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Etude de l'adaptation de l'opéra Carmen de Georges Bizet par Brook en 1981 et du film tiré de cette mise en scène en 1983. Quel discours sur les genres spectaculaires du cinéma, du théâtre et de l’opéra, sur la mise en scène et la performance de l’acteur Brook développe-t-il dans le double geste de la captation et de l’adaptation cinématographique de sa Tragédie de Carmen ?
HAL (Le Centre pour la Communication Scientifique Directe), 2017
La mort de l'affect dans The Atrocity Exhibition (1970) et Crash (1973) de James G. Ballard, clinicien de son époque Le but de cet article est d'étudier ce que Ballard appelle « la mort de l'affect », phénomène qu'il met en scène dans un univers urbain peuplé de personnages qui ont perdu la faculté d'éprouver des sentiments et d'exprimer des émotions. Selon lui, ce phénomène est causé par l'époque sur laquelle il écrit, les années soixante, qu'il voit caractérisées par la violence, l'explosion du paysage médiatique et le développement du paysage technologique. Deux traumas symbolisent cette violence : l'assassinat de Kennedy et la guerre du Vietnam. Mais à force de montrer et commenter de tels événements jusqu'à saturation, les médias émoussent la faculté du public à s'émouvoir. Ces medias contribuent aussi à valoriser à l'excès l'apparence, la posture. Que l'on soit dans la politique ou le spectacle, les émotions des figures publiques sont simulées, celles des auditoires sont conditionnées. Quant à la société de consommation, elle réduit l'humain à un corps-objet, voire à un sujet d'expérience. Tout autour, un paysage technologique de béton et d'acier encourage cette modification de comportement, à tel point que l'homme s'identifie à la machine, nouveau compagnon de sa sexualité, nouvelle expression de ses pathologies. En adoptant un style froid et dépassionné, en multipliant les listes et les inventaires, Ballard est à l'unisson de son sujet, qu'il dissèque comme un cadavre pour mieux exorciser ses propres fantômes. The purpose of this article is to study what Ballard calls « the death of affect », a phenomenon which he depicts in an urban universe peopled with characters who have lost the faculty to have feelings and express emotions. According to him, this phenomenon is caused by the times he writes on, the sixties, which he considers as characterized by violence, the explosion of the media landscape and the development of the technological landscape. Two traumas symbolize this violence: the assassination of Kennedy and the war in Vietnam. But by dint of showing and commenting such events up to saturation point, the media impairs the public's capacity to be moved. The media also contributes to give too much value to appearance and posturing. Whether in politics or entertainment, the emotions of public figures are simulated, those of the audience are conditioned. As for the consumer society, it reduces man to a bodyas-object, or even a subject to experiment on. All around, a technological landscape made of steel and concrete encourages this change of behaviour, so much so that man identifies himself to the machine, this new sexual partner, this new expression of his pathologies. Adopting a cold dispassionate style, multiplying lists and inventories, Ballard is at one with his subject, which he dissects as a cadaver so as to exorcize his own ghosts.
Les Cahiers du Musée national d'art moderne, 2021
Juliette B essette est doctorante en histoire de l'art (Sorbonne Université). Sa thèse, consacrée à John McHale, articule les deux principaux domaines d'activité de ce dernier, l'art et la recherche prospective. Elle est chercheuse invitée au Centre allemand d'histoire de l'art-DFK Paris, où son projet de recherche, « Aux racines de l'écomodernisme. Designer l'environnement humain dans les années 1960 », se focalise sur le tandem Richard Buckminster Fuller-John McHale.
2023
L'amour est enfant de bohème, il n'a jamais connu de loi… » ou « Votre toast, je peux vous le rendre », l'air du Toréador : qui ne connaît ces célèbres airs extraits de Carmen, créée à l'Opéra-Comique en 1875 ? Ils sont d'autant plus connus que les adaptations de l'oeuvre de Georges Bizet ont, depuis, été fort nombreuses en France comme sur les scènes internationales 1 . Or, ces airs composés à la fin du XIX e siècle sont partie intégrante d'un spectacle tout à fait original, un « opéra-comique contemporain » mettant en scène « une façon de comédienne-chanteuse » 2 . Créé par la 2b company sous la houlette du metteur en scène suisse François Gremaud, il est d'abord joué au Théâtre Vidy-Lausanne en 2023, au Printemps des Comédiens à Montpellier puis donné, dans le cadre du festival d'Automne, au Théâtre de la Ville-Sarah Bernhardt à Paris 3 et à l'Espace 89 à Saint-Ouen, avant de partir en tournée à Bruxelles, Compiègne, Strasbourg... Intitulée Carmen., l'oeuvre compose le troisième volet de la trilogie que le metteur en scène consacre aux grandes figures féminines : Carmen et, avant elle, Phèdre et Giselle. Elle est interprétée par Rosemary Standley, la chanteuse de l'ex-groupe Moriarty et du tandem Birds on a Wire. Seule en scène, elle prend en charge l'interprétation des différents personnages, féminins comme masculins, parcourant le plateau en tous sens, presque sous forme de ballet : véritable performance physique, scénique et vocale. Ainsi, Rosemary Standley adapte sa voix pour livrer des airs de la soprano Micaëla, du brigadier baryton Morales, du torero baryton Escamillo, de la mezzo-soprano Carmen, ou encore les airs de gamins annonçant la garde montante et descendante et « des taratatas et des tralalas » en série. À vrai dire, elle n'est pas complétement seule : l'accompagne, en fond de scène, un quintette de jeunes musiciennes formidables jouant flûte, violon, accordéon, harpe et saxophone, sur des arrangements contemporains de Luca Antignani 4 . Carmen. , un opéra-comique contemporain Revue d'histoire culturelle, 7 | 2023
La leçon de vie dans le cinéma hollywoodien, 2008
Interpréter les films : This reading will not stop ! (À propos du Lys de Brooklyn - A Tree Grows in Brooklyn, Elia Kazan, 1945)
in: Le Savoir grec, ed. J. Brunschwig & G. Lloyd, Paris: Flammarion, 1996, p. 632-645, 1996
Trans/Form/Ação, 1987
TRADUÇÃO-Saint-John Perse-Sécheresse (1974) (pERSE, Saint-John. Chant pour un equinoxe. Paris, Gallimard, 1975) " Disse alguém que o historiador é um profeta às avessas, um adivinho do passado; o poeta , poderíamos dizer, é um historiador que adivinha o que acontece" (Octávio Paz) Tradução, introdução e notas de Bruno PALMA* Comemora-se, este ano (1987), o centenário do nascim ento de Saint-John Perse. Unindo-se às celebrações do aniversário daquele que é considerado um dos maiores poetas do século XX, a revista Trans/FormlAção publica a tradução de "Sécheresse", seu último poema. Para facilita r a co mpreensão deste texto, proporemos 1) uns Elementos para uma lei tu ra de Saint-J ohn Perse1 , e 2) algumas notas à tradução, antecedidos de uma breve no tícia sobre a vida e a obra do poeta.
In these three texts (translated together for the first time in French), written between 1972 and 1975, Contact Improvisation pioneer Steve Paxton is discovering the principles of the form he has initiated. The first one, published in 1972 (the year when Contact was created) is dedicated to the adventure of the Grand Union. Paxton reveals the improvisational and collective structure of this dancers’ group initiated by Yvonne Rainer: going through the hesitations, the scores and his own first-person experiences, Paxton vividly portrays the way means to work together were discovered. The second text, published three years later in the same Drama Review, is presenting the perceptions, emotions, and improvisational structures that were unveiled through the discovery of the newly initiated form of Contact Improvisation. The third text, written as the program of a performance given in 1973 in Roma, gives a condensed description of the principles that reign over the practice of Contact Improvisation, first of which is the idea that “solo dancing does not exist.”
1997
Platon fait souvent allusion aux doctrines d'Empédocle, sans pourtant en nommer l'auteur. Dans tous ces passages, la critique implicite est la même : le mal aurait pour origine soit le vice humain (Symposium 189C2-193D5), soit la nature corporelle de l'univers (Politicus 268E8-274E4), sans que l'on soit obligé de faire appel à l'existence d'un dieu maléfique (Sophista 242C8-243A4). C'est bien plutôt le contraire : l'âme du monde, héritière de l'Amour d'Empédocle, exclut de l'univers sa rivale, la Discorde (Timaeus 34B4 ; 36E3).
Maria Sabina, Le Sage aux champignons sacrés. Propos recueillis en langue mazatèque par Alvaro Estrada. Traduit de l'espagnol par Michel Bibard, Paris, Éditions du Seuil, 1974. Alvaro Estrada, A Vida de Maria Sabina. A Sabia dos cogumelos, Traduçao B. Perrone Moises, Sao Paulo, Martins Fontes, 1984
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Jacqueline Michel et Isabelle Dotan (Editors), Sylvie Germain et son œuvre - Bucarest : Editura EST, 2006, 2006
Séquences : la revue de cinéma, 1994
Philippe Audegean, Christian Del Vento, Pierre Musitelli et Xavier Tabet (éd.), Le Bonheur du plus grand nombre. Beccaria et les Lumières, Lyon, ENS Éditions, 2017, p. 7-19.
Pour interpréter Empédocle, Paris: Les Belles Lettres - Leiden: E. J. Brill, 1981., 1981
Sequences La Revue De Cinema, 1994
1895, revue d’histoire du cinéma, n° 89, 2019
Creationsonore.ca, 2011
Dictionnaire Montesquieu [en ligne], Catherine Volpilhac-Auger (dir.), ENS Lyon, février 2008, nouvelle édition, septembre 2013.
Revue du Cinéclub universitaire (hors-série), 2018
dans Études Épistémè Revue de littérature et de civilisation (XVI e -XVIII e siècles), 2013
Polysèmes, 2023
Cahiers d’histoire, revue d’histoire critique, 2016
Dictionnaire d'iconologie filmique
K. Revue trans-européenne de philosophie et arts, 5 - 2/ 2020, p.58-78, 2020