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La modernité philosophique consiste principalement en le postulat de la Raison comme moyen d'émancipation de l'homme? Quel est dès lors le processus rationnel d’émancipation de l’homme ? Et quelle peut être sa transcription collective ? Nous nous attarderons dans cette contribution sur la question de l’autonomie telle qu’elle est articulée à la politique (en tant que gestion collective de l’utopie sociale) particulièrement dans les pensées pré-libérales de T. Hobbes et de J. Locke que nous contrasterons par leurs critiques dans la pensée marxiste et postmarxiste.
Philosophie, n° 23, 1989
L'individuo nel pensiero moderno. Secoli XVI-XVIII (eds Gian Mario Cazzaniga, Yves Charles Zarka), Pisa, Edizioni ETS, 1995
Le point de départ nécessaire pour philosopher est, selon l'Anti White de Hobbes, une «nomenclature adéquate des choses»1. Or seul peut connaître les différences des choses, celui qui a appris à attri buer aux choses singulières les appellations qui leur sont propres: ce n'est que si l'on peut assigner à chaque individu dans le monde tous ses noms, que l'on a aussi une nomenclature exacte des choses, car les noms généraux imposés à un individu sont autant de prédicats de cet individu2. L' attribution à toute chose singulière de ses divers noms, sous lesquels elle est chaque fois différenciée de toutes les choses nommées autrement3, paraît ainsi assumer à soi seule la tâche de caté gorisation du réel. En effet, la relation d'un nom général à l'une des choses singulières tombant dans son extension paraît semblable à la procédure qualifiée par J.C. Patiente dans Le langage et l'individuel de procédure d' «instantiation», passage d'une classe à un élément quelconque en elle, qui est un exemple valant pour tous les autres possibles4. Somme toute, la réduction du genus et de la speâes respec tivement au nomen generale (plus commun) et au nomen speciale (moins commun)5 ne peut-elle impliquer que ces noms doivent en dosser eux-mêmes la fonction de distribuer les choses en des classes plus ou moins étendues? Point n'est besoin alors, pour diviser les choses, de rapporter une chose singulière à différents concepts géné raux, en ne retenant chaque fois d'elle que les propriétés qui lui sont communes avec toutes les autres choses singulières tombant sous le même concept, et qui les différencient toutes également des choses subsumées sous d'autres concepts6. Il suffit, pour assurer la catégori sation du réel sans postuler l'existence de propriétés communes ou de concepts généraux, de pouvoir attribuer à tout individu dans le mon-
Tumultes, 2016
Que voulez-vous donc ? Changer l'humanité ? -Non, quelque chose d'infiniment plus modeste : que l'humanité se change, comme elle l'a déjà fait deux ou trois fois 1 . »
2015
Justice and Toleration: The Problem of Hobbism in Early Locke This article treats about the influence of Hobbes on the early writings of John Locke, Two Tracts on Government (1660 and 1662). These Tracts don’t have a particular importance in understanding Locke’s work, but they are important for understanding the spirit of the time and the intellectual development of the author of the Second Treatise (1690). In the Two Tracts, Locke defends a conservative position in the matter of government’s role in regulating the religious policy. Locke was a puritan, but he was part of that direction of Puritanism which remained attached to the Church of England and, therefore, he was critique of the anarchical spirit of radical and sectarian Protestants. Therefore, he defended the thesis that religious feelings should be subordinated to the reasons of State, as defined by the political authority. For a better understanding of the issues of the Two Tracts, we first analyze the political context ...
Archives De Philosophie Recherches Et Documentation, 2005
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Ontologie de la souveraineté et raison d'État selon Thomas Hobbes : une interprétation 'castoriadienne' », pour le symposium « Réconcilier liberté et sécurité : réflexions sur des enjeux actuels », Congrès annuel de l'International society for the study of european ideas, Université de Lodz, Pologne, 11-15 juillet 2016.
Communications, 2005
Quand on a passé beaucoup de temps à lire et à commenter Hobbes, on risque toujours de lire et de comprendre Bacon de manière déformée. Le reproche peut valoir pour tous les membres du groupe Hobbes qui ont organisé ces journées. Nous nous sommes autorisés à courir le risque parce que nous espérons que notre lecture de Bacon nous permettra de mieux comprendre Hobbes. C'est Hobbes qui nous a conduit à Bacon. On a longtemps jugé naturel de dire très peu de choses sur les longues années où Hobbes a fréquenté les oeuvres de Bacon, puis Bacon luimême (1622-1626). Il y avait à cela deux bonnes raisons.
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Les Défis de la représentation : Langages, pratiques et figuration du gouvernemented, ed. Manuela Albertone & Dario Castiglione (Paris: Classiques Garnier), 2018
Philosophie Magazine, 2009
Actes du colloque international interdisciplinaire "Rencontres et confrontations", 13-14 juin 2013 in Doctorales , n°3, Montpellier, MSH-M, 2016 [under evaluation].
Alvearium, anno V, n. 5, 2012
Leibniz lecteur critique de Hobbes, 2017
Les cahiers de médiologie, 2001
2014
García-Alonso, Marta, ed. Les Lumières radicales
Revue de Philosophie et de Théologie, 1995