Academia.edu no longer supports Internet Explorer.
To browse Academia.edu and the wider internet faster and more securely, please take a few seconds to upgrade your browser.
…
5 pages
1 file
l'exil de l'intelligentsia avec toutes ses formes et sa typologie, pour reprendre la définition d'Edward Saïd, est «non seulement une condition réelle, c'est aussi, dans le propos qui est le mien, une condition métaphorique.
L'application de la loi sur l'état civil aux indigènes algériens durant la période coloniale. Le pouvoir de nommer se tranforme en pouvoir d'avilir, d'insulter. Des noms d'animaux pour désigner des hommes.
"N'est-il pas dans la nature même de l'objet dominé, n'est ce pas précisément sur effet de la domination que toute réflexion, de quelque nature qu'elle soit, sur ce type d'objet revienne à poser la question sur l'identité de l'objet en question et aussi, malheureusement, à se pervertir dans la question de l'identité, aboutissant à une sorte de discours qui n'est ni vrai, ni faux. Discours faussé, parce qu'on ne s'était pas donné au préalable les conditions nécessaires pour constituer un discours vrai sur l'identité. "(Sayad 1990 : 11) Il s'agit de « quatre âges » 2 qui restituent l'histoire de la migration intellectuelle algérienne qui remonte à l'époque Ottomane en passant par l'époque coloniale et la formation des deux paradigmes en parallèle (système d'enseignement français et autochtone), pour arriver enfin à celle qui concerne l'État national indépendant jusqu'à nos jours. Quatre moments historiques structurants à la fois l'identité sociale et professionnelle de l'intelligentsia algérienne et la formation du « champ migratoire » en Algérie. Cette restitution de l'histoire de l'émigration intellectuelle algérienne a pour objectif de produire des catégories sociologiques qui serviront d'outils, à la fois méthodologiques et épistémologiques, que nous considérons, modestement, qu'elles n'ont pas fait déjà objet d'analyses dans le champ de la connaissance sur la migration intellectuelle algérienne. Cette typologie synthétique est le fruit, entre autres, d'une enquête-terrain qualitative (45 interviewés) réalisée en France entre 2008-2010 avec quatre catégories professionnelles : médecins, ingénieurs, journalistes et enseignants-chercheurs, ayant capitalisé des expériences professionnelles et investi socialement en Algérie avant de s'installer en France avec ou contre leur gré. La majorité de nos interviewés sont partis pendant la décennie sanglante des années 1990.
Maghreb Machrek, 2008
Distribution électronique Cairn.info pour ESKA. © ESKA. Tous droits réservés pour tous pays.
Dynamiques urbaines à Alger : la (re)fabrication de la ville en questions, 2016
Depuis son inauguration en 2011, le tramway d’Alger a changé le paysage urbain algérois ainsi que les pratiques liées à la mobilité. La ligne actuelle traverse l’est d’Alger sur une longueur de 16,2 km. Dans ce parcours, le tramway relie des quartiers et des formes urbaines issues de différentes périodes d’urbanisation de la ville. Ces formes sont souvent fragmentées et réparties aléatoirement sur le territoire algérois. L’article qui suit est porteur de l’hypothèse que l’arrivée du tramway constitue, au-delà des préoccupations de transport et de déplacement qui l’ont justifié, un potentiel et une opportunité pour structurer le territoire et relier les différents fragments de la ville. Le texte défend la thèse selon laquelle le tramway doit pour ce faire adhérer le plus possible au territoire. C’est-à-dire qu’il doit permettre de relier toutes les parties de ce même territoire. Chaque station du tramway doit permettre une connexion optimale autant aux échelles supérieures du territoire via l’intermodalité qu’aux échelles inférieures en favorisant le déplacement piéton, qui constitue la métrique la plus adhérente. L’article essaye dans un premier temps de définir cette notion d’adhérence. Il se concentre ensuite sur l’adhérence spatiale à l’échelle locale, en proposant une grille d’analyse. Enfin, il applique cette grille d’analyse sur le cas du tramway d’Alger en évaluant son adhérence spatiale au territoire local des quartiers qu’il traverse.
La politique volontariste mise en œuvre au lendemain de l'indépendance n'a pas pris au sérieux la planification des villes et la question du logement. En plus les orientations mises en application, après la prise de conscience des pouvoirs publics quant à la gravité de la négligence de ces questions, ont abouti à une série d'échecs soldée par une crise de logement incontestable et pour preuve le nombre croissant de demandeurs d'un toit et la persistance des bidonvilles qui garnissent le tissu urbain de certaines villes, malgré les opérations de dégourbisation enclenchées durant les deux dernières décennies. Nous assistons à la disparition des particularités des villes d'où naissance de nouveaux concepts tels que ville nationale et architecture nationale. Donc, toutes les tentatives n'ont pas été à la hauteur des aspirations de la population. Dans cet article nous essayons de mettre en exergues les tenants et les aboutissants de l'échec de la politique de logement et son impact sur la ville. Nous tentons à faire quelques recommandations susceptibles d'atténuer cette crise. Mots clés: crise de logement, ville, urbanisation, politique de logement, politique économique, démographie, participation
Ainsi, et si le rythme de croissance de l'année 2014 devait se maintenir, la population résidente totale atteindrait 40,4 millions au 1 er janvier 2016. Au 1 er janvier 2015, la population résidente totale en Algérie a atteint 39,5 millions d'habitants. L'année 2014 a été marquée par une augmentation conséquente du volume des naissances vivantes, qui a dépassé pour la première fois le seuil d'un million de naissances. Cette année a connu également une hausse du volume des décès et un léger fléchissement du nombre des mariages contractés.
Pendant près de trois décennies, A.J. Greimas et, avec lui, toute une équipe de chercheurs ont élaboré une des plus grandes approches "sémiotiques" contemporaines : celle-ci a pris rapidement un très important développement, toujours en expansion, au point de rassembler des centaines de chercheurs non seulement en France mais aussi dans le monde entier.
L'importance de la composante culturelle de l'enseignement-apprentissage d'une langue étrangère n'est plus à démontrer. L'enjeu est une prise de conscience de l'importance que revêt l'aspect culturel dans l'enseignement des langues. Car seule une démarche interculturelle peut cultiver l'exotisme en classe afin d'aller vers le plaisir de l'altérité (Besse, 1984). Nous allons, dans le cadre de cet article, aborder la question de la culture et de l'interculturel dans l'enseignement du FLE en Algérie. Pour cela nous avons effectué une enquête auprès des enseignants du cycle moyen, et ce, afin d'identifier leurs représentations en matière de la pratique culturelle et langagière. Mots-clés : composante culturelle-interculturelle-altérité.
Loading Preview
Sorry, preview is currently unavailable. You can download the paper by clicking the button above.
ALGER LES NOUVEAUX DÉFIS DE L'URBANISATION /L' Harmattan , 2003
amna bensalem, 2003
Revue tadamsa d'unegmu (Revue d'économie et développement), 2023
Revue de Droit International et de Droit Comparé, 1994