Academia.edu no longer supports Internet Explorer.
To browse Academia.edu and the wider internet faster and more securely, please take a few seconds to upgrade your browser.
2016
…
41 pages
1 file
À la suite de la victoire d’Octavien en septembre 31, Amphipolis, la célèbre ville d’Édonide, inaugure son monnayage par une émission montrant une Artémis Tauropolos au basileion dont le sens pourrait être plus politique que cultuel. Sous le règne de Ptolémée III, la couronne hathorique emplumée passe sur la tête des reines algides et, plus tardivement semble-t-il, sur celle d’Isis. Si l’image du seul basileion suffit durant la basse époque hellénistique à évoquer Isis, elle peut parfois davantage évoquer la souveraine, assimilée à la déesse. C’est particulièrement le cas de la grande Cléopâtre qui, dès 34 av. J.-C., voire plus tôt, règne en Néa Isis et dont le profil figure peu avant Actium au droit d’une émission de Patras portant le basileion au revers. L’usage politique du symbole ne s’arrête pas avec la réduction de l’Égypte en province romaine. S’il est peut-être détourné par les Amphipolitains pour évoquer la victoire d’Octavien, on le retrouve sur les monnaies maurétaniennes au nom de Juba II et de son épouse Cléopâtre Séléné, puis dans le monnayage alexandrin d’Auguste, conformément à l’évolution idéologique du principat. La prépondérance du basileion comme signe d’appartenance isiaque cesse en tout cas dans les siècles qui suivent, contrairement à un autre attribut, le sistre.
Restauré et redit par Andrew Calimach Version française par Joelle Da Cunha Basé sur des récits de Tyrius Maximus Or. 18, de Plutarque Amat. 772e773b, de Strabo Hist. 6.2.4, d'Apollonius Rhodius Scholion 4.1212, de Diodorus Siculus Lib. III.4.589, d'Alexander Aetolus dans Parthenius Er. Path. XIV, d'Archilochus dans Athenaeus Deipn. 4.167d Les Corinthiens, ainsi que leur jeune chef, Archias, accueillirent à bras ouverts le seigneur Mélisse d'Argos et son fils Actéon, tout étrangers et fugitifs qu'ils fussent. Les habitants de la ville les accueillirent en reconnaissance et en récompense du noble geste du seigneur Mélisse. En effet, son roi, le tyran d'Argos, sous couvert de forger une alliance avec les Corinthiens ses voisins, avait préparé une embuscade afin de massacrer leurs mille meilleurs combattants. Il avait pris bien soin de ne révéler ses plans secrets de guerre qu'à quelques conseillers royaux dont il connaissait l'entière loyauté et parmi lesquels se trouvait le seigneur Mélisse. Ce que le tyran ignorait était que, des années auparavant, Mélisse avait forgé un lien d'amitié inviolable avec celui qui avait été choisi pour être le général de cette troupe de guerriers. Mélisse ne pouvait garder le silence, sachant qu'un danger mortel menaçait son ami sacré. Faisant passer la loyauté envers celuici avant celle due à son roi, Mélisse révéla le plan sournois au général corinthien, sauvant à lui tout seul Corinthe d'une ruine certaine. Le tyran trahi jura de ne s'arrêter à rien dans sa quête pour punir le traître. Pour préserver sa vie, le seigneur Mélisse s'enfuit au coeur de la nuit, n'emmenant avec lui que sa famille et ses fidèles serviteurs.
La Parola del Passato 65, 2010
Banca Dati "Nuovo Rinascimento" http://www.nuovorinascimento.org immesso in rete il 26 agosto 2009 7 ment pessimiste, voire nihiliste, du texte, est emblématique de la pars destruens et nocturne déjà relevée en son temps par Eugenio Garin et du reste perceptible partout ailleurs, à des degrés divers, chez notre auteur. 3 Mais par delà la satire, la représentation chiffrée de la comédie du pouvoir et des illusions de la volonté de puissance -dont le Momus est la scène 'délirante' et labyrinthique -a bien d'autres implications, autrement fondamentales. En d'autres termes, de même que le cicéronianisme dominant, déjà battu en brèche par les Intercenales, était l'arrièreplan des pages évoquées plus haut sur le très noble édifice de l'Antiquité, celui du Momus est l'excellence de l'homme, telle qu'un Bartolomeo Facio ou un Giannozzo Manetti pouvaient la concevoir au moment même où Alberti écrivait son texte. 4 Ce touffu 'caprice' avant la lettre (mais le 'capricieux' Doni saura s'en souvenir) n'est donc pas -ou pas seulement -un 'roman à clefs': il possède une évidente dimension anthropologique, que les tentatives d'identification des référents historiques dissimulés derrière un vertigineux jeu de masques, tentatives au demeurant vouées pour la plupart à l'échec, ont pour effet premier de faire oublier. Revendiquant pour son 'montage' complexe et savant une originalité inouïe, faisant des dieux, éponyme inclus, des figures symboliques des passions furieuses qui agitent les hommes et des inepties qu'ils commettent, il est à sa manière -si l'on veut bien, en suivant Ernesto Grassi, assigner à la 'métaphore' des puissances heuristiques -5 un «genus philosophandi» qui va bien au-delà de la simple morale. 6 Erasme ou Giordano Bruno, mais aussi l'Espagne des pícaros, jusqu'au grand Cervantés, ne s'y sont pas trompés. 7 scrittura nell'Europa delle corti, a cura di R. Girardi, Bari, Edizioni di Pagina, 2009, pp. 3-19: 3-5. V. aussi la note 4 ci-dessous. 3 Cf. EUGENIO GARIN, «Studi su Leon Battista Alberti», in Id., Rinascite e rivoluzioni. Movimenti culturali dal XIV al XVIII secolo, Roma-Bari, Laterza, 1975, pp. 131-196. 4 Cf. le De excellentia et praestantia hominis de Bartolomeo Facio (1447-48), dont le dédicataire est Nicolas V, le pape dont le Jupiter du Momus serait le masque, plutôt qu'Eugène IV auquel renvoie la thèse d'une datation plus précoce; le De dignitate et excellentia hominis de Giannozzo Manetti est, quant à lui, de 1452. V. aussi RICCARDO FUBINI, «Leon Battista Alberti, Niccolò V e il tema della 'infelicità del principe'», in La vita e il mondo di Leon Battista Alberti, Atti del convegno internazionale (Genova, 19-21 febbraio 2004), 2 vol., Firenze, Olschki («Ingenium», 11), 2008, II, pp. 441-469; l'auteur de l'article, partisan d'une datation très tardive (après mars 1455), fait du Momus une sorte de parodie de la Vita Nicolai V summi pontificis de Giannozzo Manetti (1455). 5 Cf. ERNESTO GRASSI, La metafora inaudita, a cura di M. Marassi, Palermo, Aesthetica edizioni, 1990 (pour le renvoi au Momus albertien, v. p. 80); ERNESTO GRASSI -MARISTELLA LORCH, Folly and Insanity in Renaissance Literature, New York, 1986, trad. italienne, Umanesimo e retorica. Il problema della follia, Traduzione di E. Valenziani e G. Barbantini, Modena, Mucchi, 1988, pp. 59-79; ERNESTO GRASSI, Einführung in philosophischen Probleme des Humanismus, Darmstadt, Wissenschaftliche Buchgesellschaft, 1986, trad . italienne La filosofia dell'umanesimo: un problema epocale, a cura di L. Rossi, traduzione italiana di e. Valenziani, revisione di S. Benassi, postfazione di M. Marassi, Napoli, Tempi Moderni, 1988, pp. 156-162 pour le Momus. 6 Cf. Momus, Prooemium 5: dans l'éd. cit. à la note 2, à laquelle nous renverrons systématiquement, p. 403; pour les «furores», v. Pr. 6, pp. 404-405. Quant aux inepties, v. le début du livre I, ibid., p. 409. 7 V. sur cette question de la postérité du Momus STEFANO SIMONCINI, «L'avventura di Momo nel Rinascimento. Il nume della critica tra Leon Battista Alberti e Giordano Bruno», in Rinascimento, seconda serie, XXXVIII (1998), pp. 405-454 Pour ce qui est de l'Espagne, premier pays où apparaisse même s'il ne s'agit pas de revenir sur l'avertissement selon lequel il faut éviter de limiter le propos d'Alberti à des référents uniques (et cryptés), il est clair qu'il réinvestit une longue tradition: les «mendiants» ont en effet abondamment alimenté la littérature antérieure et l'habitent encore (pour nous limiter à quelques exemples: le Falsembiante du Fiore; pour les nouvelles, de Boccace à Masuccio et à Sercambi; pour la prose latine, Lapo Da Castiglionchio le Jeune, Poggio Bracciolini, Flavio Biondo, etc.). Alberti s'inscrit délibérément dans une telle tradition et entend certainement contribuer à sa réélaboration humaniste, à l'instar de son collègue Bracciolini, lui aussi désireux de tourner la page ascétique qui avait été ouverte par Eugène IV, mais bientôt déçu par Nicolas V. 14 Momus, lorsqu'il relate son expérience, se réfère à une «erronum secta»; 15 il dort en plein air, à peine vêtu, à même le sol; ses jambes nues pourraient, comme le veut Martelli qui corrige sur ce point les traductions antérieures, renvoyer au fait que les frères mineurs vont 'déchaux'; 16 lorsqu'il raconte la façon dont les «errones» s'adressent à leur public sur les places, on pense évidemment à la pratique 'mendiante' de la prédication et aux faux prophètes dont abonde la littérature sur la question. 17 Mais, dans l'ensemble, la description albertienne de l'erro, globalement allusive (conformément à la stratégie textuelle du Momus tout entier), n'est pas suffisamment caractérisée, elle renvoie à l'intérieur du texte lui-même à trop de portraits de «philosophes» non vuole cioè, nei filosofi, che si riconoscano i francescani, che la tradizione concordemente dichiarava, oltre che predicatori, anche e soprattutto, a secretis di re e di principi, faccendieri e politicanti. Senza di che non s'intenderebbe quello che tra poco (cfr. Il par. 54) l'A. dice di questi errones». Néanmoins, Martelli à mon sens enferme par trop la référence du mot dans une réalité sociologique unique, celle des 'frères mendiants', les Franciscains et leurs émules «questuanti». Le meilleur indice qu'il force l'interprétation est peut-être le fait qu'il joue dans sa traduction de la replicatio («mendicare», «mendicante»), alors que le latin a «mendicare» d'un côté, «errones» de l'autre (cf. la citation de la note précédente).
2016
« Lyrisme : jeu qui lie et délie les noms et les corpstous les noms et tous les corps. Son terrain est celui de la vie et de la mort entrelacées, un festin offrant formes, déformations, transformations. Sa matière est l'air, souvent irrespirable, son milieu est l'image, parfois invisible, sa réalité est la voix, presque inaudible. » L'exposition Tamis Lyrique, préparée et prolongée par l'ouvrage éponyme, présente un ensemble d'oeuvres déployant une pratique lyrique et spéculative de la photographie, au croisement de diverses formes et disciplines : composition et montage, caractérisation topographique et récit ilmique, écriture et installation. Certaines oeuvres sont extraites des travaux récents accomplis au cours de l'élaboration de la thèse (photographies de Cherbourg, et le livre La ville que nous voyons ; L'air de l'accordéon, ilm co-réalisé avec Fanny Béguery en Corrèze). Dix pièces diverses par leurs sujets et leurs formes (vues photographiques, assemblages, objets, séquence de ilm) sont inédites. Quelques oeuvres, plus anciennes, complètent cet ensemble, faisant l'objet de développements écrits particuliers dans le livre Tamis lyrique et permettant de repérer des variations ou d'apprécier une épaisseur temporelle des processus qui structurent le travail.
Le Complexe d'Actéon, 2022
Je tiens tout d' abord à remercier Jean Davezac sans qui cette exposition serait restée conceptuelle et fantasmagorique. Merci à lui pour sa confiance aveugle, son immense soutien et son énergie dans ce projet expographique. Merci à l' Artichaut Galerie d' accueillir cette period room cynégétique et muséologique, dérogeant à ses habitudes graphiques et monographiques. Je remercie ensuite le Frac des Pays de la Loire et Vanina Andréani pour son aide, ainsi que Christine Laquet pour son intérêt. Je remercie également Gyshlain Bertholon et Alexandra Bessette pour leur prêt d' oeuvre et leur enthousiasme dans cette aventure. Je remercie Yann Goubet pour le prêt d'une de ses créations et, une nouvelle fois, Jean Davezac pour le prêt d' objets personnels, ainsi que Dimitri Roubichou pour sa photographie. Merci à Marion Belouard et Marion Bertin pour leurs relectures et conseils avisés. Enfin, je remercie toutes les personnes qui figurent dans ma thèse ou qui m' on apporté leur concours à un moment ou à un autre de ma recherche. Puisse cette exposition leur faire honneur. Merci à vous qui lisez ce texte, voyez ou regardez « Le complexe d' Actéon ».
Astronomie et Charia , 2020
Divergences musulmanes sur les mois lunaires : et si le calcul astronomique était la solution ? Ahmadou Makhtar Kanté Imam, écrivain et conférencier Fondateur du portail web : www.tibiane.com Dakar, le 17 avril 2020 / Cha 'bân 1441 H « (Dieu) est celui qui a fait du soleil une clarté et de la lune une lumière et pour celle-ci détermina des phases afin que vous connaissiez le nombre des années et le calcul (du temps). Dieu n'a créé cela qu'en toute vérité. Il expose en détail les signes pour les gens qui savent. » (Coran, 10 :5) « Ils t'interrogent sur les phases de la lune-Dis : "Ils servent aux gens pour compter le temps, et aussi pour le Hajj [pèlerinage]. » (Coran, 2 : 189) «Le Soleil et la Lune [sont soumis à] un calcul [minutieux] » (Coran, 55:5)
Acoustique - Accord - Tempéraments Francis Jacob, 2014 Pour la lecture de ce document : en bleu les notions intéressantes à dominer entièrement 1) Les sons - les harmoniques N’importe quel son se compose d’une fondamentale et d’harmoniques. Les harmoniques, fréquences plus aiguës que la fondamentale, font partie de ce que notre oreille identifie comme le timbre particulier d’un son. Les harmoniques correspondent aux fractions par nombres entiers successifs de la source sonore fondamentale, et se trouvent à des fréquences (vitesse d’oscillation par seconde) qui sont les multiples de la fréquence du son fondamental par le même nombre entier).
HAL (Le Centre pour la Communication Scientifique Directe), 2013
Nombreuses sont les légions de l'époque républicaine dont on peut suivre l'histoire, depuis leur création jusqu'à leur démobilisation. Pour certaines d'entre elles, cette histoire est très longue. C'est en particulier le cas des legiones Cannenses, formées au lendemain de la défaite de Cannes. Mais c'est aussi le cas de beaucoup des légions du I er siècle av. J.-C. qui participèrent aux guerres civiles. Parmi ces légions figurent les légions valériennes, aussi appelées fimbriennes, du nom de leur premier commandant, L. Valerius Flaccus 1 , ou de leur deuxième commandant, C. Flavius Fimbria 2 . Ces légions apparaissent pour la première fois en 86, au moment de la guerre civile qui opposa Marius puis ses partisans à Sylla, mais elles étaient chargées de faire la guerre contre Mithridate plutôt que contre Sylla 3 ; néanmoins, elles entraient ainsi en concurrence avec les légions de ce dernier, qui étaient précisément en train de lutter contre Mithridate. C'était la première fois qu'une guerre extérieure était ainsi étroitement liée à une guerre civile. Mithridate, qui selon Florus 4 a choisi pour attaquer Rome le moment où elle était affaiblie, parce qu'en proie à la guerre civile, a facilité l'apparition de cet état de fait. Il ne pensait certainement pas qu'il aurait ainsi à combattre deux armées romaines. En 86, les autorités romaines décidèrent de confier le commandement de la guerre contre Mithridate à Flaccus, alors consul suffect. Elles souhaitaient par là-même déposséder Sylla de la conduite de la guerre. Il reçut deux légions pour mener à bien sa mission. Ces dernières étaient constituées pour partie de soldats qui étaient passés du côté de Cinna : les anciens hommes d'Ap. Claudius Pulcher (leur passage date de 87) et de Cn. Pompeius Strabo (leur passage date du siège de Rome). Mais on y trouvait également des marianistes, et certainement aussi des hommes qui avaient été enrôlés pour les besoins de la campagne militaire, et dont les sympathies militaires n'allaient à aucun des deux camps. Les légions fimbriennes firent parler d'elles dès le début de la campagne. Une partie des hommes passa en effet du côté de Sylla, et selon Appien seule l'action énergique de 1
Loading Preview
Sorry, preview is currently unavailable. You can download the paper by clicking the button above.
Dialogues d'histoire ancienne, 2013
Kentron. Revue Pluridisciplinaire du monde antique. Dossier thématique : "Approches historiennes des images [I]", 2016
Peuce, 2019
“Chronique archéologique de la religion grecque,” Kernos 24, 263-271, 2011
Panorama de la céramique domestique d'époque impériale à Apollonia d'Illyrie
Renaissance and Reformation Renaissance Et Reforme, 1999
HAL (Le Centre pour la Communication Scientifique Directe), 2019