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An ironic and sometimes humorous reaction about the excesses of the contemporary art critics
Actes Sémiotiques 127, 2022
Dossier 127 de la revue "Actes sémiotiques" dédié à la sémiotique des arts disponible en open access (https://www.unilim.fr/actes-semiotiques/7647). Si la réflexion sémiotique sur l’art n’a jamais cessé de produire des analyses et des moments de retour théorique sur les modes de fonctionnement de son objet, ce dossier vise à redéfinir son champ d’action et ses modalités, confrontée qu’elle est à l’émergence d’approches autant semblables que clairement autres, telles les Visual Studies anglo-saxonnes et le tournant iconique ou Bildwissenschaft formulés dans les pays germanophones. De plus, à l’intérieur même de la théorie du sens et de la signification, la sémiotique de l’art se retrouve très souvent citée, voire réinvestie dans des études sémiotiques sur les médias, la communication visuelle, le design ou l’image (au sens large), où elle apporte des outils méthodologiques et d’analyse déjà bien consolidés – en confirmant ainsi l’élan novateur, moteur, que depuis longtemps elle a su impulser au sein de la sémiotique générale –; il n’est cependant pas fréquemment élucidé ce qui, dans la continuité de ses proximités, marque la distinction de l’objet art par rapport à ces autres domaines. Ce numéro voudrait s’attarder sur les dynamiques, autant articulées que variées, qui rendent les œuvres d’art un objet difficilement délimitable. Pour sortir d’une certaine zone de confort acquise et tenter d’aborder, au contraire, les nouveaux défis que l’art impose à la théorisation sémiotique, le dossier accueille des orientations de recherche poursuivant des sentiers moins battus, voire en partie délaissés, qui envisagent les œuvres sans jamais en réduire la valeur esthésique, morphologique et signifiante. Sans prétendre de donner un aperçu de l’état actuel des travaux, le numéro accueille les contributions de divers.e.s chercheur.e.s qui ont placé l’art au centre de leurs intérêts, en vue d’une meilleure compréhension de ces dynamiques qui font de l’art un objet à la fois complexe et singulier.
Depuis la rupture que marque, dans l'histoire de l'art, la révolution surréaliste, le fossé n'a cessé de s'élargir entre la création contemporaine et le public conventionnel dont les goûts ne vont que rarement au-delà de cette date charnière. Les différentes périodes des avant-gardes qui se sont succédé depuis lors ont en commun de ne parvenir à plaire qu'à une minorité d'amateurs. Non content de ne parvenir à toucher qu'un public restreint, l'art contemporain a la réputation d'être inintéressant, car étranger à la recherche du beau, et difficile, puisque trop ésotérique (Vander Gucht, 1998). En dépit de cette sulfureuse ou peu flatteuse réputation, l'art contemporain, passionne néanmoins et convainc, partout dans le monde, des petits groupes de connaisseurs fervents et d'amateurs passionnés. Il ne s'agit pas de nous prononcer sur les qualités esthétiques de l'art contemporain ou d'en juger en regard de canons ou de normes. Nous le considérons comme une manifestation artistique qui parvient à rencontrer un public. Ce qui revient à poser la question: comment finit-on par goûter puis aimer l'art contemporain? Comment l'art contemporain parvient-il à élargir et renouveler son audience? C'est ce qui nous a, évidemment, conduit à nous intéresser aux formes des médiations à l'oeuvre dans le monde de l'art contemporain. Il est clair qu'il existe un discours sur l'art contemporain et non moins clair que ce dernier joue un rôle essentiel dans la constitution puis la diffusion du goût pour l'art d'avant garde. L'étude des médiations écrites de l'art contemporain dans les structures qui le diffusent et l'exposent, que nous conduisons depuis quelques années, nous a, d'ores et déjà, apporté des informations non négligeables sur cette question. Notons, d'abord, que les publics des musées d'art et les amateurs de peinture des siècles passés, y compris de peinture non-figurative ou cubiste (ce qu'on appelle aujourd'hui l'art moderne), constituent le premier cercle des spectateurs susceptibles d'être convaincus par l'art contemporain. Cette
Perspective, 2009
Bartomeu Marí est conservateur en chef du MACBA, Barcelone depuis 2008. Il a été conservateur en chef de l'IVAM, Valence, directeur du centre d'art contemporain Witte de With, Rotterdam, et a travaillé à la Fondation pour l'architecture, Bruxelles.
Sommaire du dossier I/ Une logique médiatique portée à son paroxysme II/ Art contemporain : le label AC III/ Rectoversion et inversion J'ai découvert le texte de Pierre Souchaud "La Biennale d'art contemporain de Lyon: une logique médiatique portée à son paroxysme" après avoir mis en ligne la page rectoversée n°35. Outre l'analyse convergente, j'ai été surpris d'y trouver des expressions communes ou proches. Comme quoi deux personnes, chacune à partir de leur expérience, peuvent sans se concerter se retrouver sur une longueur d'onde similaire. Quand on sait que cette longueur d'onde est niée par ceux-là même qui sont censés présenter au public les oeuvres contemporaines dans leur multiplicité et diversité, on ne peut que se réjouir de telles convergences. Quand en outre, au fil des recherches personnelles, on découvre d'autres personnes qui partagent à bien des égards la même analyse, on se dit que la chape de plomb qui soutient depuis plusieurs décennies l'art contemporain commence singulièrement à céder. Aussi, j'ai pensé cohérent de placer ici, à la suite du texte de Pierre Souchaud, le texte de ma rubrique web de juin 2006 "Art contemporain: le label AC", lui-même écrit suite à la lecture du livre de Christine Sourgins "Les mirages de l'art contemporain". Enfin, le troisième volet de ce dossier est un texte d'Alexandre L'Hôpital-Navarre qui a rebondi sur la page rectoversée n°35 ; son texte s'intitule "Rectoversion et inversion". MDC, juin 2006 par Pierre Souchaud* * Pierre Souchaud est le Directeur de la revue Artension. Il nous a autorisé à reproduire ici son texte qui, à ce jour (juin 2006), n'a pas été publié dans Artension. visiter le site d'Artension « Entreprendre d'évaluer ou de juger esthétiquement telle oeuvre qui consiste à agglutiner 1500 personnes nues, ou qui nous montre un savon de Marseille de 25 tonnes, ou qui nous propose une quenelle truffée de 15 mètres de long, ou qui installe quelque part
Ci rc ul at io ns , mi gr at io ns , hi st oi re Du poids des mots s t é p h a n e d u f o i x À la mémoire de Thierry Aprile l existe un pouvoir, et même une magie des mots. De nombreux textes de philosophes ou de chercheurs en sciences sociales, plus que de linguistes semble-t-il d'ailleurs, insistent sur ce point. Le plus important, et le plus intéressant, n'est cependant pas là. En effet, si magie il y a, quelle est-elle ? Où réside-t-elle ? Comment opère-t-elle ? Et quels sont ses effets ? Comme l'écrivait le sociologue américain Everett Hugues, « il existe en effet une magie des noms. En tant que chercheurs en sciences sociales et en tant que citoyens, il nous appartient de comprendre quand et comment fonctionne cette magie » 1 . Certains mots sont en effet « chargés d'une grande puissance évocatrice » 2 pour reprendre la formule d'Alfred Métraux à propos de « vaudou ». Il semble pourtant impossible de s'en tenir là.
HAL (Le Centre pour la Communication Scientifique Directe), 2018
La collection « Arts » accueille des ouvrages, études et essais sur les différentes formes d'art de l'époque moderne et contemporaine. Toutes les formes artistiques sont concernées par cette collection : art et architecture, performance, installation et in-situ, cinéma, art numérique et audiovisuel, arts du spectacle, danse... La collection « Arts » publie des études, des monographies ou des essais sur l'oeuvre d'art, la création ou la pratique artistique, et se propose d'interroger les « Arts » sous de multiples perspectives (historique, épistémologique, culturelle, esthétique...), et parfois dans une recherche interdisciplinaire. Cette collection accueille aussi une série thématique intitulée Théories des Arts consacrée à l'étude et la présentation des théories artistiques de la Renaissance à nos jours. Cette série regroupe des travaux collectifs et interdisciplinaires sur la théorie de l'art, ainsi que des études monographiques sur certaines grandes figures de la théorie artistique. Cette collection comprend aussi une autre série thématique, Techné, dont la ligne éditoriale consiste en la réédition critique de textes anciens sur l'art et l'architecture de l'époque moderne et contemporaine. Cette série est co-éditée avec les Éditions de l'Espérou (structure éditoriale
Linx Revue Des Linguistes De L Universite Paris X Nanterre, 2005
Peut-on encore évoquer la puissance de l'art ou la force des images sans trébucher sur le double écueil de la platitude rhétorique et du mysticisme esthétique ? Le terrain semble miné… Au moins depuis la Renaissance italienne, en effet, le vocabulaire de la force n'a pas cessé d'investir le champ de l'art -le vocabulaire, précisément, en sorte cette puissance ne se sera déterminée que sous les modes de l'invocation ou de l'évocation, n'ayant d'autre existence que rhétorique : quelque chose comme un voeux pieux. Tantôt l'on parlera d'« effet », tantôt de « mouvement », « tout en sachant bien » -c'est le sens commun qui parle, qu'une image, inerte, fixe et matérielle par définition, ne pourrait avoir en son propre force de changement, à moins que ce ne soit le spectateur qui le lui prête par le truchement de la représentation subjective.
Appareil, 2012
Cet article reprend et développe le contenu de deux conférences, données à Berne, lors du premier congrès de l'Association suisse des historiennes et historiens de l'art, en 2010, et au Collège de France, en 2011. Il s'inscrit également dans le programme de recherche qui vient d'être lancé, en octobre 2011, par la Chaire d'histoire de l'art de la période moderne (XVI e-XVIII e siècles) de l'université de Genève, sur le langage de l'histoire de l'art. Il fait déjà l'objet d'un séminaire hebdomadaire, auquel participeront les étudiants du département, qui se tiendra, au semestre d'automne, pendant les prochaines années. Il accueillera également en son sein des mémoires de maîtrise et des thèses de doctorat, et donnera lieu à la publication d'un Dictionnaire des idées reçues en histoire de l'art, dont les articles seront rédigés par les membres passés ou présents de l'équipe de recherche. « J'aime mieux être homme à paradoxes qu'homme à préjugés »
HAL (Le Centre pour la Communication Scientifique Directe), 2015
A partir de Croix du Sud, de l'artiste brésilien Cildo Meireles, en passant par Les Ménines de Vélasquez et la lecture qui en fait Lacan, cet essai vise articuler la question de l'espace à celle de l'objet a dans l'expérience de l'art contemporain, pour arriver à la proposition d'un renversement de l'imaginaire comme opération qui caractériserait notre rapport à l'art.
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Classiques des sciences sociales, 2006
HAL (Le Centre pour la Communication Scientifique Directe), 2015
COMMposite, 2017
L'ordre du Graffiti, 1985
Politique et Sociétés, 2023
Variations, 2012
Nouvelle revue d’esthétique, 2016
RACAR : Revue d'art canadienne, 2019