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2019
Separes par des milliers de kilometres et d’annees, Blaise Pascal le chretien et Lao-Tseu le taoiste ne semblent avoir rien en commun. Et pourtant, ces deux penseurs partagent leurs visions du monde et de l’homme qui, depassant la barriere de la langue et s’approchant au plus pres de l’esprit de leurs textes, semblent dialoguer, se repondre, se confronter, se completer. Ce qui est particulier et interessant, c’est qu’ils partent d’eux-memes pour parler du genre humain, tout en arrivant a prendre de la hauteur ; ils semblent se detacher de leur condition d’homme (de leur nature meme) afin d’avoir un recul critique et d’atteindre une perception globale, debarrasse de l’ego humain. Pascal et Lao-Tseu arrivent a etendre leur vision au-dela de leur propre personne, dans une logique qui vise d’abord a se connaitre soi-meme pour tout connaitre, et a se liberer des filtres errones de la perception par les 5 sens… Et c’est a travers l’image de la Divinite, Dieu d’un cote, le Tao de l’autre, ...
The Journal of Eastern Christian Studies, 2021
Georgios Gemistos Plethon was a representative of philosophical Hellenism which stood against the Christian doctrine: his attempt to restore Hellenism was a response to patristics and, ultimately, to Palamas. This article deals with the anthropological concepts of Palamas and Plethon; in particular, it reflects on their views about man as a divine creation, his mission on Earth, his sins and virtues; about the essence of human nature, the role of consciousness, and perception of God and life after death. By comparing the Christian doctrine promoted by St. Gregory Palamas with Plethon’s views, we discover a paradox of Orthodoxy. Christians admire and praise the Universe as a beautiful creation of God, and humankind’s God-given natural traits as a gift, but at the same time the Christian ascetic doctrine urges us to renounce all worldly activity, including secular education and science, especially related to how the Universe functions. It turns out that we are to give up this search for knowledge in the name of spiritual life and irrational faith in God and his supernatural power. For Plethon, however, the paradox does not exist: he argues that consciousness is given to us for the sake of understanding the Universe, seeking knowledge about man’s relationship with God, and reveling in the bond between Creation and Creator. Overall, Plethon’s choice of scholarly pursuits and philosophy over Palama’s devotion to contemplative Orthodox hesychasm appears to be more attractive to modern people.
2020
Ce texte de Kant, principal représentant du mouvement allemand des Lumières (Aufklärung) est extrait des Fondements de la métaphysique des mœurs, paru en 1785. La thèse de Kant est que l'on doit toujours traiter autrui comme une fin et non comme un moyen.
HAL (Le Centre pour la Communication Scientifique Directe), 1989
Sabornost 2/2008, p. 131-239
L'homme confronté à l'inéluctabilité de la mort ne peut pas à na pas se poser la question du sens de sa vie. L'homme d'aujourd'hui est de plus en plus susceptible à croire que l'éternité n'est pas conférée par Dieu, selon un plan établi d'après ses desseins, mais qu'elle peut être conquise par l'homme dont il devient le seul moteur. Fini dans son origine créée, l'homme se découvre infini par sa vocation. Pourtant sa vocation n'est pas en un premier abord d'être infini simplement pour en être infini, car ceci risquerait de se dévoiler comme un état d'enfer. Le désir le plus profond de l'homme est de vivre en éternelle communion avec les autres, avec ceux qu'il aime, ce que ne lui est possible que dans la communion éternelle avec Dieu, au moins selon la conception chrétienne du salut. Pourquoi l'homme à du mal à recevoir son éternité de Dieu ? La théologie augustinienne de la grâce divine et de la liberté de l'homme peut nous aider à répondre à cette question. Selon l'évêque d'Hippone pour déraciner cette peur de « recevoir » Dieu se donne à l'homme sous la forme la plus humble qui soit qui est celle de la croix, pour lui ouvrir la voie de la vie vers laquelle il tend, à entendre la vie éternel.
JOURNAL DU MAUSS Février 2017, 2017
Dans cet article, Anne Frémaux revient sur l’évolution récente du capitalisme et du libéralisme, notamment au sortir des élections présidentielles aux États-Unis. Elle souligne l’urgence d’une politique de décroissance et d'une réintégration de l'utopie dans la pensée politique.
2019
Elle est en premier lieu celle du cœur. Né le 7 février 1918 à Tunis d’un père algérois et d’une mère napolitaine, il va conserver sa vie durant cette « sociabilité » dont il dit luimême qu’elle constitue l’un des traits caractérisant l’homme méditerranéen. En attestent les amitiés multiples, profondes et réciproques le liant avec la quasi-totalité du vaste monde des internationalistes et bien au-delà encore. Cœur ouvert tout autant que généreux d’ailleurs.
Comprendre et composer (avec) l'anthropocene, 2019
Cette analyse aborde la question de l´anthropocène et de ses récits en confrontant différents points de vue de la communauté scientifique et intellectuelle, afin d´interroger la responsabilité environnementale des organisations issues de la coopération au développement, au-delà des discours bienpensants.
Via Neolatina, 2019
ABSTRACT (in english – résumé en français en-dessous) : First analysing the French expression « éthiques de l’environnement » (translating « environmental ethics », « ethics of respect for Nature », a. s. o.), I recall the philosophical difference between on the one hand ethics (l’éthique) and moral (la morale), and on the other hand the modern concept of environment and the old one of nature, thus showing the implications of the expression « éthiques de l’environnement », in regard with the modern (mainly occidental) point of view on nature, the gap between human and non-human, and the attitudes and philosophies deriving from this modern and commonly unconscious point of view. Here I use Bruno Latour and Philippe Descola’s works and concepts to claim the necessary choice between two visions of man and nature : the modern one and a new one (maybe an original synthesis of what Descola calls naturalism and the older anthropological ontologies, mainly the one he calls analogism). After these few preliminary remarks, I argue, against Hans Jonas, Jean-Pierre Dupuy or even Paul W. Taylor (not speaking about the young and popular activist Greta Thunberg), that our change of mind and attitude cannot rely only on abstractions as the «coming ecological collapse», or our responsibility for our children or the non-human living. Human psychology, among other arguments (political, economical, moral, epistemological), points out the fact human can choose and aim such a change if it makes them happier now (as Spinoza explained). Otherwise, we must speak of environmental moral, not of ethics. That’s why I conclude claiming the philosophical and ethical superiority of Aldo Leopold’s ideas on Hans Jonas’, i.e. the superiority of love and gratitude (towards life) on fear and power – whatever the future holds for us. RÉSUMÉ en français : En analysant d’abord le choix de l’expression devenue courante en philosophie « éthiques de l’environnement », nous rappelons la différence philosophique entre d’un côté l’éthique (au sens aristotélicien du terme) et la morale (au sens kantien du terme), et d’un autre côté le concept moderne d’environnement et l’ancien concept de nature. Nous montrons ainsi les implications de l’expression « éthiques de l’environnement » par rapport au point de vue moderne (principalement occidental) sur la nature, la césure cartésienne entre l’humain et le non-humain, et les attitudes et les philosophies qui dérivent de ce point de vue moderne largement inconscient. Ici nous nous appuyons sur les travaux et les concepts de Bruno Latour et de Philippe Descola, pour défendre l’idée d’un choix nécessaire entre deux visions de l’homme et de la nature : la vision moderne et une nouvelle vision (peut-être une synthèse inédite de ce que Descola appelle le naturalisme et des ontologies plus anciennes, principalement celle qu’il appelle l’analogisme). Après ces quelques remarques préliminaires, nous soutenons l’idée, contre Hans Jonas, Jean-Pierre Dupuy ou même Paul W. Taylor (sans parler de la jeune et populaire activiste Greta Thunberg), que le changement de notre manière de voir et d’agir ne peut reposer seulement sur des abstractions comme « le désastre écologique à venir », ou notre responsabilité vis-à-vis de nos enfants ou des êtres vivants non-humains. La psychologie humaine (parmi d’autres arguments, politiques, économiques, moraux, épistémologiques) tend à montrer que l’homme peut choisir et vouloir un tel changement si celui-ci le rend plus heureux dans l’instant présent (comme Spinoza l’a expliqué). Sinon nous devons parler d’une morale et non pas d’une éthique de l’environnement. Voilà pourquoi je conclus en arguant de la supériorité éthique et philosophique des idées d’Aldo Leopold sur celles de Hans Jonas, autrement dit de la supériorité de la reconnaissance (envers la nature) et de l’amour, sur la peur et la puissance – quel que soit l’avenir.
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Revue Philosophique de Louvain, 2017
Tijdschrift Voor Filosofie, 2010
Congrès de l'Association Française de Sémiotique : (Dés)accords. A la recherche de la différence propice, 2019
HAL (Le Centre pour la Communication Scientifique Directe), 2018
Nouvelles perspectives en sciences humaines, 2016
Sciences du Design, n°10, 2019
Les origines de l'homme, Université de Nice Sophia-Antipolis, p. 71-88, 1998