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Pastoralis, Chronique 70
Chronique n°70-Journée d'études Sèvres 2022 Comment entendre les voix des plus pauvres dans une Église synodale ? François ODINET Le 27 janvier 2022, le Centre Sèvres (Facultés jésuites de Paris) organisait une journée d'études intitulée Entendre la voix des plus pauvres dans le processus synodal. La journée avait été préparée par une équipe de recherche qui, au Centre Sèvres, travaille des questions théologiques à partir de l'expérience et de la parole des plus pauvres.
XVe Université d’été du Carrefour d’histoire religieuse tenue à Vannes du 10 au 13 juillet 2006 : christianisme et lieux de mémoire, BRUNO BETHOUART & FRANÇOIS ARS éd., Les Cahiers du Littoral, 2, 6, s. l. (Boulogne-sur-Mer), p. 21-47, 2008
Les dernières décennies ont vu la multiplication des récits de banlieue. D’abord sporadiques, les textes représentant la périphérie des villes françaises sur un mode fictif sont devenus plus nombreux et ont adopté des traits de plus en stables et prévisibles dans la mesure où ils ont commencé à former une production distincte, obéissant à des règles et à des conventions plus précises. Plusieurs nouveaux termes ont été suggérés pour nommer cette production protéiforme qui se situe à la croisée de catégories précédemment établies par la critique dont la littérature « francophone », « beur », « postcoloniale », « transnationale ». Littérature « urbaine », « de bitume », « de l’asphalte » ou encore « des cités » ne sont que quelques-unes des nouvelles étiquettes avancées par journalistes et chercheurs pour souligner les traits principaux de cette nouvelle littérature dont ils tentent de définir les limites, les thémes principaux et les spécificités esthétiques ou génériques. Quels sont les liens entre la transformation de la banlieue et l’évolution de la littérature dite « de banlieue » ? Doit-on interpréter l’émergence massive des représentations littéraires de la périphérie urbaine à partir des années 2000 par une volonté de prise de parole de la part des résidents ? Quelles sont les voix « authentiques » de la banlieue, les récits de témoignage ou les romans ? Finalement, comment tenir compte de la grande diversité générique des représentations, de la variété des points de vue et des images proposées de la banlieue d’une part et de la relative stabilité des lieux et des thèmes de l’autre? Ce chapitre examinera tour à tour ces questions, en passant du contexte de la genèse des œuvres à leur authenticité, à leur appartenance générique et au rapport qu’ils entretiennent avec la sémiotisation de la banlieue.
Revue Des Sciences Humaines, 2007
Información del artículo Antriloquies. Voix déviées dans la caverne.
The French version of my contribution to a conference in honor of Vincent Descombes, 'Les catégories de l’esprit: Autour de la philosophie sociale de Vincent Descombes', École des Hautes Études en Sciences Sociales,23-25 mai 2013. translation by Valerie Aucouturier.
Vie sociale, 2007
Distribution électronique Cairn.info pour Érès. © Érès. Tous droits réservés pour tous pays. La reproduction ou représentation de cet article, notamment par photocopie, n'est autorisée que dans les limites des conditions générales d'utilisation du site ou, le cas échéant, des conditions générales de la licence souscrite par votre établissement. Toute autre reproduction ou représentation, en tout ou partie, sous quelque forme et de quelque manière que ce soit, est interdite sauf accord préalable et écrit de l'éditeur, en dehors des cas prévus par la législation en vigueur en France. Il est précisé que son stockage dans une base de données est également interdit.
Carnets, 2023
Our aim is to take a look at the telling of the story by writer-witnesses who were deported because of their Jewishness such as Primo Levi, Élie Wiesel, Jean Améry, or because of their political commitment such as Robert Antelme or Jorge Sumprun, among others, of the planned annihilation of a people. The memory of this event became an ethical and political imperative after the liberation of the camps, which is why our desire is to recall stories whose narration involves individual and collective memory.
Femmes et philosophie, penser autrement, 2025
Que signifie aujourd'hui penser en tant que femme ? Les femmes pensent-elles autrement ? Des femmes philosophes ou écrivaines ont voulu aborder les questions auxquelles, en tant que femmes, elles sont confrontées et qui ouvrent à des problématiques parfois inédites. L'expression de l'intime est regardée comme lieu de la rencontre avec l'altérité, comme le moment d'un exode de soi qui, en mettant au contact des autres, exige des réflexions éthiques et politiques. Sans exclure un regard masculin, des figures du féminin et des figures de femmes en philosophie sont explorées, et invitent à porter attention aux voix de femmes en philosophie, entre résistance, dissonance, émancipation et anarchie.
Luca SALZA: Depuis le début du mouvement des révoltes dans les pays arabes, les pouvoirs occidentaux, derrière les belles paroles sur le réveil démocratique des jasmins, ont insisté sur le versant sécuritaire de ces événements. Non simplement (et bêtement, comme l'a fait Michèle Alliot-Marie) pour protéger ses propres sphères d'infl uence traditionnelles, ses « réseaux », mais surtout parce que la chute de leurs anciens alliés arabes aurait pu entraîner un abaissement des contrôles à la frontière sur site et donc une invasion de migrants sur nos côtes. La guerre en Libye peut être considérée aussi, entre beaucoup d'autres choses, comme une réponse armée et autoritaire de la part de l'Occident à ces révoltes.
Nonfiction, 2018
Serge Paugam, Bruno Cousin, Camila Giorgetti et Jules Naudet, « Entretien avec les auteurs de "Ce que les riches pensent des pauvres" », Nonfiction, 15 janvier 2018 (entretien avec Jean Bastien). https://www.nonfiction.fr/article-9194-entretien-avec-les-auteurs-de-ce-que-lesriches-pensent-des-pauvres.htm Entretien avec les auteurs de « Ce que les riches pensent des pauvres » Comment en vient-on à s'intéresser à la perception de la pauvreté par les riches ? Quels aspects du fonctionnement de nos sociétés celle-ci est-elle susceptible d'éclairer ? On ne peut pas complètement comprendre les inégalités et la pauvreté sans s'intéresser à la vision qu'en ont celles et ceux qui bénéficient le plus de l'état actuel de la répartition des diverses ressources, à savoir les classes supérieures. Celles-ci ont un poids disproportionné sur les décisions individuelles et collectives contribuant à la perpétuation ou à l'aggravation des inégalités, et à la légitimation ou à l'inverse à la déligitimation des politiques de lutte contre la pauvreté. Elles ont aussi un rôle important dans la diffusion des représentations et des divers registres argumentatifs sur lesquels s'appuie la stigmatisation des pauvres. Ainsi, ces frontières symboliques tracées par leurs discours -en exprimant plus ou moins explicitement ce qui est moralement respectable, distinctif culturellement ou économiquement valable -peuvent contribuer au marquage et à la consolidation des frontières sociales ou, au contraire, à leur effacement ou leur déplacement. Autrement dit, et pour le dire plus simplement, si l'on veut vraiment combattre les préjugés envers les classes populaires et les pauvres, et les effets de ceux-ci, il n'est pas suffisant de les démentir. Il faut aussi analyser et comprendre ces préjugés dans le détail, ainsi que les différentes façons dont ils se déploient.
Insistance, 2010
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Le silence s'est abattu sur une période tragique de l'Europe celle de la course 1 barbaresque et turque qui fit des ravages pendant plus de trois siècles en méditerranée et au-delà des côtes du sud de l'Europe. Les manuels d'histoire anglais ou américains ne font nulle mention de ces évènements, alors qu'une riche documentation existe et témoigne d'une réalité qui était connue de tous autrefois. Ainsi Daniel Defoe put-il inclure dans son roman le plus célèbre The life and strange surprising adventures of Robinson Crusoe, publié en 1719, la capture en mer du jeune Robinson par un turc qui en fit son esclave sexuel avant qu'il ne puisse s'échapper 2 , de la même manière rappelons-nous un passage des Fourberies de Scapin 3 de Molière où le
Communication et organisation, 2015
Quand la caricature sort du journal. Baptiste Ladébauche, 1878-1957, 2015
Baptiste Ladébauche est le premier personnage fictif québécois à avoir investi de sa présence une aussi grande diversité de lieux et de médias de diffusion. La presse, le théâtre, le disque et la radio ont tous profité du rire suscité par les observations et les aventures de Ladébauche. Aujourd’hui encore, nous pouvons ouïr le vieil homme à propos des États-Unis, du sport, de la mode, et l’entendre incarner un vendeur de radio, un encanteur ou un juge de paix, grâce à plus de 100 monologues, dialogues et scènes comiques enregistrés sur disque. Cet article met en contexte les sketchs comiques mettant en scène le Père Ladébauche. Plongée dans l’histoire de l’enregistrement sonore et de la chanson populaire depuis plus de dix ans, Ladébauche s’est présenté à moi comme une occasion de faire place à un corpus encore peu étudié, soit la production d’enregistrements sonores « non musicaux ». Ces enregistrements non musicaux de sketchs « non visuels » ont pourtant joué un rôle capital dans la popularisation des machines parlantes et dans la structuration de l’industrie du disque.
« La Clôture » -Actes du Colloque Interdisciplinaire et International, réunis par L.-X. Salvador, Bologne, CLUEB, 2005, "Heuresis strumenti"., 2005
La Voix prisonnière : phonostylistique de l'extase. Clôturer, c'est discerner. En ce sens tout abstrait, la clôture est en soi un schème cognitif qui détermine et limite notre entendement, et nous pourrions ainsi avancer que la théorie des ensembles, en mathématiques, est une logique des clôtures. Au Moyen Âge, dans notre culture occidentale, ce schème informe la manière de comprendre le rapport établi entre le corps et l'âme : le corps est une prison pour l'âme, il l'enclôt mais elle le surpasse en valeur, et elle lui survit dans la mort. [...] telle est aussi la voix humaine, cette chose musicale, aérienne et tellement charnelle aussi. Cette ambivalence de la voix soulève de manière très sérieuse une question qui traversera notre culture de manière ininterrompue, jusqu'à nos jours : la voix a-elle vraiment le pouvoir d'enjamber la clôture du corps ? À quelles conditions pourrait-elle détenir ce pouvoir de matérialiser l'ordre du souffle, de l'esprit, du divin, au sein de celui des corps, des mains, des artifices ?
Madeleine Gamba: Un réve au Mont-BÌanc, 2012
Chronique n° 70, 2022
Dans cette Chronique, François Odinet rend compte d'une journée d'études qui a eu lieu le 27 janvier 2022 au Centre Sèvres.
Revue française de sciences politiques, 2018
Caroline Giguère, Quêtes littéraires nº 7, 2017 : Le silence en mots, les mots en silence
From the perspective of the reader-response criticism, this article underlines the ethical and esthetical tension between the duty of memory and the unspeakable in the context of the project « Rwanda : écrire par devoir de mémoire » and specificly in the novel L’aîné des orphelins by Tierno Monénembo. Although the « horizon » of expectations typical to the commitment toward the duty of memory is reinforced by the peritext (Genette, 1987), Monembo’s novel challenges the reader’s expectations by silencing and delaying the personnal story of young narrator-survivor Faustin.This stepback from direct violence allows the novel to focus on structual forms of violence (Galtung 2010) and urges the public to question his responsability in the testimonial reception.
Les écrits sur les catastrophes (le mot ayant, dès le seizième siècle, outre son sens poétique et théâtral, son acception actuelle 1 ) confirment l'idée, exprimée par Wittgenstein, selon laquelle le témoignage oculaire est un des jeux du langage 2 . Mais si rien n'est plus naturel, en effet, que de certifier la vérité de son dire, d'affirmer le statut factuel d'un écrit par la mention : « je l'ai vu, j'y étais ! », les modalités de l'inscription de la première personne sont éminemment historiques . Hans Blumenberg (1979), à partir de la métaphore de la vie comme naufrage, a souligné la différence entre l'attitude du témoin stoïque, qui assiste à distance au désastre, et celui du témoin « embarqué » (l'expression est de Pascal), qui y participe physiquement ou émotionnellement (Anne Duprat, 2007). L'inscription de la première personne dans le texte documentaire révèle une certaine façon d'être au monde ; elle est aussi conditionnée par le statut du fait, qu'elle contribue à définir. Or la catastrophe naturelle, en tant que fait discursif, subit d'importantes transformations entre le seizième et le dix-huitième siècle. Elle accède, beaucoup plus fréquemment qu'auparavant, au statut d'événement mémorable ; elle est parallèlement l'objet d'un processus de laïcisation et de désémantisation. Au dix-septième siècle, elle suscite maints débats scientifiques, religieux et moraux ; elle devient un objet problématique.
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