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Elisabeth de la Trinité et sa soeur Guite : « La foi peut dynamiser toute une vie et apporter la vraie joie » 1 1. Deux soeurs A. Elisabeth Elisabeth Catez naît un dimanche matin-le 18 juillet 1880-au camp militaire d'Avord, près de Bourges, où son père Joseph est capitaine. Le 22 juillet, elle est baptisée à la chapelle du camp militaire. L'enfant se révèle d'une nature volcanique. [ « Elle est un pur diable et une grande parleuse » rapporte sa maman lorsqu'elle a 22 mois. Sa soeur Guite (Marguerite née le 20 février 1883) témoignera : « elle est très vive, emportée même : des colères, tout à fait des vraies colères, elle est très diable ! » Quelques gestes et réactions religieuses dénotent bien son attrait pour la vie intérieure, au-delà de sa nature vive. Toute petite, elle embrasse volontiers son crucifix. Lorsque sa grand-mère est malade, elle prie et fait prier sa poupée, la mettant à genoux ! Sa même poupée Jeannette est empruntée à son insu pour représenter l'Enfant Jésus à la crèche… Hélas, Elisabeth la reconnaît et hurle dans l'église : « Méchant curé, rendez-moi ma Jeannette ! »] Elisabeth connaît souvent des larmes de colère ou de repentir lorsque sa maman s'est fâchée… Mais, ses premières vraies larmes de chagrin coulent lorsque le 24 janvier 1887 lorsque son grand-père meurt. Quelques mois plus tard, le 2 octobre 1887, son papa est à son tour emporté par une crise cardiaque. [Cette expérience des deux décès lui fait prendre conscience de la fragilité de la vie. Dès lors, elle s'attache vivement à sa maman et à Guite. Le « trio », comme on les appelle, sillonnera durant les mois d'été les quatre coins de la France où madame Catez, grande voyageuse, compte de nombreux amies et parents. Elisabeth ne fréquente pas l'école. Elle reçoit des leçons de formation générale à la maison et gardera toujours une orthographe très fantaisiste. Par contre, elle passe des heures au piano : à 8 ans elle est inscrite au conservatoire. Ses colères sont toujours aussi violentes, parfois on la menace-en faisant son petit paquet-de l'envoyer interne au Bon Pasteur, une maison de redressement. Son recueillement est déjà frappant à l'église. « J'aimais beaucoup la prière et le bon Dieu, même avant ma première communion, j'étais résolue à n'aimer que Lui et à ne vivre que pour Lui. Je ne comprenais pas qu'on puisse donner son coeur à un autre ». (Elisabeth n'a que 10 ans…) Elisabeth fait des efforts énormes pour se contrôler, mais elle n'obtient pas que des réussites : lors de sa préparation à la première communion elle est punie « à genoux au milieu de l'allée à Saint-Michel ». « Elle ne pourra se contenter d'une vie banale, dit l'Abbé Sauvageot le vicaire, avec sa nature : ce sera un ange ou un démon ! »]
Études françaises, 1997
II peut sembler paradoxal de poser à partir de la réflexion blanchotienne la question de la relation entre écriture et vie. Nul écrivain plus que Blanchot ne semble avoir plus catégoriquement évacué de la littérature toute problématique liée à l'autobiographie, au sens que Philippe Lejeune donne à ce mot. Le travail présent s'efforce d'explorer les modalités et conséquences de cette exclusion qui doit d'abord être entendue, et cela dès les premiers écrits de Blanchot, comme la responsabilité de l'écrivain en proie à l'impossibilité d'une origine qui est aussi son origine. Ainsi, si le thème de l'enfance est remarquablement absent de ses romans et récits, ils revient souvent sous sa plume du critique qui l'insère dans la thématique plus générale de l'expérience de l'exil. C'est justement dans ce « jeu » de l'écriture que doit prendre place la réflexion sur ce que Roger Lapone appelle la « biographie ».
2016
(Ph. D.) est professeur titulaire en psychologie du travail et des organisations à l'Université de Montréal. Il est auteur ou co-auteur de 16 livres et de plus de 100 articles en psychologie du travail et des organisations ainsi qu'en administration de l'éducation. Il a présenté une centaine de communications scientifiques et professionnelles aux niveaux national et international. Il est aussi professeur associé à l'Université de Mons en Belgique et intervenant auprès de l'Association Internationale d'Audit Social (Paris). Spécialisée en psychologie sociale, Hélène Cardu (Ph. D.) est chercheure au Centre de recherche et d'intervention sur l'éducation et la vie au travail (CRIEVAT) et professeure en sciences de l'orientation au Département des fondements et pratiques en éducation de l'Université Laval. Ses recherches portent sur la construction identitaire professionnelle en situation de mouvance, sur les trajectoires d'insertion socioprofessionnelle des femmes immigrantes en lien avec la déqualification et la résilience, et sur la gestion de la diversité et la rétention de la main d'oeuvre issue de l'immigration dans les organisations de travail. Louis Cournoyer est chercheur régulier du CRIEVAT. Il est professeur en counseling de carrière et directeur de la Clinique Carrière de l'Université du Québec à Montréal, ainsi que conseiller d'orientation et superviseur clinique. Ses intérêts de recherche portent sur les processus de prise de décision de carrière d'adolescents et d'adultes, l'influence des relations sociales, ainsi que la vulgarisation scientifique en orientation, notamment par le site Orientationpourtous.co
Protée, 2003
Résumé Cette étude examine les divers phénomènes de transposition qui se trouvent au principe de l’ouvrage de Thomas De Quincey intitulé Les Derniers Jours d’Emmanuel Kant (1827). La première partie révèle la singularité essentielle de ce texte qui a longtemps été attribué à De Quincey lui-même alors qu’il n’était, de fait, que la reprise intégrale, en traduction, d’Immanuel Kant in seinen letzten Lebensjahren (1804), œuvre du secrétaire de Kant, Wasianski. Ce matériau biographique se voit transposé par l’ajout d’un appareil de notes qui vient gauchir le statut proprement factuel du texte et lui donner une tonalité ironique ; les diverses traductions françaises du texte de De Quincey viendront d’ailleurs encore épaissir le palimpseste. La seconde partie de l’étude met en lumière, à partir de traits textuels majeurs (brouillage énonciatif, télescopage des temps, etc.), toute une série de transpositions proprement génériques qui interfèrent avec les genres mineurs, en vogue à l’époque...
Voix et Images, 2005
Résumé Depuis son essai consacré à Victor Hugo en 1970, Victor-Lévy Beaulieu a multiplié les biographies d’écrivains. Ces essais entremêlant souvent l’écriture biographique et l’écriture de fiction, il devient possible de questionner la place qu’ils occupent dans l’oeuvre de Beaulieu et le rôle qu’ils jouent dans l’élaboration de ses textes de fiction. Dans cet article, l’auteur analyse les rapports entre l’écriture biographique et l’écriture de fiction chez Beaulieu, principalement dans Monsieur Melville. Dans un premier temps, il dégage la dialectique de la biographie et de la fiction chez Beaulieu, notamment à la lumière de l’inscription de la figure du golem dans Monsieur Melville. Dans un deuxième temps, à partir des thèmes de la filiation et de l’héritage, l’auteur mesure l’impact de Monsieur Melville sur l’élaboration de l’oeuvre littéraire de Beaulieu dans les années quatre-vingt et quatre-vingt-dix.
Chargé de recherche à l'ORSTOM, chercheur au CEFWOD Le temps est l'une des préoccupations majeures des démographes, et le diagramme de Lexis, où le temps est explicité dans ses trois dimensions (âge, période et cohorte), en est la parfaite illustration'. Cette perception du temps se retrouve dans l'analyse des biographies, où l'on suit les divers états d'un même individu. Les événements interviennent en fonction de son âge, m a i s aussi de la période où il risque de connaître un événement. Si, par exemple, on termine ses études à 18 ans, dans une période de récession économique, les chances de trouver un travail sont moindres. Prenant leur origine dans le traitement de données épidémiologiques sur de petits échantillons, les techniques d'analyse quantitative des biographies connaissent maintenant une large diffusion dans toutes les sciences sociales. O n parle alors d'analyse des durées de séjours, ou encore d'analyse des événements ou des transitions (event history analysis). Plus précisément, lorsqu'on fait intervenir des événements de différente nature dans l'analyse, on parle alors d'analyse des biographies. Les techniques d'analyse des biographies sont de plus en plus accessibles aux chercheurs, même non-statisticiens, mais elles demandent un travail préalable de conceptualisation très rigoureux. Le traitement du temps est Voir à ce sujet Vanderschrick (1992) qui retrace une histoire du diagramme de Lexis, et en cherche le véritable auteur.
Empan, 2021
Certaines attaques commises sous le sceau du djihadisme ont été le fait de personnes inscrites durablement dans la délinquance et dont l’engagement radical a pu apparaître comme une « réponse » à des situations d’impasse biographique. Quelle est la place de l’engagement radical et de la violence dans ces trajectoires ? Quelles sont les spécificités de ces trajectoires par rapports à ceux qui sortent de la délinquance ? Cet entretien avec le sociologue Fabien Truong aborde ces questions à travers ses recherches.
Sommaire de "La recherche biographique..."
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Revue belge de philologie et d'histoire, 2011
Cahiers de la mémoire contemporaine, 2008
Questions vives recherches en éducation, 2010
Temporalité et intrigue. Hommage à André Wénin (BETL), Leuven, Peeters, 2018
Archives de sciences sociales des religions, 2008
HAL (Le Centre pour la Communication Scientifique Directe), 2017
Bulletin d'histoire politique, 2010