URBANISATION DU SI

2012

epuis plusieurs années, l'organisation hospitalière se trouve confrontée à des enjeux et défis majeurs. De la maîtrise des risques et de la qualité de ses prestations à la réduction des coûts de fonctionnement, en passant par les exigences pressantes des partenaires politicosocio-économiques, l'organisation hospitalière est plus que jamais appelée à s'inscrire dans la logique d'innovation organisationnelle basée sur une maîtrise intégrée de son système d'information (SI) (1). Il s'agit d'une nouvelle perspective, évolutive et porteuse de changements d'envergure dans la culture managériale hospitalière. D'ailleurs, sur le plan de la recherche scientifique, la problématique du SIH a occupé, dans la dernière décennie, une place majeure dans les travaux ayant trait à la gestion et à l'ingénierie des systèmes hospitaliers. Par ailleurs, force est de constater que les établissements de santé sont de plus en plus diversifiés compte tenu de l'évolution technologique ostentatoire des technologies de l'information organisationnelle (2). En effet, l'informatisation progressive du SIH l'a transformé en un patchwork d'applications non intégrées. D'après El Hiki et al. (3) , de nombreux déficits résultent de cette évolution asynchrone, dont notamment la D PERFORMANCE Analyse du mode d'urbanisation d'un SIH MOTS CLÉS Système d'information hospitalier Urbanisation du système CHU Rabat Dossier patient informatisé Cartographie Le système d'information hospitalier (SIH) de l'hôpital Cheikh Zaid de Rabat, au Maroc, qui occupe une place centrale dans le processus de prise en charge du patient, est composé de plusieurs applications dédiées à des domaines bien spécifiques, où la prise en charge du patient en tant que processus transversal n'est pas reconnue comme telle, d'où un cloisonnement lors du traitement de l'information au sein des services et une réduction des mécanismes de coordination. Dans le cadre d'un projet d'urbanisation de ce système, les auteurs ont analysé les processus organisationnels de l'établissement pour identifier les besoins fonctionnels, s'appuyant sur le dossier médical patient comme support informationnel. Imane MAKHLOUFI Janah SAADI Laboratoire informatique des systèmes industriels et énergies renouvelables (Liser), Ensem, université

Espace populations sociétés, 2009

Les grandes mutations économiques et sociales des dernières décennies ont entraîné une accélération du développement urbain jamais égalée. Ce qui a permis une transformation très importante de la ville sous tous ses aspects notamment culturel, social, urbanistique et même architectural. L'Algérie n'a pas échappé à cette situation. Cette dernière s'est traduite en une crise multiforme ayant touché tous les domaines et particulièrement l'habitat. Le modèle de développement économique instauré après l'indépendance ainsi que la gestion réaliste du patrimoine immobilier remontant à un passé récent, semblant être les causes principales de la crise nationale du logement du point de vue quantitatif et qualitatif. Le sacrifice de l'investissement social et la concentration de tous les efforts sur l'industrie ont relégué au second plan les problèmes de l'habitat et de l’urbanisme.

Cours PG. 2006/2007

urbanisation, 2021

« De nos jours, la moitié de la population mondiale et plus des trois quarts de celle des pays industrialisés vit dans les villes. Les très grandes villes ont pris une importance déterminante dans cette évolution et la métropolisation est certainement le phénomène urbain majeur de notre temps » (Bailly et Huriot, 1999

Méditerranée, 2002

Comprendre l'urbanisation au Sahara, aujourd'hui, implique une mise en perspective historique du phénomène, car celui-ci est tout à la fois en continuité avec les réseaux urbains de l'époque caravanière, et en même temps un fait radicalement nouveau, provoqué par les États-Nations et les politiques d'intégration saharienne. Nouvelles activités et nouvelles catégories sociales se sont combinées pour assurer une large recomposition du paysage urbain. Comme ailleurs, la ville usage, celle de l'oeuvre et du signe, est devenue la ville échange, celle des promoteurs, de la fonctionnalité et de la segmentation. L'urbanisme saharien en sort métamorphosé.

Revue Infundibulum Scientific, 2022

Un surnom est l’appellation que quelqu’un se donne ou reçoit d’autres personnes en tenant compte de sa façon d’être ou de faire. Il décrit souvent mieux la personne que ses noms et prénoms. Que les étudiants d’une langue étrangère adoptent des surnoms dans cette langue peut être un facteur de motivation ou d’identification à la culture cible ou à des figures importantes de cette culture. 181 étudiants d’espagnol sur un total de 563 enquêtés le démontrent dans le contexte ivoirien. Les surnoms hispanisés sont construits selon cinq techniques : la traduction, l’apocope, l’aphérèse, la parodie ou la correspondance. Ils se réfèrent à la description physique ou morale, au football, aux telenovelas, à une activité, à l’expérience familiale, scolaire ou religieuse. S’ils ont une connotation positive, les surnoms hispanisés peuvent être utilisés pour rendre la classe d’Espagnol Langue Étrangère moins artificielle et plus conviviale.

REDOBRA, , 2013

Ou comment aller à la rencontre des impondérables de la vie authentique « Tu fais partie du paysage de la rue, comme ce réverbère » : 331) Du latin In+sistere, être physiquement sur quelque chose, lui attacher de l'importance. « Insister » comme choix de rester, de se fixer dans un lieu y retourner chaque jour et regarder ce qui se passe durant une période. Dans le langage musical, une insistance est justement l'acte revenir à une place identique dans un déroulement temporel. Etre arrêté, fixe, assis quelque part pour longtemps est de l'insistance, presque de l'entêtement, par rapport à la vague mobile et fluide qui caractérise aujourd'hui les manières pour appréhender la ville. Itinéraires, promenades, dérives, déambulations, se démultiplient dans les domaines de l'art, des sciences humaines et de l'urbanisme. Du loisir lié à la flânerie au XIXe, la marche est devenue dans les vingt dernières années (de manière exponentielle dans les toutes dernières) un outil scientifique très reconnu qui a généré des méthodes de terrain, retenues très efficaces 1 . Ainsi on parcourt la ville vers ce que l'on veut faire voir (promenades urbaines ou itinéraires) ou vers ce que l'on ne connaît pas et l'on veut découvrir (dérives). Ces marches tracent la ville, et des itinéraires − soient-ils choisis et calibrés ou spontanés et improvisés − forment des lignes qui la parcourent suivant des logiques qui les déterminent 2 , comme l'on trace un plan sur une feuille blanche. Dans cette logique déambulatoire se met à l'oeuvre une vision diachronique de l'espace urbain: le temps est celui qui se mesure dans l'intervalle entre le départ et la fin de la promenade. Même dans les dérives qui n'ont pas un but précis, le déploiement temporel est similaire : la ville que l'on découvre entre le début et la fin de la marche, est celle du temps linéaire, une succession temporelle répondant à la juxtaposition dans l'espace. Mais que veut dire dans ce monde en marche, s'arrêter ? Etre fixe ? Regarder la ville assis quelque part ? Peut-on dire « regarder la ville » si on ne la parcourt pas ?

Novos Cadernos Naea, 2014

Les pays émergents du Sud connaissent actuellement une phase importante de leur processus d'urbanisation. Les quatre logiques qui président à la production de l'espace urbain : logique économique, logique politique, logique sociale et logique culturelle s'y articulent dans des configurations singulières. Une des caractéristiques essentielles de cette configuration c'est la relative faiblesse de la logique politique qui de ce fait subit la domination de la logique économique. Ces sociétés très inégalitaires produisent des villes tripartites ou à côté des espaces soumis à la logique économique subsistent des espaces dans lesquels les logiques traditionnelles contribuent puissamment à la production de ces espaces. L'enjeu de ces transformations est bien de savoir dans quelle mesure la logique politique appuyée sur la logique sociale parviendra à s'imposer aux forces dominantes de la logique économique.