus de « défamiliarisation » des riverains vis-à-vis du phénomène et de leur mode « d’habiter » le littoral.
Cahiers de géographie du Québec, 1975
Tous droits réservés © Cahiers de géographie du Québec, 1975 Ce document est protégé par la loi sur le droit d'auteur. L'utilisation des services d'Érudit (y compris la reproduction) est assujettie à sa politique d'utilisation que vous pouvez consulter en ligne.
Les mêmes observations, faites simultanément dans le réseau des stations dites "synoptiques", permettent l'identification des grands événements météorologiques dont la climatologie dynamique s'efforce d'expliquer les relations. Les phénomènes d'échelle synoptique de la circulation atmosphérique générale et l'extension en latitude, entre 8 et 28° S, déterminent les nuances régionales du climat tropical océanique qui intéresse l'ensemble des archipels de la Polynésie française. Si l'objectivité climatologique ne dément pas l'image idyllique que les découvreurs ont donnée de l'ambiance de ces îles, anticiper les changements d'humeur du temps est ici entreprise délicate. L'océan Pacifique, dans sa partie centrale et orientale reste, en effet, une zone mal connue par les météorologistes. Il n'existe aucune station d'observation sur les 5 000 km qui séparent Rapa (27° S) du continent antarctique et sur les 8 000 km qui séparent la Polynésie des côtes du Pérou. On en compte seulement trois le long du 30ème parallèle entre le méridien 180° et l'Amérique du Sud (plus de 10 000 km): Kermadec (178° 0), Rapa (145° 0), île de Pâques (109° 0). Ce sont les seules sources d'information permanentes au sud du tropique du Capricorne avant le continent antarctique. Toutefois, depuis deux décennies à peine, l'imagerie satellitaire, souvent unique support de l'analyse, et ses produits dérivés, permettent de se faire une assez bonne idée des perturbations qui traversent ces vastes étendues et, sans pouvoir combler tous les vides, de dégager quelques constantes en complétant les observations des stations. Les systèmes pluviogènes qui intéressent les archipels polynésiens se développent dans une zone de conflit entre les masses d'air chaud circulant aux basses latitudes et portées par les alizés de nord-est ou, en altitude, par des vents d'ouest venant de la région indonésienne, et les masses d'air plus frais des latitudes subtropicales portées par les alizés de sud-est. La circulation atmosphérique et les types de temps sont sous la dépendance des centres d'action qui dirigent ces masses d'air. À la surface du globe, l'épaisseur et la vigueur des vents d'est sont déterminées par les anticyclones subtropicaux, présents dans le Pacifique Sud entre les latitudes 25 et 35°. On distingue habituellement deux cellules anticycloniques, l'anticyclone de l'île de Pâques à l'est de 145° 0 et l'anticyclone de Kermadec à l'ouest. C'est la confluence entre l'alizé chaud d'est à nord-est, commandé par l'anticyclone de l'île de Pâques, et l'alizé de sud-est, plus frais, commandé par l'anticylone de Kermadec, qui est appelée Zone de Convergence du Pacifique Sud (ZCPS). Cette zone de convergence des alizés qui, pour des raisons restant à déterminer, tend à se développer sur l'axe Samoa-Gambier, est un des éléments essentiels de la météorologie de la région. Elle est orientée nord-ouest -sud-est, de la Mer de Corail aux confins sud-est de la Polynésie. C'est une zone de conflit entre le courant tropical chaud et le courant subtropical frais issus des deux cellules anticycloniques. Elle est matérialisée par une zone de moindres pressions (talweg relatif) qui prolonge vers l'est -sud-est la dépression de la Mer de Corail. L'autre axe fondamental de la circulation atmosphérique régionale est la Zone de Convergence Intertropicale (ZCIT), associée à l'équateur météorologique localisé dans l'hémisphère boréal entre 3 et 15° N à l'est de 170° O. L'activité y résulte de la convergence entre l'alizé de nord-est (hémisphère Nord) et l'alizé de sud-est (hémisphère Sud). Entre ces deux zones de convergence s'étend, au nord et à l'est de la Polynésie, une vaste zone de diffluence, donc d'affaissement, au sein de l'alizé de sud-est. La partie du courant déviée vers le sud-ouest alimente l'alizé de nord-est qui souffle fréquemment des îles Marquises aux îles de la Société.
Cahiers de géographie du Québec, 1988
Tous droits réservés © Cahiers de géographie du Québec, 1988 Ce document est protégé par la loi sur le droit d'auteur. L'utilisation des services d'Érudit (y compris la reproduction) est assujettie à sa politique d'utilisation que vous pouvez consulter en ligne.
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La Météorologie, 2015
Humains. Un dictionnaire d’anthropologie prospective, 2023
Cap-aux-Diamants : La revue d'histoire du Québec, 2000