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2014, La Vie des Idées
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La montée d'un ethos contemporain du travail fondé sur l'épanouissement professionnel entre en contradiction avec les conditions concrètes du travail et de l'emploi. D. Méda et P. Vendramin invitent à repenser nos modèles d'organisation du travail, de gouvernance des entreprises et de progrès social. Recensé : Dominique Méda et Patricia Vendramin, Réinventer le travail. Paris, PUF, coll. Le lien social, 2013, 258 p.
"Ce qui se passe chaque jour et qui revient chaque jour, le banal, le quotidien, l’évident, le commun, l’ordinaire, l’infra-ordinaire, le bruit de fond, l’habituel, comment en rendre compte, comment l’interroger, comment le décrire ? Interroger l’habituel. Mais justement, nous y sommes habitués. Nous ne l’interrogeons pas, il ne nous interroge pas (…) Comment parler de ces choses communes, comment les traquer plutôt (…) Peut-être s’agit-il de fonder enfin notre propre anthropologie : celle qui parlera de nous, qui ira chercher en nous ce que nous avons si longtemps pillé chez les autres. Non plus l’exotique, mais l’endomique. " Perec
International Review of Community Development, 1982
La Suisse est prisonnière d’un certain nombre d’images d’Épinal : propreté, richesse, quiétude... Comment se fait-il que dans ce pays où le chômage est quasiment absent des révoltes de jeunes soient apparues ? Quelles sont les raisons et les caractéristiques de cette « rébellion dans la cage dorée » ? L’analyse de la valeur travail, du rapport que les différents mouvements de jeunes entretiennent avec elle, sert de révélateur de la critique d’un des noyaux du système idéologique auquel s’affrontent les jeunes.
Revue de l'OFCE, 2018
Ce texte propose un historique des différentes études concernant le degré de mobilité intergénérationnelle des patrimoines. L'ensemble des mesures établies par les différents auteurs permet de juger de l'importance de la transmission des inégalités de richesse selon les sociétés. Outre les transferts intergénérationnels matériels (héritage et donations), certaines études prennent en compte la transmission d'autres caractéristiques : éducation, revenus, préférences, gènes, …, pour expliquer le degré de mobilité. La plupart des études économétriques sur la mobilité intergénérationnelle des patrimoines met en évidence un effet non négligeable de la fortune des parents pour expliquer celle de leur progéniture. L'ampleur de cette immobilité dépend des pays, des époques, des données utilisées, mais aussi des niveaux de richesse eux-mêmes. L'élasticité intergénérationnelle du patrimoine est sans doute plus élevée chez les riches (autour de 0,70) que dans le reste de la population où elle dépasse rarement 0,50 : autrement dit, avoir des parents deux fois plus dotés que la moyenne de leur génération permet au maximum d'être plus fortuné de 50 % par rapport à la sienne. Mots clés : patrimoine, inégalité et mobilité intergénérationnelle, transmission, héritage. * Les auteurs remercient R. Magnuson de les avoir informés des plus récentes études sur l'Europe du Nord.
Économie et Institutions, 2017
Du travail à la monnaie, essai de perspective sociale de la valeur Économie et institutions, 26 | 2017 Du travail à la monnaie, essai de perspective sociale de la valeur Économie et institutions, 26 | 2017 Du travail à la monnaie, essai de perspective sociale de la valeur Économie et institutions, 26 | 2017
Travail, genre et sociétés, 2006
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Esprit, 2011
Pour vivre heureux, il faut forcément avoir quelque chose à faire, mais pas quelque chose de trop facile Primo Lévi 1 La chose semble entendue depuis la nuit des temps : le travail est une peine, le travail nuit à la santé, le travail fait mal ! Rien de neuf à le redire, si ce n'est pour signaler que le travail aujourd'hui ne fait pas le même mal qu'hier. Bien faire et même mal faire son travail fait mal, et pourtant ne pas avoir de travail est pire. Le travail, son travail, du travail,… le même mot, chaque fois un sens différent : la tâche, l'activité, l'emploi, et même plus car sont mêlés le travail et le fruit du travail et qu'en plus la même tâche peut être, selon la situation, un bon travail, un boulot dont on se débarrasse, ou une épreuve qui vous gâche la vie. Il y a pourtant une raison forte à ne pas trop dissocier ces sens : la désignation d'un rapport particulier de l'homme à la nature qui en mêle toutes les dimensions psychique, technique, économique et sociale et se détruirait d'en oublier une. Puissance de transformation de la matière, qui organisée démultiplie sa capacité, source de bien-être lorsque est reconnu l'apport de celui qui y participe, le travail est fondamentalement une activité collective, c'est pourquoi il est essentiel, mais c'est aussi pourquoi il pose problème quand sa valeur ne coule plus d'évidence. Ces dernières années on s'est surtout arrêté sur ses facettes noires, comme si la fin des hymnes au progrès avait tari sa valeur positive et qu'il n'était plus de libération à espérer que de sa réduction ; comment alors retrouver ses facettes positives, les liens qu'il crée, le plaisir qu'il peut procurer, sans se résigner à ne pouvoir qu'en améliorer les conditions d'exercice, de travail, d'emploi et de salaire, ou qu'en réduire la durée ? Ces facettes noires ne sont pas inhérentes à l'activité de travail. Elles sont les ratés d'un apprentissage en cours, largement inachevé, celui d'un nouveau régime de productivité du travail humain valorisant l'implication individuelle des salariés dans les finalités et la réussite de leur travail. Elles relèvent plus d'une transition que de la révélation d'un nouvel état stable 2. Jusqu'alors cette implication ne semblait productive que pour des travailleurs autonomes, artisans ou professions libérales ou pour des salariés cadres ou experts. Aujourd'hui, une telle
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2023
Ce texte présente une tentative de formulation mathématique de la théorie de la valeur exposée par Karl Marx dans Le Capital (1867--), ainsi que de son concept de plus-value. Le modèle mathématique étudié, très simple --- trop simple assurément ---, s’inspire de l’analyse entrée-sortie développée par l’économiste Wassily Leontief en 1941--1951. Essentiellement, le modèle présenté ici ajoute à la formulation de Leontief l’idée, centrale chez Marx, que la force de travail dans une société capitaliste est non seulement une marchandise parmi les autres, mais détermine aussi, par sa place dans le réseau des échanges économiques, les valeurs d’échange de toutes les autres marchandises. L’une des propriétés intéressantes (inattendue, mais peu surprenante) de mon petit modèle est que la plus-value du travail, qui dans dans ce modèle est, peu réalistement, entièrement réinvestie, ne peut exister que dans une économie en croissance --- ce que Marx avait d’ailleurs déjà souligné. Une grave faiblesse du modèle proposé, cependant, est qu’il n’inclut pas explicitement la classe capitaliste, qui d’une part consomme sans la réinvestir une partie importante de la plus-value amassée, et dont d’autre part le système assure la reproduction.
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Sociologie et sociétés, 2005
Theleme Revista Complutense De Estudios Franceses, 2000
Séquences: La revue de cinéma, 1998
Sociologie et sociétés, 2006
Economie Et Statistique, 2006
The conversation, 2018
Djabi M. & Shimada S. (2015). Les différentes facettes de la catégorisation générationnelle au travail. Revue des conditions de travail, n°2, p. 53-61
Emulations - Revue de sciences sociales
Revue Jeunes et Société, 2022
Cambouis, la revue des sciences sociales aux mains sales
Isabelle Brian (dir.), Le lieu et le moment : mélanges en l'honneur d'Alain Cabantous, Paris, Publications de la Sorbonne, 2015, p. 337-351 , 2015
Revue française de sociologie, 2013