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Quels sont aujourd’hui les enjeux institutionnels, épistémologiques et méthodologiques inhérents à une approche inter- et transdisciplinaire de la complexité des situations d’enseignement, des objets de recherche et des questions de société ? Quelles sont les potentialités et les résultats de cette nouvelle approche, quels sont aussi les obstacles qui se dressent encore sur son chemin ? Quels types de cursus d’études et quelles pratiques pédagogiques mettre en place pour permettre une implémentation de l’interdisciplinarité dans le cadre du processus de Bologne ? En cherchant à répondre à ces questions, ce livre s’adresse à tous les chercheurs, enseignants et apprenants, ainsi qu’à toutes les personnes intéressées par l’exploration des frontières qui se redessinent aux confins des sciences.
2016
Étude de la fissuration des verres de stockage Comportement en condition de stockage géologique
2016
Préparée au sein du laboratoire Environnement-Ressources du Languedoc-Roussillon
2007
Dominique LAMBERT, Maître de Conférences HDR à l’Université de Toulouse
Carnets, 2016
Nous voudrions, à travers cet article, examiner, dans une perspective d'hétérogénéité et de transgressivité appliquée au plurilinguisme, le livre de Rémy Tissier, Le Dédale des disciples (2004). Mais auparavant, afin d'apporter une réponse assez fourbie à cette question, il nous paraît méthodologiquement approprié de procéder succinctement à quelques remarques préliminaires. En guise de décryptage du mot-valise « hétérarchie », il convient d'ores et déjà de relever que celui-ci est formé des substantifs « hétérogénéité » et « hiérarchie ». Ce concept inédit, presque un hapax dans le champ de la critique, nous est inspiré de Douglas Hofstadter (1985) qui l'a forgé pour désigner une « hiérarchie désacralisée d'où toute idée de priorité s'est évanouie » (Westphal, 2007 : 14), d'où toute notion d'infrangibilité est ruinée et abolie pour l'émergence d'une égalité des hiérarchies, pour leur nivellement intégral.
Que sont les disciplines devenues ? Désormais, à quoi et à qui servent-elles ? Comment des champs disciplinaires émergent-ils ou se reconfigurent-ils, à partir de quels acteurs, orientations, ressources, discours et référentiels et comment d'autres tendent-ils à s'affaiblir, voire peut-être à disparaître.. . ou à résister et à se développer ? Les « prophètes » de l'interdisciplinarité annoncent à intervalle régulier la mort des disciplines ou, du moins, leur affaiblissement au profit de nouveaux savoirs interdisciplinaires et au nom de la pertinence sociale et économique (problem-solving). Dans cette perspective, les disciplines académiques sont abordées du point de vue de leur dépassement, voire de leur finitude. Partout célébrée comme l'avenir des découvertes et des innovations de tous ordres, l'interdisciplinarité est devenue un parangon doté de toutes les vertus politiques, scientifiques et technologiques. Par ailleurs, dans le sens commun, le mot discipline est souvent utilisé comme l'archétype des archaïsmes universitaires et des résistances corporatistes. L'affichage d'une rhétorique disciplinaire reviendrait presque à revendiquer un conservatisme/conformisme intellectuel et institutionnel ainsi qu'une faible appétence à répondre à la « demande sociale » (Grossetti, 2000). En (sur)valorisant les pratiques interdisciplinaires au risque du wishful thinking , les nouvelles problématiques science-société ont peut-être aussi contribué à « ringardiser » les disciplines. À tel point que le mot avait presque disparu au début des années 2000 post-Bologne 1 des discours politiques, académiques et médiatiques. Dans plusieurs pays, on lui préférait même les termes de branches, de domaines, de programmes d'études ou de filières d'études.
Le français aujourd'hui, 2010
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En des verres miroirs, obscurément : Une lecture mésocritique de l’ha-biter urbain dans la fiction cyberpunk (Mésalgie, Tome II), 2023
Le cyberpunk est mort en 1995, ont jadis affirmé Arthur et Marilouise Kroker, soit le jour où le film Johnny Mnemonic est sorti au cinéma. Pour eux, l’échec de cette œuvre s’explique moins par des raisons esthétiques que par l’avènement de changements culturels rapides, alors que les métaphores cyberpunk des années 1980 ne fonctionnent plus dans les années 1990. Il est vrai qu’à partir de cette époque, le numérique a pénétré toutes les facettes de notre quotidien et le fait de naviguer dans les espaces numériques est devenu une activité banale. Toutefois, la culture contemporaine n’en a pas terminé avec le cyberpunk. En la matière, les fictions produites au cours de la décennie 2010 témoignent d’un intérêt renouvelé pour ses considérations sur l’avènement d’une posthumanité, sur l’intelligence artificielle, sur le caractère vertigineux de la vie au sein de mégapoles hypertrophiées et sur les espaces numériques. Elles témoignent également d’un bougé dans la représentation de la société contemporaine, et plus particulièrement, car c’est le sujet de cet ouvrage, dans la représentation et la simulation du milieu urbain contemporain et de son habiter. Ce sont là des signes suggérant qu’au cours de ses quatre décennies d’existence, le cyberpunk a enregistré et continue d’enregistrer en la matière des mutations dignes d’être étudiées. Cela implique la mise en texte d’une expérience du milieu urbain contemporain et de son habiter propre, qu’il s’agit de mettre au jour et que le cyberpunk, en prise sur notre époque, exacerbe pour en montrer les aspects délétères et les potentialités — désirables ou souhaitables — non exploitées. En sus d’une verticalisation et d’un étalement croissants, les villes telles que les fictions cyberpunk nous les donnent à voir, à lire ou à jouer sont devenues, avec le passage du temps, « intelligentes ». Les technologies assurant à leurs habitants confort et sécurité se sont multipliées pour donner lieu à des « technococons », pour reprendre un néologisme d’Alain Damasio. Mais ces mêmes villes, à travers le filtre de la fiction et en fonction d’une demande croissante de prévisibilité et d’une tolérance toujours plus faible de la société face à l’incertitude, ont vu se multiplier en leur sein des dispositifs de surveillance et de prédiction emblématisés aujourd’hui davantage par les drones, les capteurs biométriques, les Big data et les traceurs que par les tours panoptiques, les caméras et les microphones miniaturisés d’autrefois, donnant lieu, dans l’exercice, à des formes de ségrégation sociospatiale et à un morcellement de l’espace public au profit d’une architecture de forteresse physique et numérique. À cette ségrégation, fruit d’une obsession sécuritaire, répond en contrepartie une autre obsession pour la vitesse et la libre circulation des biens, des personnes et de l’information, cette fois, que la ville — nœud dans un réseau économique tissé à l’échelle mondiale —, délaissant la logique des lieux en faveur d’une logique des flux, surveille et régule à l’aide d’outils nés de la cybernétique. C’est à ces mutations du milieu et de l’habiter urbains vues au prisme du cyberpunk de la décennie 2010 que se consacre cet ouvrage dans une perspective mésocritique. Il s’agit de brosser le portrait de Cybernanthropolis, ce pendant science-fictionnel de nos villes contemporaines.
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Dans les allées du pouvoir, sociétés "discrètes", cercles de réflexion et groupes de pression (dir. F. Pernot et J. Zarifian), 2015
Natures Sciences Sociétés, 2008
Abécédaire des mondes lettrés, notice 131 (2018). http://abecedaire.enssib.fr/d/disciplines/notices/131
RILUNE. Revue des littératures européennes, n. 9, 2015
Les Cahiers Du Centre De Recherches Historiques Archives, 2001
HAL (Le Centre pour la Communication Scientifique Directe), 2017
Autorisation et émancipation en situation éducative : le cas de la formation des managers et des ingénieurs - Actes du Colloque international formes d’éducation et processus d’émancipation, p. 2-6, 2012.