Société Française de Musicologie

Revue De Musicologie, 2017

Un siècle de musicologie en France Histoire intellectuelle de la Revue de musicologie Volume 1 sous la direction d'Yves Balmer et Hervé Lacombe Pendant deux décennies, Charles Van den Borren (1874-1966), qui avait déjà acquis une notoriété internationale grâce à ses deux ouvrages sur les origines de la musique de clavier 3 , va aider la Société française de musicologie à recruter des membres correspondants en Belgique et à y diffuser sa Revue. Le 6 décembre 1920, Van den Borren demande immédiatement l'adhésion de la bibliothèque du Conservatoire royal de Bruxelles qu'il dirige depuis 1919, et l'obtient par retour de courrier 4. Jusqu'en novembre 1923, il suggère à intervalles réguliers une vingtaine de noms 5 et la diversité des personnalités proposées rappelle qu'en Belgique la musicologie en est alors encore à ses débuts. L'ordre dans lequel Van den Borren envoie ses propositions est assez surprenant car les premiers noms cités ne sont pas pour autant les personnalités les plus en vue. Il sonde apparemment les membres potentiels au gré de ses rencontres, mais il lui arrive aussi de suggérer que la Société envoie un courrier lorsque la personne ne réside pas à Bruxelles. Van den Borren pense évidemment à quelques pionniers de la discipline tels

Where is the Architecture and the Meaning of musical work?

Livret congrès, 2022

Le congrès 2022 de la SMF, LE LÉGENDAIRE DES PIERRES LEVÉES, a eu lieu à Quiberon.

Cours d'acoustique musicale (Corpus)

The interpretation of Cantate BWV 21, aria for Sopran.

Deleted Journal, 2018

2022

Concluant un projet initié en 1996 par l'organisation du colloque « Concert et public : mutation de la vie musicale en Europe de 1780 à 1914 (Allemagne, France, Angleterre) » qui s'était tenu à Göttingen 1 , puis intégré dans le programme international « Music Life in Europe, 1600-1900 » soutenu par l'European Science Foundation, la parution des trois volumes consacrés à l'histoire du concert et des sociétés de musique depuis le début du XVIII e siècle, et codirigés par Hans Erich Bödeker, Patrice Veit et Michael Werner, couronne une entreprise scientifi que de grande ampleur qui marque une étape fondamentale dans l'historiographie des pratiques musicales. D'une part, parce que le projet réalisé dresse un état des questionnements actuels sur le fait musical à l'échelle européenne, d'autre part parce qu'il lance une série de chantiers de recherche qui demandent à être approfondis, notamment sur la spatialisation des pratiques musicales et les convergences entre histoire des courants esthétiques, histoire de l'art et histoire des publics du spectacle vivant.

CAML Review / Revue de l'ACBM