Restauration du Quai des brumes

HAL (Le Centre pour la Communication Scientifique Directe), 2018

HAL is a multidisciplinary open access archive for the deposit and dissemination of scientific research documents, whether they are published or not. The documents may come from teaching and research institutions in France or abroad, or from public or private research centers. L'archive ouverte pluridisciplinaire HAL, est destinée au dépôt et à la diffusion de documents scientifiques de niveau recherche, publiés ou non, émanant des établissements d'enseignement et de recherche français ou étrangers, des laboratoires publics ou privés.

2018

2000

Raison Présente, 2022

L’explosion de la centrale nucléaire de Fukushima Dai Chi en mars 2011 reste sans aucun doute l’une des catastrophes industriel- les aux enjeux politiques cruciaux dans la période que nous traver- sons. Voici un monde lancé dans la recherche frénétique de sources énergétiques viables et respectueuses de l’environnement. Si l’indus- trie nucléaire fut présentée comme telle durant de longues années, les accidents successifs aux conséquences profondes et durables interrogent ce choix. La volonté politique, fondée sur un investis- sement industriel conséquent, de montrer que l’on serait capable de surmonter un tel accident a pourtant conduit le gouvernement japo- nais à décréter la réouverture totale de la zone évacuée autour de la centrale. Cette décision fut rendue possible par les recommandations de la CIPR (Commission internationale de protection radiologique) selon laquelle la limite d’exposition peut passer de 1 (seuil en temps normal) à 20 msv/an1 en période de reconstruction après un acci- dent2. Il s’agit là d’une première au monde qui n’est cependant pas sans conséquences humaines et matérielles. En premier lieu, cette reconstruction génère d’innombrables déchets dont il paraît impor- tant d’élaborer un bilan provisoire. Mais par-delà des débris, ce sont des questions éthiques fondamentales qui sont en jeu. Nonobstant celles que suscite la politique de communication sur le risque afin de stimuler une résilience qui n’irait pas assez bon train3, nous nous intéresserons ici à l’élaboration des méthodes planificatrices peu soucieuses de nos environnements de vie.

L'augmentation constante des caractéristiques des navires, et notamment de leur tirant d'eau pose souvent le problème du maintien des activités portuaires dans les bassins les plus anciens des ports. Lorsque le gestionnaire choisit d'approfondir le bassin existant, l'étude du rempiétement des quais est alors nécessaire. Le choix des techniques envisageables est conditionné par l'état du quai existant, son type (quai sur pieux, rideau de soutènement ou quai poids) et par la surface disponible du plan d'eau. Il est aussi à noter que la complexité du projet de rempiétement croît en fonction de l'interdépendance entre le nouvel ouvrage et l'ancien. Cet article présente les différents choix de rempiétement envisageable en fonction des différents types de quais et paramètres énoncés. Ces techniques sont détaillées dans une notice à paraître de la DTEMF du Cerema anciennement CETMEF.

La Lettre de l’OCIM, 2014

2016

La reconversion du site de l’hotel-Dieu prevoyait la rehabilitation des bâtiments existants (62 000 m²), classes au titre des monuments historiques depuis 2011, et la construction de nouveaux bâtiments (10 000 m²). Elle a fait l’objet de plusieurs operations preventives de diagnostic ou de fouille, realisees par le Service archeologique de la Ville de Lyon. Le present diagnostic (tranche 9 E, zone sud) englobe les bâtiments localises au sud de l’eglise ; il a consiste en la realisation de sondages dans les differentes caves concernees. Il a livre des structures antiques, tres ponctuelles, qui relevent davantage de la frequentation (fosses d’assainissement, par exemple) que de l’occupation franche. Dans le bâtiment qui occupe l’angle sud-ouest de l’hotel-Dieu ont pourtant ete mis en evidence une tranchee de recuperation de mur et plusieurs niveaux de circulation ainsi qu’un mobilier ceramique, peu abondant, et des enduits peints, qui placent cette occupation dans le premier tiers du ...

dans le cadre d'un Master 2 « Recherche » GAELE, Transport, Logistique, Territoire et environnement Le jury est composé de : -Raymond WOESNER, responsable du Master Transport, Logistique, Territoire et environnement -César DUCRUET, Chargé de Recherche et membre de l'UMR 8504 « Géographie-Cités » Université PARIS-SORBONNE (Paris IV), Institut de géographie, 191 rue Saint-Jacques 75005 PARIS 18 décembre 2015 1 Remerciements Je tiens à remercier très chaleureusement M. WOESNER et DUCRUET pour la qualité de leur enseignement et leurs précieux conseils pour la rédaction de ce manuscrit ; je salue respectueusement M. DUCRUET qui m'a embauché comme ingénieur d'études après m'avoir pris comme stagiaire au sein de son ERC, Je destine mes remerciements sincères à l'ensemble du corps professoral, l'administration de l'Université, l'équipe du projet « World Seastems » et mes collègues étudiants pour leurs encouragements et leur soutien constant, Je remercie également Valérie DELATTRE, Katia ARKOUB et Mme JOUFFREAU Et qu'il me soit permis de dédier ce mémoire à ma mère, à ma femme et à mes quatre enfants.

Philosophiques

Pouvons-nous dialoguer avec les philosophes du passé ? Pouvons-nous leur poser des questions suscitées par nos propres préoccupations philosophiques et obtenir d'eux des réponses intéressantes, même quand ils ne s'étaient pas interrogés eux-mêmes sur ces questions-là ? C'est ce que j'avais fait dans un autre ouvrage il y a plus de vingt-cinq ans, Les mots, les concepts et les choses 2 , où je mettais en discussion un franciscain anglais du quatorzième siècle, Guillaume d'Ockham 3 , avec des philosophes analytiques récents, Jerry Fodor, Donald Davidson et Nelson Goodman en l'occurrence. Quelques collègues, médiévistes surtout, s'en étaient inquiétés : ne tombe-ton pas ainsi dans l'anachronisme ? Les penseurs du Moyen Âge travaillaient dans un contexte intellectuel très différent du nôtre, les questions qu'ils se posaient ne sont plus celles d'aujourd'hui, leurs appareils conceptuels ne sont pas les nôtres ; comment peut-on les traiter comme des contemporains, comme des collègues ? La même difficulté, bien entendu, peut être soulevée à propos des Grecs ou des philosophes du dix-septième ou du dix-huitième siècle. Cela m'a amené à pousser plus loin ma réflexion sur mon propre travail et, de façon générale, sur l'usage philosophique des auteurs du passé. Je l'ai fait en dialogue, notamment, avec le médiéviste français Alain de Libera et nous avons, chacun de son côté, régulièrement écrit sur ces questions de méthodologie depuis les années 1990 4. Dans son grand livre sur la querelle

"Habitat insalubre et stratégies d'intervention", ANHI avec le concours de l'USAID, May 1994, Meknès, Maroc, 1994

Fr : Nous travaillons sous l'emprise d'un concept d'insalubrité construit dans le XIXe siècle occidental. Une idéologie hygiéniste s'est en effet développée avec la caution scientifique des progès scientifiques du XIXe. Sans nier les immenses améliorations urbaines qu'a entraînées l'hygiénisme, il est cependant nécessaire de dépasser la conception technico-sanitaire qui est issue de cette production mentale et de l'articuler à la dimension culturelle qu'elle a mise dans l'ombre. En effet, si la réglementation sanitaire constitue un bon garde-fou pour ménager l'habitabilité du logement, encore faut-il que cette règle respecte, en plus de l'intégrité physique des personnes, les traits fondamentaux de leur culture. C'est ce que démontre l'analyse de l'application de ces règles, élaborées dans le contexte occidental et à peine adaptées dans les lotissements économiques du Maroc. Elle met en évidence tant les effets pervers qu'entraînent ces règles, devenues normes, au niveau des espaces extérieurs (espaces résiduels imposés par les prospects entre immeubles), que les détournements auxquels elles conduisent dans les logements (substitution d'un espace en second jour, le m'rah, au patio excentré). Cependant la solution n'est pas de supprimer la règle, mais de veiller à élaborer des normes appropriées aux exigences à la fois universelles et spécifiques de l'écologie urbaine, dans une aire géographique et culturelle particulière. En : We work under the influence of a concept of insalubrity built in the nineteenth century. A hygienist ideology developed with the scientific guarantee of the scientific progress of the nineteenth century. Without denying the immense urban improvements brought about by hygiene, it is nevertheless necessary to go beyond the technical-sanitary conception that comes from this mental production and to articulate it to the cultural dimension that it conceals. Indeed, while sanitary regulations constitute a good safeguard for the habitability of housing, it is necessary that this rule respects, in addition to the physical integrity of the people, the fundamental traits of their culture. This is demonstrated by the analysis of the application of these rules, elaborated in the Western context and barely adapted in the economic plots of Morocco. It highlights both the perverse effects of these rules, which have become norms, at the level of external spaces (residual spaces imposed by prospects between buildings), as well as the diversions to which they lead in dwellings (substitution of an interior space, M'rah, on the off-center patio). However, the solution is not to abolish the rule, but to ensure that standards are developed that are appropriate to both the universal and specific requirements of urban ecology in a particular geographical and cultural area.