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La voix des pauvres : le témoignage des catacombes

Key takeaways

  • Le terme générique de catacombe recouvre des réalités disparates : on peut désigner ainsi des tombeaux ou hypogées appartenant à une famille ou à une association dont la capacité fut agrandie par quelques couloirs souterrains aux parois creusées de tombes, ou des réseaux complexes de plusieurs étages de galeries qui finissent par atteindre des dimensions considérables (près de 20 km pour la catacombe de Callixte, et plus encore pour celle de Domitille).
  • Ces chiffres suffisent à montrer que même au siècle où naissent les catacombes, on n'y trouvait pas seulement des pauvres.
  • Au IV e s., on s'arrache une misérable forma à même le sol d'une crypte, pourvu qu'elle soit proche de la tombe d'un martyr 31 .
  • Même les sarcophages à frise continue qui apparaissent nombreux peu après 313, où les représentations figurées se bousculent, sont parfois jugés sévèrement par les historiens de l'art, en comparaison des sarcophages païens analogues : figures courtaudes et disproportionnées, visages inexpressifs à grosses joues, gestes stéréotypés, vêtements aux plis schématiques .
  • La qualité des épitaphes Les inscriptions chrétiennes sont souvent d'une qualité très inférieure à ce qu'on trouve, à niveau social égal, chez les païens.