Academia.edu no longer supports Internet Explorer.
To browse Academia.edu and the wider internet faster and more securely, please take a few seconds to upgrade your browser.
…
8 pages
1 file
Version modifiée de l'article "Anthropologie" publié par Bernard Andrieu, Vocabulaire international de philosophie du sport. Tome 1. Les origines. Paris : L’Harmattan, 2015, 309-317.
Anthropologie & Santé, 2022
Revue internationale francophone d'anthropologie de la santé 24 bis (hors-série) | 2022 Sandrine Musso. OEuvre et posture en anthropologie politique, publique et impliquée Paroles d'étudiant•e•s
Encyclopédie Universalis, 2017
L’anthropologie urbaine est une branche de l’anthropologie qui a pour objet l’étude des villes et de leurs sociétés. Elle s’est d’abord développée dans des pays ayant connu une urbanisation accélérée, principalement à la fin du xixe et au début du xxe siècle, comme les États-Unis, le Royaume-Uni, mais également l’Afrique australe minière sous domination britannique, avant d’émerger en France beaucoup plus tardivement, dans les années 1980. Il s’agissait notamment de comprendre comment l’urbanisation, alors en passe de devenir un phénomène planétaire, produisait un mode de vie particulier et quels bouleversements sociaux et culturels elle provoquait ; questions auxquelles l’anthropologie a tenté d’apporter une réponse singulière, marquée par l’ethnographie, mais aussi par des emprunts à d’autres disciplines, comme la sociologie et la géographie. S’est ainsi progressivement construit depuis plus d’un siècle un regard à la fois spécifique et pluriel sur les sociétés urbaines, leur fonctionnement et leur évolution. Ce regard n’a pas été sans faire débat au sein même de la discipline anthropologique, tout en contribuant à ouvrir celle-ci à l’analyse de nos mondes contemporains globalisés et désormais majoritairement urbanisés.
Journal des anthropologues, 2007
Alors que la mondialisation s'intensifie de plus en plus, les anthropologues ne sont toujours pas parvenus à débattre de façon cohérente de la nature actuelle de leur pratique et de ses transformations à l'échelle mondiale. Ceci est peut-être dû à l'hégémonie internationale de l'anthropologie nord-américaine et à sa tendance à confondre ses propres crises internes avec une crise mondiale. Cet article s'inscrit dans une anthropologie critique de l'anthropologie, une anthropologie qui décentre, qui replace dans son contexte historique, et qui pluralise l'anthropologie telle qu'elle a été comprise jusqu'à aujourd'hui. Elle met en question non seulement le contenu, mais également les modalités des dialogues anthropologiques. Le projet « Anthropologies du Monde » cherche à reconceptualiser les relations entre communautés anthropologiques. L'anthropologie monologique a besoin d'être remplacée par une anthropologie hétéroglosse. L'hétéroglossie, comme le souligne Bakhtine (Werbner, 1997 : 6), ébranle « l'autorité des coutumes et des traditions réifiées ». Cosmopolitiques 2 La notion de cosmopolitique cherche à apporter une perspective plurielle et critique sur les possibilités d'articulations supra et transnationales (sur la notion de cosmopolitique, voir Cheah & Robbins, 1998 ; Ribeiro, 2003). Les cosmopolitiques intègrent des discours et des pratiques politiques qui se soucient de leur portée et de leur impact au niveau mondial. Ce sont les cosmopolitiques impliquées dans des conflits sur le rôle de la différence et de la diversité dans la construction de régimes politiques qui m'intéressent tout particulièrement. Je considère l'anthropologie comme une cosmopolitique de la Anthropologies du monde
Bulletin d'histoire politique, 2002
Tous droits réservés © Association québécoise d'histoire politique; VLB Éditeur, 2002 Ce document est protégé par la loi sur le droit d'auteur. L'utilisation des services d'Érudit (y compris la reproduction) est assujettie à sa politique d'utilisation que vous pouvez consulter en ligne. https://apropos.erudit.org/fr/usagers/politique-dutilisation/ Cet article est diffusé et préservé par Érudit. Érudit est un consortium interuniversitaire sans but lucratif composé de l'
Anthropen, 2024
L’anthropologie végétale ou l’anthropologie des plantes renvoient à un corpus de recherche abordant les rapports contemporains entre humains et végétaux. Plutôt que d’être relégués au rang de simples objets, les végétaux sont appréhendés à titre de sujets dotés de capacités, de propriétés, voire de sensibilités, qui interagissent, s’agencent ou défient les tentatives de domestication opérées par l’humain.
Médicament et frontières : adaptation, ambivalence, plasticité j o h a n n e co l l i n Le médicament occupe une place significative dans les sociétés contemporaines, au-delà des finalités thérapeutiques qui lui sont traditionnellement reconnues. D'une part, parce que le concept même de thérapeutique s'est considérablement élargi au cours du dernier siècle pour inclure, très en amont, la prévention-voire la préparation à l'apparition de la maladie-et, en aval, l'extension des limites corporelles-comme en témoigne l'engouement pour la médecine régénérative. D'autre part, parce que les usages qui en sont faits, au-delà et en dehors de l'influence de la médecine, sont de plus en plus nombreux dans toutes les sphères de la vie sociale. Comment saisir, dès lors, l'injonction sociétale à utiliser les médicaments hors du contrôle médical classique ? Et comment interpréter le pouvoir immense du médicament sur nos vies ? Objet d'étude trop souvent réduit à sa dimension instrumentale, technique, présumée neutre ; objet inerte, bien de consommation, « créature » de la toute-puissante industrie pharmaceutique, le médicament peine, en fait, à occuper une place autre que transitoire ou secondaire dans le regard des sciences sociales. Et pourtant, le médicament fait et fait faire. Il fait à travers les effets physiologiques indéniables qu'il a sur les corps. Il fait aussi à travers le potentiel qu'il recèle de transformer notre rapport au monde, nos comportements, nos représentations du corps, de la santé, de la vie en soi. De plus, il fait faire à travers l'immense potentiel qu'il recèle à agir sur la plasticité du social en contribuant à brouiller les frontières entre normal et pathologique, certes, mais également entre naturel et artificiel et entre inclusion et exclusion sociale (Collin, 2016). C'est autour de l'agentivité du médicament et de sa capacité à agir sur les frontières du social que s'articule ce numéro thématique. Appréhender le médicament sous l'angle de son agentivité signifie donc bien davantage que de ne scruter que ses usages. Cela implique aussi de saisir comment la matérialité des corps en conjonction avec celle du médicament sont agis et agissent en retour sur le politique, le social, le culturel.
On croit souvent que la vie intellectuelle est spontanément internationale. Rien n'est plus faux. La vie intellectuelle est le lieu, comme tous les autres espaces sociaux, de nationalismes et d'impérialismes, et les intellectuels véhiculent, presque autant que les autres, des préjugés, des stéréotypes, des idées reçues, des représentations très sommaires, très élémentaires, qui se nourrissent des accidents de la vie quotidienne, des incompréhensions, des malentendus, des blessures (celles par exemple que peut infliger au narcissisme le fait d'être inconnu dans un pays étranger). Tout cela me fait penser que l'instauration d'un véritable internationalisme scientifique, qui, à mes yeux, est le début d'un internationalisme tout court, ne peut pas se faire toute seule. En matière de culture comme ailleurs, je ne crois pas au laisser faire et l'intention de mon propos est de montrer comment, dans les échanges internationaux, la logique du laisser-faire conduit souvent à faire circuler le pire et à empêcher le meilleur de circuler. Bourdieu 2002 : 4 L'histoire du processus ayant mené à la reconnaissance de la complexité et de la richesse des multiples réalités de la communauté anthropologique mondiale d'aujourd'hui exige un double effort d'interprétation. Celui-ci oblige à considérer la manière dont les anthropologues eux-mêmes ont débattu de la construction d'une anthropologie globalisée, autant que les principales forces de la mondialisation qui structurent nos propres mondes 1 .
Loading Preview
Sorry, preview is currently unavailable. You can download the paper by clicking the button above.
École pratique des hautes études. Section des sciences religieuses, 2013