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Le verbe basque se caractérise par un accord simple, double ou triple avec ses arguments nominaux explicites ou implicites à l'absolutif, ergatif et datif. On défend l'hypothèse que ces cas nominaux marquent différenciellement des acteurs sémantiques discrets, nécessairement distincts, et que le verbe incorpore sous la forme d'indices perso-fonctionnels des matrices actancielles préalablement construites directement entre syntagmes nominaux, conservant lui-même la prohibition de coréférence entre indices. Le verbe basque ne pouvant grammaticaliser directement la réflexivité au niveau de ses indices personnels, l'énoncé basque la lexicalise par diverses tournures dont on détaille le fonctionnement ("bere buru-" "sa tête", "elkar" "mutuellement" et bat beste-" "l'un l'autre").
Lapurdum, 1996
Michel Morvan, « La langue basque défigurée », Lapurdum [En ligne], 1 | 1996, mis en ligne le 01 septembre 2010, consulté le 29 janvier 2020.
2004
Etude des principaux coordonnants du basque (eta "et", ala/edo "ou", baina "mais"), en portant une attention particuliere sur l'emploi de ces marqueurs en position finale dans la proposition.
Le mystère de la langue basque, 2015
La complexité du basque consiste en fait notoire que le basque est une seule langue isolée dans toute l’Europe. La question d’actualité concerne l’origine de la langue basque. D’après le groupe indo-européen le basque est hors la classification avec les langues telles que: les langues finno-ougriennes (finnois, estonien, same ou lapon et hongrois), le turc, les langues sémitiques (le maltais), quelques langues caucasiennes et la langue japonaise. Voilà pourquoi le basque est considéré par les linguistes comme l’un de plus compliqué en Europe [1, p. 54].
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Le présent travail a pour objectif d'étudier la modalité épistémique et ses corrélats structurels en basque. Il adopte une approche descriptive onomasiologique, c'est-à-dire qu'il est structuré selon des catégories fonctionnelles plutôt générales et énumère, décrit et analyse les différents moyens structurels qui y correspondent en basque. Cette langue emploie des moyens lexicaux et grammaticaux dans l'expression de la modalité épistémique sans clairement préférer l'un ou l'autre. Parmi les particularités du système, on retiendra l'existence de trois paradigmes verbaux pour exprimer une supposition ou une possibilité. Dans certains cas, la valeur épistémique est secondaire, mais une autre forme est exclusivement épistémique. Une autre particularité du basque sont les particules épistémiques qui forment une unité avec le complexe verbal. La comparaison avec le français montre que la langue basque occupe une situation intermédiaire entre les langues où la modalité épistémique est fortement grammaticalisée et le français où les expressions répertoriées sont moins « exclusives », c'est-à-dire que l'on trouve en français – à côté des moyens lexicaux qui existent dans toutes les langues – des formes dont l'emploi épistémique est secondaire, facultatif et marqué. Typologiquement, l'épistémique n'est pas du tout un domaine isolé, mais lié, synchroniquement et diachroniquement, à d'autres domaines de la modalité, et même à la temporalité et à l'aspectualité.
Études rurales, 2002
La boucle de la mélancolie ou l' imaginaire du nat ionalisme basque. À propos de t rois ouvrages de Jon Juarist i par Carmen BERNAND
En basque, l’expression des notions modales de possibilité, de capacité et de l’épistémique a considérablement évolué depuis le 16e siècle. Le nombre des différentes formes d’un potentiel synthétique construit à l’aide du suffixe modal -ke s’est réduit. Certaines formes ont été fossilisées et ont adopté un sémantisme plus restreint. En basque classique, des particules étaient nécessaires pour désambiguer les diverses fonctions des auxiliaires au mode du potentiel. En basque moderne, on emploie soit la particule, soit l’auxiliaire complexe, mais rarement les deux ensemble. Des formes qui servaient à l’expression d’un futur indéterminé sont devenues des marqueurs épistémiques, mais ces formes sont également en train de disparaître. Par contre, il reste difficile d’employer la particule modale ahal dans un contexte épistémique. Alors que les constructions avec l’auxiliaire et celles avec la particule sont équivalentes lorsque le contexte n’est pas épistémique, des formes construites avec le suffixe modal -ke sont préférées lorsqu’il ne s’agit pas d’une capacité, mais d’une hypothèse. Finalement, on va voir que les variétés du nord et celles du sud se distinguent par la manière d’exprimer la possibilité et sa négation. Une même forme al/ahal était employée comme particule interrogative au sud, mais comme particule de possibilité au nord, ce qui peut être un élément d’explication. Avec l’émergence de variétés supradialectales, les deux interpretations commencent à se côtoyer sous des graphies distinctes. En résumé, les différents exemples montrent que deux variétés d’une même langue somme toute relativement proches peuvent exhiber des différences grammaticales assez prononcées.
Dans le cadre de cet article, nous allons aborder la question de la présence d'une fonction « sujet » dans une langue à construction ergative : le basque. Ce qui nous a amenée à traiter de ce problème, c'est la très grande diversité des positions des linguistes qui se sont penchés sur la notion ''sujet'' en basque. Dans la majorité des cas, le « sujet » est représenté par la marque personnelle d-qui est d'une très grande fréquence et qui, même si elle ne se réfère pas à la réalité extra-linguistique, continue à déterminer le verbe.
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Anuario del Seminario de Filología Vasca "Julio de Urquijo", 2013
Histoire Épistémologie Langage, 1993
Methis. Interdisciplinarité en sciences humaines et sociales, n° 3, 2012
La Linguistique, 2023
Fontes Linguae Vasconum 50 urte. Ekarpen berriak euskararen ikerketari / Nuevas aportaciones al estudio de la lengua, 2020
Cahiers de sociolinguistique, 2009
Anuario del Seminario de Filología Vasca Julio de Urquijo: International journal of basque linguistics and philology, 2006
Natur und Subjekt: IX. Internationaler Leibniz-Kongress , 2011