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Dans le cadre du dispositif statistique de l'Eurosystème 1 , la Banque de France collecte, analyse et publie mensuellement les statistiques de taux d'intérêt bancaires pour la France. De son côté, la Banque centrale européenne calcule 2 les taux d'intérêt pour la zone euro à partir des données collectées par les Banques Centrales Nationales (BCN) 3 de l'Eurosystème auprès des établissements de crédits. De plus, dans l'exercice des missions qui lui sont confiées par la collectivité nationale, la Banque de France procède chaque trimestre à une enquête destinée à collecter les données nécessaires au calcul des seuils de l'usure 4. Types de taux recensés Les statistiques de taux d'intérêt bancaires portent sur les taux e f f e c t i v e m e n t conclus par les établissements de crédit avec les sociétés non financières ou les ménages (ainsi qu'avec les administrations publiques locales pour la collecte contrat par contrat – voir ci-dessous). Ils sont donc distincts des taux « catalogues » affichés par les établissements dans le cadre de leurs offres commerciales dans la mesure où les agents non financiers peuvent négocier de meilleurs termes et conditions que ceux annoncés. Sauf exception, les taux recensés sont des taux effectifs au sens étroit (TESE) correspondant à la composante intérêt du Taux Effectif Global (TEG). Il s'agit de taux actuariels annualisés, déterminés en prenant en compte la rémunération (respectivement le coût) global(e) de l'opération pour l'établissement de crédit prêteur (emprunteur). Pour le calcul des TESE débiteurs, les subventions ou bonifications d'intérêt obtenues d'un tiers et directement versées aux prêteurs sont ajoutées aux intérêts effectivement payés par le débiteur. Inversement, ces mêmes subventions et bonifications sont déduites des intérêts créditeurs lorsqu'elles viennent diminuer le coût des dépôts pour les établissements de crédit 5. Elles ne sont pas prises en considération lorsqu'elles profitent directement aux agents contreparties des établissements de crédit et que ces derniers ne les enregistrent pas dans leurs comptes. En outre, sont collectés les Taux Effectifs Globaux (TEG) applicables aux crédits à l'habitat et à la consommation. Les éléments retenus dans le calcul du TEG comprennent, outre les intérêts purs entrant dans le calcul du TESE, les frais liés à l'octroi du crédit (frais de dossier, assurance, commissions, coût des garanties) selon les conditions décrites par le Code de la Consommation (cf. notamment articles L313-1 et L313-2). Modalités de la collecte Dispositif réglementaire de la Banque de France Les déclarations de taux d'intérêt bancaires transmises par les établissements de crédit à la Banque de France comportent trois volets :-Les taux d'intérêt sur les contrats nouveaux de dépôt et de crédit : cette collecte recense les flux de contrats nouveaux et les taux d'intérêt des contrats échéancés ; les déclarants fournissent des ventilations par période de 1 Les statistiques de taux d'intérêt bancaires sont produites conformément au règlement n°1072/2013 (BCE/2013/34) du 24 septembre 2013 modifiant le règlement n°290/2009 de la BCE du 31 mars 2009 (BCE/2009/7). 2 La BCE diffuse également les statistiques nationales (h t t p : / / w w w. e c b. i n t / s t a t s / m o n e y / i n t e r e s t / i n t e r e s t / h t m l / i n d e x. e n. h t m l). 3 En France, le modèle des tableaux remis par les agents déclarants au titre des obligations fixées par le règlement de la BCE est défini depuis janvier 2014 par les annexes 5 et 6 (annexes) de la n o t e t e c h n i q u e n ° 2 0 1 4-0 1 de la Direction des Statistiques Monétaires et Financières, relative à la collecte et aux contrôles des informations statistiques et monétaires remises par les établissements de crédit, la Caisse des dépôts et consignations, les sociétés de financement et les émetteurs de monnaie électronique. 4 Voir notamment les articles D313-6 et D313-7 du code de la consommation. 5 En application de cette règle, le taux des dépôts nouveaux sur les plans d'épargne-logement est le taux applicable aux nouveaux plans hors prime d'État. Symétriquement, le taux des crédits bonifiés par l'État intègre la prime versée par ce dernier quand elle transite par les comptes de l'établissement déclarant.
Une MÉTHODE d'enseignement est une façon d'organiser une activité pédagogique dans le but de faire faire des apprentissages aux élèves. On dira, par exemple, que l'exposé magistral, le travail en équipe, le stage sont des méthodes d'enseignement. Vous comprendrez facilement que, jusqu'à un certain point du moins, « la méthode exclut le caprice, l'improvisation, le hasard* », même si elle peut, voire même qu'elle doit, leur laisser une certaine place. En effet, en classe, il est excessivement rare que tout se passe comme prévu…
Communication et organisation, 1996
Le langage courant confond méthode et méthodologie au point que dans bien des textes le terme de méthodologie remplace la simple description de la méthode ou des méthodes. C'est bien ainsi que la presse parle de la « méthodologie du sondage » et limite cette dernière à l'identité des commanditaires, à l'échantillonnage, aux dates de la cueillette téléphonique. Il saute aux yeux que la « méthode » d'hier est devenue la « méthodologie » d'aujourd'hui, tout comme les problèmes sociaux ou techniques d'autrefois se font maintenant des problèmes « sociologiques » ou « technologiques ». La réalité des comportements et des choses serait, semblerait moins consistante, voire valorisante, que la réflexion sur ces réalités ! On peut parler d'un glissement métonymique puisqu'il semblerait bien y avoir un rapport entre méthodologie et méthode. Ce glissement dans nos préférences lexicales renvoie à la question bien délicate des traitements rhétoriques dans le langage des sciences humaines et, à moyen terme, de leurs effets de contamination dans le langage ordinaire.
Program Evaluation and Review Technique (Technique d'organisation et de contrôle des projets). La méthode PERT est une méthode d'ordonnancement de projets importants à long terme, permettant la coordination optimale des tâches constituant ce projet.
Dans la vie scientifique, les problèmes ne se posent pas d'euxmêmes. C'est précisément ce sens du problème qui donne la marque du véritable esprit scientifique. Pour un scientifique toute connaissance est une réponse à une question. S'il n'y a pas eu de question, il ne peut y avoir de connaissance scientifique. Rien ne va de soi, rien n'est donné. Tout est construit. » Bachelard G., La Formation de l'esprit scientifique, Vrin, 1938, p. 14 D ans ce chapitre, c'est l'épistémologie des sciences de gestion qui nous intéresse au premier chef. Toutefois, une discussion d'ordre épistémologique n'a de sens que dans le contexte scientifique historique général : par exemple, la phrénologie -étude des bosses du crâne pour identifier leur correspondance avec le « comportement moral du sujet » et ainsi pouvoir repérer les délinquants non récupérables -fut longtemps considérée comme une discipline scientifique. Il est donc indispensable de commencer par brosser un tableau plus large.
en collaboration avec Cécile Morrisson) Objet de l ' étude
Ce chapître reprend brièvement quelques éléments de la théorie des probabilités que vous avez vu auparavant. Nous essayons de redonner les principaux outils qui serviront dans ce cours de manière informelle. Nous vous renvoyons à votre cours de probabilité pour des définitions plus rigoureuses. Une variable aléatoire X désigne le résultat d'une expérience aléatoire, telle le résultat d'un lancer de dé, la durée de vie d'une clef usb, l'intention de vote aux prochaines élections, etc. Il existe différents types de variables : Les variables quantitatives. Parmi celles-ci, on peut distinguer les variables discrètes, qui ont un nombre fini de modalités, des variables continues : discrètes : résultat d'un tirage de dé, nombre de bugs dans un programme, nombre de contr ôles dans le tramway sur une année. . . continues : âge d'un étudiant, durée de vie d'un système, taux d'un composant chimique dans une solution. . . Par exemple la couleur des yeux d'une personne, le résultat à la question Aimez-vous les repas au resto U ? ou Pour qui allez-vous voter aux prochaines élections ? La première démarche à faire face à un problème donné est d'identifier quelle est la variable aléatoire que l'on va considérer et de quel type est cette variable. Ensuite, nous allons essayer de caractériser cette variable. La loi de probabilité d'une variable aléatoire X permet de déterminer comment se répartit X. Dans le cas d'une variable discrète, notons X = {e 1 , e 2 , . . .} l'ensemble des valeurs prises par X. Alors pour caractériser la loi de X on donne l'ensemble des valeurs de P(X = e i ), pour i = 1, 2, . . . Si la variable est quantitative, discrète ou continue, on peut caractériser la loi de X par la fonction de répartition : Dans le cas des variables aléatoires continues, on manipule aussi souvent la fonction de densité f , dérivée de F : pour tout (a, b), P(X ∈ [a, b]) = [a,b] f (x)dx. Nous verrons dans ce cours comment évaluer ces grandeurs ou ces fonctions caractérisant la loi d'une variable à partir d'observations.
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NOTES DE METHODES QUANTITATIVES, 2015
Documentaliste-Sciences de l'Information, 2009