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L’Obscurité. Langage et herméneutique sous l’Ancien Régime, dir. Delphine Denis, 2007
Archives de sciences sociales des religions, 2014
doit rien se trouve un avertissement au lecteur daté de janvier 1997 et paraphé par Kołakowski qui tend à faire porter l'attention sur la traduction, entendue comme souci de la différence des lecteurs. L'importance des déplacements Dès la page de titre d'ailleurs, les possibles lecteurs ont pu apprendre que cette traduction a été, selon une formule répandue, « revue par l'auteur » ; mais l'avertissement, cette adresse au lecteur, plus particulièrement au lecteur français, donne à l'ouvrage et au problème de la traduction une dimension particulière puisqu'il prend en compte les différences, différences supposées, différences données en représentation, entre lecteurs, ici et là : Avertissement au lecteur Ce petit livre fut écrit pour les lecteurs anglophones, or, parmi eux, seul un nombre limité peut dire avec assurance si Pascal est le nom d'un écrivain français du XVII e siècle plutôt que celui d'un leader de paysans péruviens, d'un minéral ou d'une plante exotique. C'est pourquoi on trouvera dans le texte et dans les notes quelques informations (comme, par exemple, ce qu'est le mémorial où le miracle de la Sainte Épine) dont le lecteur français n'a, en principe, pas besoin, étant donné la présence de Pascal dans les programmes scolaires. Quoi qu'il en soit, ces notations sont rares et ce livre ne constitue pas, à proprement parler, une étude historique. (L. K., janvier 1997) 1. Qui est aussi la traductrice des oeuvres de son père du polonais vers l'anglais. Voir L. Kołakowski 2007.
Si le paradoxe est considéré souvent comme un énoncé qui s'oppose à l'opinion commune, à une norme, aux vérités admises, avec les mots d'Olivier Abiteboul « Le paradoxe rend l'ordinaire extraordinaire »,-à côté de l'exploration de sa dimension esthétique-, il permet un retour sur la question des fondements notamment en linguistique. Si l'étude des paradoxes a fait l'objet de nombreux travaux, les rapports entre le versant linguistique et l'épistémologie ainsi que les rapports entre le versant discursif et la cognition restent encore à développer. L'ouvrage ouvre des pistes pour ces développements, organisé en deux grandes parties : la première est consacrée aux interventions qui visent les fondements linguistiques et les occurrences discursives du paradoxe, alors que la deuxième fournira quelques domaines d'application. Si d'évidence la linguistique est la première discipline concernée en matière de paradoxes, l'ouvrage propose des contributions venant d'autres disciplines telles que l'histoire, l'esthétique, la poétique, la sémiotique, les arts. CONFÉRENCE INAUGURALE LE PARADOXE DANS LA LINGUISTIQUE ARGUMENTATIVE * Oswald DUCROT * La conférence inaugurale d'Oswald Ducrot a été enregistrée et retranscrite par Erzsébet Chmelik. Qu'elle soit ici remerciée. La retransription a été approuvée par l'orateur qui a effectué les modifications nécessaires à la publication sans toutefois gommer les traces de la présentation orale [NdE]. OSWALD DUCROT 20 OSWALD DUCROT On pourrait comparer ce vers de Corneille à un des derniers vers de la Bérénice de Racine. Dans la pièce de Racine, Bérénice aussi décide de quitter Titus, et elle commente sa décision de séparation en disant à son amant malheureux, Antiochus, à propos de Titus : « je l'aime, je le fuis ; Titus m'aime, il me quitte ». D'après le contexte (il s'agit de la demande que Bérénice fait à Antiochus de la quitter), ce sont des « pourtant » qui relient ici l'amour et la séparation. Bérénice ne fait donc que reprendre l'enchaînement contenu, selon moi, dans l'argumentation externe du verbe « aimer ». Ce qui permettrait de donner une forme linguistique à la vieille formule selon laquelle Racine parle des hommes tels qu'ils sont, et Corneille, des hommes tels qu'ils devraient être, et de dire que Racine utilise les mots tels qu'ils sont, alors que Corneille les utilise comme ils devraient être, selon lui, c'est-à-dire, pour nous, d'une façon paradoxale (« c'est à force d'amour que je m'arrache à toi »). Je passe à une dernière question, celle de savoir si les mots eux-mêmes peuvent être paradoxaux. Supposons qu'on définisse le paradoxe comme une opinion contraire aux croyances sociales,-ce que nous avons fait au début d'une façon provisoire ; dans ce cas, un mot ne peut pas être paradoxal puisqu'il est justement une création de la société et que l'individu le trouve sans le construire. Ceci ne nous empêche pas de définir certains mots comme paradoxaux si l'on entend par là que leur argumentation interne est faite d'enchaînements qui sont, en notre sens, des enchaînements paradoxaux. À vrai dire, je prends toujours les mêmes exemples, à savoir les deux mots français « casse-cou » et « masochiste ». Ici, je parlerai uniquement de « casse-cou ». Un casse-cou, c'est quelqu'un qui trouve du plaisir à faire des choses dangereuses et qui les fait parce qu'elles sont dangereuses. Personnellement, j'ai fréquenté assez longtemps le monde des alpinistes pour savoir que beaucoup d'alpinistes, dès qu'ils voient une possibilité de danger, se précipitent pour faire la chose dangereuse. On peut considérer qu'ils sont des casse-cou en donnant à ce mot l'argumentation interne « danger donc faire ». Cette argumentation est tout à fait différente de celle de « courageux », qui est, selon nous, « danger pourtant faire » (faire quelque chose malgré le danger, et si on a par ailleurs des raisons de le faire). Et « danger donc faire » sera étiqueté comme paradoxal parce que « danger » a dans son sens (plus précisément dans son argumentation externe) de donner une raison de ne pas faire. Si, passant auprès d'une rivière, vous lisez un écriteau « baignade dangereuse », vous le comprenez immédiatement comme invitation à ne pas vous baigner. Vous devinez peut-être pourquoi l'existence de mots paradoxaux nous intéresse, Marion Carel et moi, même si le mot « paradoxe » n'est pas pris ici, j'ai insisté plusieurs fois, dans le sens habituel. C'est que, par définition, les mots, je l'ai dit, ne sont pas fabriqués par l'individu. Il les trouve, les rencontre ; ce qu'il fabrique, ce sont des combinaisons de mots. Ainsi les mots relèvent nécessairement de la langue. S'ils peuvent être paradoxaux, c'est donc que la langue ne considère pas le paradoxe, tel que nous l'avons défini, comme une violation : le paradoxe peut être construit par la langue elle-même, et pas seulement par l'individu, la langue elle-même peut faire du paradoxe.
Revue Française de Gestion, 2018
Que devient un paradoxe organisationnel quand il est délégué aux individus ? Cette question, cruciale dans un contexte où les individus héritent de plus en plus d’un travail de gestion des paradoxes autrefois assuré au niveau organisationnel, n’a pas de réponse unique. L’étude conclut en effet « contre un déterminisme des paradoxes » puisque le type de paradoxe ne semble ni déterminer la manière dont il est reçu par les individus – nous parlons ici de diffraction du paradoxe –, ni la manière dont ils y font face – avec des différences inter et intra-individuelles. Proposant de comprendre cette variabilité comme le résultat d’une combinaison d’effets de dispositions (poids des caractéristiques individuelles) et d’effets de positions (rôle des situations), les auteurs suggèrent des leviers d’action pour favoriser leur contrôle.
Littératures classiques, 2013
Distribution électronique Cairn.info pour Armand Colin. Distribution électronique Cairn.info pour Armand Colin. La reproduction ou représentation de cet article, notamment par photocopie, n'est autorisée que dans les limites des conditions générales d'utilisation du site ou, le cas échéant, des conditions générales de la licence souscrite par votre établissement. Toute autre reproduction ou représentation, en tout ou partie, sous quelque forme et de quelque manière que ce soit, est interdite sauf accord préalable et écrit de l'éditeur, en dehors des cas prévus par la législation en vigueur en France. Il est précisé que son stockage dans une base de données est également interdit. Article disponible en ligne à l'adresse Article disponible en ligne à l'adresse https://www.cairn.info/revue-litteratures-classiques1-2013-2-page-63.htm Découvrir le sommaire de ce numéro, suivre la revue par email, s'abonner... Flashez ce QR Code pour accéder à la page de ce numéro sur Cairn.info.
Justice et force. Politiques au temps de Pascal (actes du colloque de Clermont-Ferrand, 20-23 septembre 1990), Paris : Klincksieck, 1996
Y a-t-il lieu de parler d’un réalisme de Pascal ? Sur un plan politique, on a souvent remarqué comment le respect de la réalité tend à se transformer chez lui en une justification cynique et conservatrice de l’ordre en place ? Mais de quelle manière la réalité cautionne-t-elle les lois ? La réponse de Pascal à cette question échappe aux catégories sommaires dans lesquelles on risque d’enfermer sa pensée politique. Le réalisme de Pascal excède le champ politique. Disséminée dans toute son œuvre, se développe une méditation sur le pouvoir des mots et la résistance des choses, qui constitue au bout du compte un corps de doctrine original et cohérent – prise de position philosophique sur le statut de la réalité et tout à la fois discipline que s’impose le penseur.
Libres cahiers pour la psychanalyse, 2013
2009
Il s'agit de proposer une reflexion sur les imperfections du recours au contrat dans la loi n° 2002-2 du 2 janvier 2002 renovant l'action sociale et medico-sociale, illustree par divers exemples concrets. Les critiques imputables au contrat de sejour et au contrat pluriannuel d'objectifs et de moyens (CPOM) sont ici identifiees comme le symptome des grands paradoxes actuels des politiques sociales.
Paris, Publications de la Sorbonne, 2007. ISBN 978-2-85944-583-6. La valeur de la raison dans la pensée de Pascal est loin d'être évidente. Alors que les écrits scientifiques témoignent d'une rigueur rationnelle remarquable et vont parfois jusqu'à défendre la raison humaine, dans les écrits apologétiques, on observe un changement de style et l'apparition d'une certaine critique de la raison. Comment définir le statut de la raison humaine dans l'ensemble de l'œuvre de Pascal ? Y a-t-il une rupture entre les œuvres scientifiques et apologétiques, une rupture qui s'exprimerait par la critique de la raison que Pascal exerce dans les Pensées ? Ou s'agit-il plutôt d'une redéfinition de l'usage de la raison et de l'élaboration d'une nouvelle rationalité non géométrique et non cartésienne dans les écrits apologétiques ? Cet ouvrage retrace l'itinéraire de la raison, des connaissances naturelles aux connaissances surnaturelles, des mathématiques et de la science de la nature à la théologie et à l'apologétique. Les analyses mettent en lumière la force de la raison chez Pascal, force qui provient de la connaissance claire et humble de ses propres limites et qui prend sa source dans une lumière surnaturelle et la certitude du cœur.
La labyrinthe européen : éléments et principes de l'Union européenne, 2016
Since David Cameron’s announcement for a referendum on the United Kingdom’s continued membership of the European Union widely reinforced Britain’s reputation as a ‘eurosceptic’ and difficult Member State. This Chapter explores the ‘English paradox’, i.e. the United Kingdom’s ever-present demands for EU reforms paired with a relative compliance when it came to the ratification of the successive European treaties. It first deals with the Cameron’s demands for reforms in order to fix the UK-EU relationship and avoid a withdrawal from the EU. It then looks back at the reforms which had already been put forward by the previous Prime Ministers during the negotiations related to the adoption of the European treaties. Finally, it explains the British internal procedure for the ratification of the European treaties and how the specific political system involves the English paradox. The conclusion puts into perspective the aforementioned elements and the United Kingdom’s ‘eurosceptic’ image.
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», Acta Universitatis Lodziensis, Folia Romanica n° 7 Paradoxe et mélancolie, études réunies par Witold Konstanty Pietrzak, Wydawnictwo Uniwersytetu Łódzkiego, Łódź 2012, p. 9-18 (ISSN 1505-9065), 2012
Agnès Cousson (org.), Passions géométriques. Mélanges en l'honneur de Dominique Descotes. Paris: Honoré Champion, pp. 425-439, 2019
Courrier du Centre international Blaise Pascal, 2005
Thélème. Revista Complutense de Estudios Franceses, 2019
Courrier du Centre international Blaise Pascal, 2019
Communication inaugurale, Symposium international « Etat des traditions masquées dans les différents pays et zones ethnographiques européennes », Musée International du Carnaval et du Masque, 3-11 février 1997, Binche, Belgique., 1997
Academic Scepticism in the Development of Early Modern Philosophy (P.J. Smith, S. Charles eds), Springer, 2017
Le Philosophoire, 2020
Littératures classiques, 2011
Revue d'histoire littéraire de la France, 2003