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Ignorance est mère de tous les maux » François Rabelais.
2016
HAL is a multidisciplinary open access archive for the deposit and dissemination of scientific research documents, whether they are published or not. The documents may come from teaching and research institutions in France or abroad, or from public or private research centers. L'archive ouverte pluridisciplinaire HAL, est destinée au dépôt et à la diffusion de documents scientifiques de niveau recherche, publiés ou non, émanant des établissements d'enseignement et de recherche français ou étrangers, des laboratoires publics ou privés.
2016
« Ces derniers mois, la France a connu plusieurs évènements dramatiques qui ont marqué les représentations collectives. Elles ont été suivies de nombreuses prises de position publiques et médiatiques dénonçant, dans un même mouvement, des ennemis de l’intérieur, désignés de façon englobante et sans nuances, ainsi que ceux à qui il est reproché de les excuser, voire de les soutenir. Les premiers, ce sont les terroristes, auxquels sont rapidement ajoutés, sans autre forme de procès, par certains essayistes, journalistes ou responsables politiques, et dans la plus grande confusion intellectuelle, les (jeunes) délinquants, puis l’ensemble des musulmans de France ou les habitants des banlieues et des quartiers populaires. Quant aux seconds, ce sont les sociologues (et autres chercheurs en sciences sociales), qui mènent des études sur ces importantes questions de société, pour en comprendre les ressorts, pas toujours apparents et, ainsi, contribuer à la capacité (auto)réflexive de la société, qui doit constamment se (re)construire. Les commentateurs de l’actualité, acerbes et grandiloquents, leur reprochent de produire une « culture de l’excuse » déresponsabilisante et de participer à sa diffusion au sein de la société, de telle sorte qu’il serait devenu impossible aujourd’hui de dire un certain nombre de « vérités » et de regarder la réalité sociale pour ce qu’elle est. [...] »
Questions de communication
Revue européenne des sciences sociales, 2003
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Sociologies pratiques, 2007
Distribution électronique Cairn.info pour Presses de Sciences Po. © Presses de Sciences Po. Tous droits réservés pour tous pays. La reproduction ou représentation de cet article, notamment par photocopie, n'est autorisée que dans les limites des conditions générales d'utilisation du site ou, le cas échéant, des conditions générales de la licence souscrite par votre établissement. Toute autre reproduction ou représentation, en tout ou partie, sous quelque forme et de quelque manière que ce soit, est interdite sauf accord préalable et écrit de l'éditeur, en dehors des cas prévus par la législation en vigueur en France. Il est précisé que son stockage dans une base de données est également interdit.
Ce dossier thématique de la revue française SociologieS vise à poser une réflexion pluridisciplinaire sur la nécessité et/ou les limites de penser aujourd’hui une sociologie du commun.
Pensée plurielle, 2012
Bordiec Sylvain et Muñoz Joan Cortinas, « La sociologie critique du travail social par les apprentis sociologues » Rompre avec les homologues de classe puis revenir vers eux, Pensée plurielle, 2012/2 n° 30-31, p. 153-164. La reproduction ou représentation de cet article, notamment par photocopie, n'est autorisée que dans les limites des conditions générales d'utilisation du site ou, le cas échéant, des conditions générales de la licence souscrite par votre établissement. Toute autre reproduction ou représentation, en tout ou partie, sous quelque forme et de quelque manière que ce soit, est interdite sauf accord préalable et écrit de l'éditeur, en dehors des cas prévus par la législation en vigueur en France. Il est précisé que son stockage dans une base de données est également interdit. La sociologie critique du travail social par les apprentis sociologues Rompre avec les homologues de classe puis revenir vers eux sylVain BORDIEC 1 et Joan Cortinas MUñOZ 2
2013
Reflexion encore en forme d’ebauche qui appelle a revenir a une sociologie critique pour permettre aux citoyens du monde d’identifier leur nouvelle classe dominante et de lui faire contrepoids avant qu’elle ne soit devenue trop puissante. Le premier constat est celui d’une plus grande invisibilite des dominants et des dirigeants reels : le patron de la firme qui vivait a cote du siege a cede la place a des actionnaires instables et agissant a travers des intermediaires. Les inegalites croissent pourtant toujours. C’est la nouveaute principale de notre periode : l’apparition d’une nouvelle classe sociale de tres tres riches qui profitent de l’absence de gouvernance liee au recul des Etats. La puissance financiere de cette classe s’exprime deja politiquement et peut modifier durablement la structure de la societe-monde a venir.
Revue d’Allemagne et des pays de langue allemande
ethnographiques.org, 2004
En décembre 2003 nous avions rencontré Luc Boltanski, dans son bureau du GSPM [1] à Paris. Lors de la discussion qui a suivi nous avons abordé un ensemble de questions concernant son parcours de recherches, les enjeux théoriques et éthiques dans lesquels il s’inscrit. Il en a résulté ce texte [2] fictionnalisé, au sens originel du terme de façonnement, de modelage, l’écriture d’un entretien « opérant » cette fiction [3]. C’est aussi en quelque sorte une cartographie des chantiers parcourus qui se donne ici à voir. A partir des situations dans lesquelles le problème est celui de la justice, nous débouchons « dans un univers plus large, comportant tout un ensemble d’autres situations ». D’une part pour développer une théorie des régimes d’actions dans laquelle la dispute en justice n’est qu’un régime parmi d’autres, avec les régimes de paix par exemple. Et d’autre part sur les problèmes qui se posent aux acteurs non directement impliqués directement dans une situation comme celle d’être face à la représentation de souffrances réelles diffusées par les médias. La souffrance à distance propose ainsi d’analyser comment « se sont construites, dans le passé, les catégories que nous mettons en œuvre » dans ces situations. Cette inflexion historique se poursuit avec le Nouvel Esprit du Capitalisme. Cette somme repose sur une scénographie comportant trois actants dont les rapports entretiennent sa dynamique : le capitalisme, l’esprit du capitalisme et la critique. Luc Boltanski et Eve Chiapello distinguent ainsi trois esprits du capitalisme, même s’ils s’attardent plus spécifiquement sur le dernier, en voie d’émergence depuis une trentaine d’année dans notre monde connexionniste. A travers le bilan récapitulatif de ses travaux, ce document original vise ainsi à donner une définition en compréhension de la configuration sociologique de Luc Boltanski.
ALTE, 2021
Retour sur une expérience d'enseignement en sociologie Cet article constitue un retour sur l'expérience d'enseignement en sociologie urbaine au sein du département de sociologie de Casablanca 1. Cette expérience, je l'ai vécue en tant qu'enseignante vacataire invitée au cours de sociologie urbaine donné par le professeur Jamal Khalil 2 et la professeure Fadma Ait Mous 3. Ce cours s'est déroulé, dans un premier temps, en présentiel puis en distanciel,
La sociologie, c'était mieux avant ? Pour en finir avec une vision passéiste et élitiste de la discipline Billet publié sur le carnet de l'AFS : https://afs.hypotheses.org/147#more-147 La sociologie connaît depuis près de trois ans des attaques récurrentes. Si elle a toujours été une « science qui dérange » 1 , elle est en effet l'objet d'incriminations, parfois virulentes, contre certains présupposés qu'elle véhiculerait. Dans un contexte où les drames provoqués par le terrorisme participent à un climat de très forte crispation sociale et politique, des journalistes et des représentants politiques l'ont accusée de chercher des « excuses » aux auteurs de ces exactions : en souhaitant apporter des explications sur la genèse et les parcours de ces terroristes, les sociologues feraient preuve au mieux d'angélisme, au pire de complicité. De telles affirmations peuvent surprendre de la part de personnalités officiellement issues des rangs de la gauche. Elles proviennent toutefois d'individus qui occupent une position particulière dans l'univers progressiste : Philippe Val comme Manuel Valls se sont depuis longtemps distingués par des trajectoires, des décisions et des prises de positions qui n'ont cessé de contredire les valeurs et les formes d'appréciation du monde qui dominent dans leurs familles politiques. On est en revanche beaucoup plus étonné quand les critiques proviennent de pôles journalistiques dont les prétentions intellectuelles et politiques s'affichent volontiers pétries de considérations sociales. Le 20 octobre 2016, dans son numéro 5, la revue Le Crieur publiait un article intitulé « La sociologie est-elle encore un sport de combat ? » sous la plume d'un historien du nom d'Alexandre Hagège. On aurait pu se réjouir qu'une publication non académique interpelle la profession sur son rôle dans la cité : si la sociologie est traversée en permanence par des débats sur le rapport qu'elle est supposée entretenir à l'égard du politique – l'appel à une « sociologie publique » de Michaël Burawoy en constitue probablement l'un des meilleurs exemples –, une telle interrogation ne pouvait a priori provoquer qu'une discussion bienvenue sur les attentes sociales et idéologiques du monde « profane » à l'égard des sciences sociales. En l'occurrence, l'article constitue bien une invitation en ce sens. Mais la thèse que défend l'auteur est très surprenante, pour ne pas dire hasardeuse : les attaques subies par la sociologie révéleraient le déclin de la discipline dans l'espace public et médiatique ; victime de son institutionnalisation, elle serait désormais incapable de produire de grandes figures intellectuelles, à même de « fournir de grands récits et des cadres globaux de compréhension de la société » 2. Une telle vision ne reprend pas simplement un poncif passéiste sur le rôle des intellectuels ; en soutenant l'idée d'un supposé déclin de la sociologie, elle concourt également à faire de ce déclin une réalité.
Cahiers de recherche sociologique, 1996
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2015
Distribution électronique Cairn.info pour De Boeck Supérieur. © De Boeck Supérieur. Tous droits réservés pour tous pays. La reproduction ou représentation de cet article, notamment par photocopie, n'est autorisée que dans les limites des conditions générales d'utilisation du site ou, le cas échéant, des conditions générales de la licence souscrite par votre établissement. Toute autre reproduction ou représentation, en tout ou partie, sous quelque forme et de quelque manière que ce soit, est interdite sauf accord préalable et écrit de l'éditeur, en dehors des cas prévus par la législation en vigueur en France. Il est précisé que son stockage dans une base de données est également interdit.
Plädoyer, 2009
En prolongement de l'épistémologie juridique réaliste de Pierre Moor, qui définit le droit comme travail d'interprétation de la norme, cet article explore les différentes voies d'une sociologie du droit attentive à considérer la place et l'impact du juridique dans le monde social, pour envisager en conclusion la complémentarité entre une science réaliste du droit et les sciences sociales. plaid o yer 1/09 58 Le droit à l'épreuve de la ! B ern ard Vo utat, professe ur d e scie nce p olitiq u e, U niv ersité d e La usa n n e brought to you by CORE View metadata, citation and similar papers at core.ac.uk
L’objectif de cet exposé est de présenter le pastiche publié par Manuel Quinon et Arnaud Saint-Martin, au cours de l’hiver 2015 (cf. Tremblay 2015). Ce pastiche, ainsi que les articles de révélation et d’analyse qui l’ont suivi, avaient pour vocation de revenir de manière critique sur la sociologie de l’universitaire Michel Maffesoli. Outre une théorie spécifique de la “postmodernité”, M. Maffesoli a structuré, à partir des années 1980, un réseau académique national et international. Nous souhaitons montrer dans cet exposé que bien que sa sociologie ne repose sur aucune base empirique conséquente, qu’elle manifeste une évidente “indifférence épistémique” (Engel 2014 ; article à paraître 2016), cette même sociologie demeure toutefois fortement structurée sur le plan des engagements ontologiques et axiologiques qui la caractérisent. La sociologie maffesolienne de la “postmodernité” se confond en fait avec une vision générale de l’homme et du monde, avec une “cosmologie”, au sens anthropologique du terme (Stoczkowski 2008). A partir de cet exemple, nous souhaitons interroger le pluralisme épistémologique en sociologie : celui-ci peut-il vraiment s’exempter de toute contrainte, de toute norme épistémique (cf. Engel & Mulligan 2003), au risque de sombrer dans le domaine de la conjecture pseudo-savante, qui en dit plus long sur la conception de l’homme et du monde de son énonciateur que sur une quelconque réalité sociale ?
Lato Sensu: Revue de la Société de philosophie des sciences, 2021
L’actualité des publications en sociologie vient mettre en question sa capacité à expliquer ce qu’elle prend pour objet sans véritablement définir ce que signifie ce mot, expliquer. Le présent article cherche à répondre aux questions suivantes : qu’est-ce donc qu’expliquer ? Que signifie exactement ce terme associé à la science ? En quoi et pourquoi la visée que sous-tend le mot trouve-t-elle difficilement son droit, ou sa pertinence, en sociologie ? Comment se conçoit l’explication en termes opératoires ? Les réponses avancées ici s’appuient d’abord sur les nuances apportées par l’épistémologie contemporaine à la caractérisation de la science associée aux trois maîtres mots que sont décrire, comprendre et expliquer. L’analyse d’une entrevue qualitative vient ensuite illustrer les opérations en vertu desquelles expliquer devient possible dans cette discipline, dès lors susceptible d’être considérée comme une science, elle-même conçue comme une connaissance par objet, par concept et ...
Rencontres avec Pierre Bourdieu, 2005
Une soixantaine de chercheurs en sciences sociales évoquent leur rencontre avec Pierre Bourdieu au lendemain de sa disparition.
L'Année Sociologique, 2017
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Du 4 au 7 juillet 2023 se tient à Lyon le 10ème Congrès de l’Association Française de Sociologie. La tenue de ce congrès donne l’occasion d’établir un diagnostic critique sur l’état de la sociologie académique. Aujourd’hui, ce qui se nomme sociologie dans l’université semble de plus en plus représenter un mode de production dont les normes et les valeurs représentent exactement ce contre quoi la sociologie s’était pourtant historiquement constituée. L’un des principaux obstacles épistémologiques à la pensée sociologique se nomme, aujourd’hui, sociologie académique. Je destine ces analyses à toutes celles et tous ceux, étudiants, enseignants, lecteurs, qui se sentent en décalage avec les normes de production qui dominent aujourd’hui l’appareil académique d’Etat et voudraient trouver des points d’appui pour refaire, enfin, de la sociologie.
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