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Cartographie de 3 friches situées à Forest dans le périmètre étudié.
Inter Art Actuel, 2012
Études géomorphologiques de l'environnement de la grotte Chauvet (Ardèche -France). Apports des représentations et modélisations 3D aux connaissances paléogéographiques et environnementales du cirque d'Estre Benjamin Sadier RTP MoDyS Rencontre de Doctorants -Lyon, 8 et 9 novembre 2006 114
Revue de géographie alpine, 2019
Ce numéro sur les « friches en montagne » s'inscrit dans la continuité de celui sur les effets du changement climatique dans les Alpes 1 qui, depuis au moins deux décennies semblent condamner le ski et les sports de neige dans les stations de moyenne montagne (cf., par exemple, Gauchon 1986). Durant l'été 2016, autour des débats menés au sein du Comité de rédaction de la revue à propos des thèmes à traiter, la conversation s'arrêta sur les « friches touristiques », avec leur corollaire de fermetures d'installations sportives, de mise à l'arrêt remontées mécaniques, d'hôtels et de restaurants. Cela nous avait interpellés non pas en tant que phénomène nouveau, mais comme signal prolongé d'abandon de la montagne, dont la presse s'était également fait l'écho 2 , mais sur lequel il n'y avait pas-ou plus-de discours (et de débats) en sciences sociales et en géographie, par conséquent pratiquement pas de publications récentes sur le sujet. 2 La question préalable, avant de revisiter le sujet, était celle de ses spécificités en montagne, autrement dit du comment et dans quelle mesure la montagne caractérise (ou même engendre) ses friches. Pour y répondre il fallait, d'abord, définir plus clairement ce qu'est une « friche en montagne ». Ainsi, avec la crise actuelle de nombreuses régions de montagne (comme dans l'Apennin, dont on n'a malheureusement pas d'articles dans ce volume) nous aurions pu parler de « montagnes en friche ». C'était le piège dans lequel étaient tombés les architectes auteurs du « Portrait urbain de la Suisse » et de la notion de « friches alpines » (Alpine Brachen en allemand ou Alpine fallow lands en anglais) pour signifier « (…) des régions en proie au déclin et à l'affaiblissement de leur substance [ayant] pour trait commun une émigration permanente. (…) » (Diener, Herzog, Mieli, de Mauron, Schmid 2006, p. 930). C'est une conception bien curieuse. Montagnes en friches ou friches en montagne ?
2008
Dans den ombreux écosystèmes forestiers en Europe,les coupes effectuées pourl 'exploitation du bois sontlaprincipale pratiquedeg estion. L'hétérogénéités patiale des peuplementsi nduitep ar l'agencementspatio-temporeldeces coupes,c ombinée àlad ynamiquen aturelle decroissance del avégétation,influencel es processusdedispersion,d ecolonisatione tdecompétition,qui déterminentlac omposition des communautés forestières (Butaye etal .,2001). Cetteh étérogénéitéaa insi des conséquences surl ab iodiversité(Barkham,1992;Gosselin etLaroussinie, 2004). Une meilleure compréhension durôle decef acteure stnécessaire pouraider àmieux gérer lab iodiversitéf orestière etpourm ettre aupointdes scénarios prospectifs réalistes. L'étudedes impactsdes activités humaines surl ab iodiversitép ose des problèmes méthodologiques importants,principalementliés àlalonguedurée des cycles sylvicoles en jeu.Une démarche pourf aire faceàc es difficultés consisteàutiliser les données historiques afin de comprendre etquantifier les impactsdes activités humaines passées surl ab iodiversitéactuelle. Cetteapproche rétrospectivep eut servir àéclairer les gestionnaires surl ep oidsdes différents facteurs (comme l'hétérogénéités patiale) surl es dynamiques en cours. La difficultép rincipale résidee nl 'obtention dedonnées historiques etspatialisées del agestion forestière,àpartir de données historiques den ature etdep récision différentes selon les époques. Ces cartes sonten effetnécessaires àlamise aupointd'échantillonnages pertinentsdans uncontexten ep ermettantpasl 'expérimentation.
Cahiers de la recherche architecturale, urbaine et paysagère
Christina Contandriopoulos (CC) : Vos travaux sur les pigeons, les chiens ou les chevaux transforment l'idée de l'animal mais aussi l'idée qu'on se fait de nous-même. Pourquoi vous intéressez-vous aux animaux ? Et à quelles espèces en particulier ? Chloé Roubert (CR) : Les animaux m'intéressent parce qu'ils sont partout. Dans nos villes, parfois dans nos maisons, on les mange, on les dorlote. Souvent, nous avons l'impression d'entretenir avec eux des relations neutres, pourtant ces relations sont déterminées par des facteurs culturels, politiques et économiques. En documentant la présence des animaux, je m'intéresse aux humains et à la façon dont ils classifient les êtres vivants qui les entourent. Pourquoi attribue-ton des qualités humaines à certains animaux et pas à d'autres ? Le chien est aujourd'hui souvent considéré comme un membre de la famille, alors que le pigeon, la vache ou le porc occupent des places bien différentes. En décortiquant les relations avec les animaux, j'essaie de montrer qu'il existe d'autres manières de cohabiter avec eux. Mon coup de foudre pour les pigeons a commencé en découvrant que la colombe est simplement un pigeon blanc. Il existe une marque de produit d'hygiène qui s'appelle Dove, « colombe » en anglais, alors que le pigeon biset gris provoque du dégoût chez la plupart des gens : je trouve ce paradoxe fascinant. Un horizon de recherche s'est ouvert dans le ciel. Pour les chevaux, c'était un peu la même chose, j'étais intriguée par le fait que, par le passé, l'État français faisait la promotion de la viande de cheval, alors qu'aujourd'hui, le gouvernement envisage de rendre cet acte criminel en classant le cheval comme animal de compagnie.
A Contrario, 2022
Cet article propose d’étudier la mise en œuvre d’une résistance locale de propriétaires fonciers qui est parvenue à faire suspendre un projet de transformation territoriale porteuse d’espoirs multiples. En Bretagne, une région très fortement marquée par un modèle agricole industriel qui subit de vives critiques, l’équipe municipale d’une commune littorale a lancé un projet de « reconquête » de plusieurs centaines de terres agricoles dites « friches ». Les effets espérés étaient divers : relocalisation alimentaire, production biologique pour la restauration collective, création d’emplois, retour d’un paysage bocager. Alors que le projet, largement acclamé, se met en route, il se heurte à une mobilisation inattendue : un groupe constitué de propriétaires des petits terrains agricoles enfrichés se mobilisent et bloquent l’action. Comment leur conception de la terre devient-elle un moteur de résistance ? L’enquête ethnographique auprès des habitant·e·s, propriétaires et pouvoirs publics, a fait émerger la concurrence de relations antagonistes à la terre, qui est assemblée alternativement comme ressource, héritage ou lieu de nature.
Mappemonde
RESUME La cartographie du paysage implique un regard scientifique sur le paysage depuis l'intérieur de lui-même. L'information prise en compte n'est plus alors une information émise mais une information reçue. Celle-ci peut être captée grâce à une grille systématique et à un procédé d'enregistrement (photo, vidéo...). On obtient ainsi des données sur l'architecture du paysage potentiel offert à la perception de chacun.
International Journal of Biological and Chemical Sciences, 2014
Les systèmes racinaires de Balanites aegyptiaca (L.) Del., Sclerocarya birrea (A. Rich.) Hochst. et Diospyros mespiliformis Hochst. ex A. Rich. ont été caractérisés par une analyse détaillée de leur architecture dans des sols de texture différente en Région Centre-Sud du Burkina Faso. Ils ont été étudiés à partir de plants d'âges divers, certains prélevés en pépinière et d'autres partiellement excavés en forêt. Des tests d'induction de drageonnage par sectionnement complet de racines traçantes ont également été effectués sur ces espèces. Les données obtenues indiquent que ces trois espèces semblent montrer une certaine plasticité en fonction des textures de sols et de leur âge. B. aegyptiaca et S. birrea exhibent une tubérisation très nette de leur pivotante dans le jeune âge. En forêt, des drageons ont été observés sur les racines de B. aegyptiaca et D. mespiliformis. L'induction artificielle de drageons en août, presqu'en fin de la saison des pluies, a donné des résultats positifs surtout pour S. birrea et dans une moindre mesure pour D. mespiliformis, mais pas pour B. aegyptiaca.
Les Trois races : euphémisme métis ou racialisme diaïrétique ? Dans les pays ibéro-américains, les intellectuels, savants, juristes, médecins et hommes de lettres, voulurent éradiquer le mal qui empêchait leurs patries de devenir des nations modernes et régénérer la nation. La Régénération apparaissait comme une réponse à la Dégénération, et celle-ci prenait la forme de la dégénérescence. Car le mal avait un nom simple : la race. 1 Au-delà des différences nationales, une même approche conditionnait la pensée des gouvernants et de leurs conseilleurs : en Europe comme dans les deux Amériques, l'anthropologie raciale, marquée par un déterminisme biologique absolu, avait gagné l'ensemble des sciences de l'homme, leur communiquant sa vision inégalitaire et hiérarchisée des groupes humains. Tandis que se vulgarisait l'idée de la supériorité des races caucasiennes blanches et de la fixité des caractéristiques raciales, la vision ethnique commençait à prévaloir dans la conception de la nation, et la fiction de l'homogénéité nationale 2 devenait régime de vérité. 3 Mais les nations américaines avaient une population hétérogène. Que le peuple fut identifié à un groupe racial donné ou aux Métis, de toutes façons, il était porteur d'un vice fondamental. En effet, si la supériorité des Blancs sur les Noirs et les Indiens était un fait, comment un pays à majorité indienne pouvait-il envisager sereinement son avenir ? Et si le métissage était un facteur de dégénérescence quelles chances avait un pays métis, 4 le Brésil, par exemple, de devenir une nation moderne ? Pour cette raison, les élites ibéro-américaines, désireuses d'adopter un scientisme qu'elles identifiaient à la civilisation et au progrès, se trouvaient dans une situation inconfortable. Pourtant, elles acceptèrent le paradigme de la race, et conçurent le peuple sur cette base. Ces remarques de Michel Foucault, posant la définition des bio-pouvoirs, donnent la mesure de ce qui se nouait en cette fin du XIX e siècle : Au fond, l'évolutionnisme, entendu en un sens large,-c'est à dire non pas tellement la 1« La race (ou le déterminisme biologique identifié à l'action durable de l'hérédité) remplace Dieu et le libre arbitre comme axe central de la vision des identités et de l'histoire. Le triomphe de la causalité biologique sanctionne le passage d'une causalité externe à l'homme à une causalité interne à l'homme », Mickaël Vaillant, Race et culture. Les sciences sociales face au racisme. Étude comparative de la genèse et des modalités de la rupture épistémologique de l'école durkheimienne et de l'école de Chicago avec la pensée racialiste (fin 19e siècle – 1945) ,Thèse de Doctorat, 2006, p. 74. 2 Pour le philosophe français la construction du nationalisme aurait été impossible sans le recours à ce qu'il nomme « l'ethnicité fictive ». Il s'agit de la stratégie gouvernementale qui consiste à identifier la nation à un groupe racial contre les autres. Race, classes, nations, op. cit., p. 130. 3 « Mais la simple conversion biologique de la notion de race n'aurait jamais suffi à l'avènement d'un mode de pensée racialiste sans une vision polygéniste de l'espèce humaine ou le principe d'une division primordiale de l'humanité en races biologiques immuables et héréditaires. Causalité biologique, polygénisme et hérédité : tels sont les trois piliers de l'anthropologie raciale du 19e siècle ». Race et culture, op. cit., p. 77. 4Plus exactement, qui s'identifiait comme tel.
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Revue Forestière Française, 2015
Rémi Luglia (dir.), Sales bêtes ! Mauvaises herbes ! « Nuisible », une notion en débat, PUR, Rennes, 2018
Bois Et Forets Des Tropiques, 2003
Annales de géographie, 2008
Revue forestière française, 2001
Revue Marocaine des Sciences Agronomiques et Vétérinaires, 2016
Les forêts européennes. Gestions, exploitations et représentations (XIe-XIXe siècles). Actes du colloque de Chantilly (17-18 novembre 2015), 2018
Bulletin de la Société Botanique de France, 1975
Revue Irfan, Insituto Hispano Lusitano, numero sur les Imazighen, 2020
HAL (Le Centre pour la Communication Scientifique Directe), 2022
#4 : Climats du théâtre au temps des catastrophes. Penser et décentrer l'anthropo-scène, 2019