Academia.edu no longer supports Internet Explorer.
To browse Academia.edu and the wider internet faster and more securely, please take a few seconds to upgrade your browser.
Introduction à la Question Sorci_re dans le Post-Exotisme, 2020
Mémoire de Master sous la direction de Marielle Macé Introduction et sommaire
2018
Le paganisme contemporain, reconnu par ses adeptes pour son caractère féministe et inclusif des identités LGBTQ, met en scène le genre de manière très diversifiée. Sa branche principale, la Wicca, continue toutefois de véhiculer certaines normes de genre dans le cadre de la pratique rituelle. En contexte collectif, cette pratique donne lieu à la rencontre de multiples identités sexuelles et de genre qui entrent parfois en conflit sur le plan des représentations. Si les identités féminines sont grandement valorisées au sein de la Wicca, qui les explicite comme source principale de pouvoir et d’autorité, les identités masculines, elles, sont rarement problématisées au-delà des figures de l’époux, du père et du chasseur. De surcroit, les identités masculines gaies, très présentes au sein du mouvement, s’y voient souvent normalisées. Or, les études queer (Butler, 1990, 1993; De Lauretis, 2007; Dorlin, 2008) ont montré comment l’association stéréotypée entre le genre, le sexe et l’orientation sexuelle (homme masculin hétérosexuel/femme féminine hétérosexuelle) relevait d’une construction sociale à la rencontre des subjectivités et des normes dominantes. Ainsi les ritualités néo-païennes, toujours porteuses de normativité liée au genre, définissent comment ces identités doivent être interprétées et mises en acte (Schechner, 2006; Houseman, 2012). Ceci remet en question le caractère inclusif de ces ritualités qui intègrent les différences au niveau de l’identité sexuelle à une nouvelle norme définissant le genre masculin. Ces ritualités effaceraient-elles plutôt les spécificités des interprétations individuelles liées au genre au profit d’une autre homonormative, voire hétéronormative?
Studii si Cercetari Filologice: Seria Limbi Romanice
Depuis la découverte du nouveau monde, le regard porté sur les terres lointaines est essentiellement masculin. Dans Le Chercheur d'or (1985), Voyage à Rodrigues (1986) et La Quarantaine (1995) de JMG Le Clézio, comme dans Le Mariage de Loti (1880), la femme indigène est ...
The Chronica minora, that is the chapters XVII-XXII of Bede’s De Temporibus, is almost a cento of Isidore’s Chronicle, more precisely of the Chronicle itself and of the epitome of this Chronicle included in Etymologiae V, 39. As the source is unique, it is possible to see the passages conserved, eliminated or modified by the excerptor; the choice by Bede of a version rather than another (Etym. V, 39 or the Chronicle itself) is also significant. The principal modification brought by Bede is the occultation of paganism: Isidore’s passages where gods are mentioned are systematically omitted, some notices are abbreviated (sometimes not without subtlety) to cancel out any allusion to antic paganism. Two conclusions: 1° The Chronica minora evidences Bede’s tendency to reject any reference to paganism; 2° it shows also Bede’s originality with his source.
Cahiers de recherches médiévales et humanistes, 2011
Monstrum, 2019
Addresses the motif of the possessed woman in the demonic possession subgenre as a manifestation of female sexuality repressed under the constraints imposed by the patriarchal order. Combining a psychoanalytic theoretical framework, from Robin Wood's notion of the return of the repressed, with Julia Kristeva's notion of abjection, as well as other feminist horror theorists, the essay explores how the spectacle of exorcism demonizes female sexuality. [The text of this essay is in French.]
Adolescence, 2018
Distribution électronique Cairn.info pour Éditions GREUPP. © Éditions GREUPP. Tous droits réservés pour tous pays. La reproduction ou représentation de cet article, notamment par photocopie, n'est autorisée que dans les limites des conditions générales d'utilisation du site ou, le cas échéant, des conditions générales de la licence souscrite par votre établissement. Toute autre reproduction ou représentation, en tout ou partie, sous quelque forme et de quelque manière que ce soit, est interdite sauf accord préalable et écrit de l'éditeur, en dehors des cas prévus par la législation en vigueur en France. Il est précisé que son stockage dans une base de données est également interdit.
Emulations - Revue de sciences sociales, 2017
Enquêter sur la sexualité ecclésiastique au XVIIIe siècle semble d’emblée voué à l’échec. Il est en effet nécessaire de s’interroger sur la définition, poreuse, du clergé et les conditions de sa chasteté. Un tel objet d’études oblige ensuite à renoncer à des prétentions de chiffrage de la déviance, majoritairement restée dans les limbes de l’oubli, quand elle n’est pas au contraire inventée de toute pièce pour perdre un ecclésiastique impopulaire. Le choix d’un corpus dense et éclectique de sources paraît être le plus pertinent pour embrasser toutes les modalités de l’incontinence sexuelle cléricale, et ce d’autant plus qu’il met en lumière un traitement contrasté en fonction des auteurs, des instances, du contexte concerné. En définitive, s’interroger sur la sexualité ecclésiastique entraîne un travail heuristique fécond.
Reines, princesses, favorites… Quelle autorité déclinée au féminin ?
Alors que la peste fait rage à Florence en 1348, Boccace recrée à la campagne les conditions d'une société idéale basée sur le gouvernement alternatif de dix jeunes gens, dont sept femmes (les femmes sont donc majoritaires), qui se donnent la parole pour raconter des nouvelles et se divertir. Dans l'introduction, Boccace dit qu'il s'agit de consoler, de donner du plaisir aux femmes amoureuses mais aussi d'instruire par des exemples de vie : « et celles des dames que j'ai dites qui liront ces nouvelles pourront tout à la fois prendre plaisir aux choses amusantes qui y sont décrites et en tirer d'utiles conseils, en ce qu'elles pourront y reconnaître ce qu'il convient d'éviter, et, semblablement, ce qu'il est bon de suivre » 1 (proême). Il s'agit donc d'une direction, voire d'exemples à suivre ou à ne pas suivre pour les femmes mais aussi pour tout un chacun. Chaque journée est organisée: le matin, on se promène, on danse, puis on mange, on fait la sieste et à l'heure la plus chaude de la journée on raconte sa nouvelle, dont le thème est imposé par le roi ou la reine d'un jour. Ceci a lieu pendant dix jours, il y a donc sept reines d'un jour. Mais l'on doit distinguer plusieurs niveaux : celui des reines ou devisantes, celui des protagonistes féminines des nouvelles, celui de l'auteur qui résume sa nouvelle dans la « fronte » 2 et parfois celui des personnages ou des autres narrateurs qui réagissent. Il y a parfois contradiction entre la « fronte » écrite par l'auteur, la protagoniste féminine et la devisante, nous le verrons. Il faut d'abord parler du discours misogyne ambiant sur les femmes, dont Boccace se fait l'écho, à travers les devisantes ou certains personnages de son récit. Les femmes seraient inférieures aux hommes (opinion venue de la Politique d'Aristote), elles seraient plus faibles charnellement et ne pourraient résister aux tentations de la chair, du côté des « femmine » plutôt que des « donne » 3 , faciles à tenter, vénales ou intéressées ; ou encore soumises, et réservées, recluses dans leurs 1 Nous nous référons à l'édition française de BOCCACE, Le Décaméron, Folio classique, Gallimard, 2006, traduction de Giovanni Clerico. [« le già dette donne, che queste (novelle) legeranno, parimente diletto delle sollazzevoli cosa in quelle mostrate e utile consiglio potranno pigliare, in quanto potranno conoscere quello che sia da fuggire e che sia similmente da seguitare »], Decamerone, Torino, Einaudi, 1987, a cura di V. Branca. 2 Anna FONTES parle des « ruses du texte, aux ambiguïtés qui le traversent et aux rapports complexes qu'il entretient avec ce qu'il est convenu d'appeler l'extratexte » ; « Dans le Décaméron, chaque nouvelle, présentée comme une entité autonome, nettement séparée des autres, est composée de la juxtaposition de trois, voire de quatre énoncés de nature différente : la fronte, l'intitulé initial qui est censé la résumer ; le cappello, l'énoncé idéologique qui exprime le point de vue du devisant ; le récit proprement dit (la « fable ») ; le compte rendu -qui n'est pas toujours enregistré -des réactions de la brigata, une fois la nouvelle terminée », « Enoncés narratifs et messages idéologiques dans le Décaméron », in
Proteus, n°19, Ophélie Naessens et Anne-Laure Vernet (dir.), "Le rituel dans l’art", 2022
http://www.revue-proteus.com/abstracts/19-2.html À la croisée de la réflexion politique et esthétique, l’article analyse l’avènement de l’homo ritualis à la zad de Notre-Dame-des-Landes comme un double dépassement des figures de l’homo magicus et de l’homo ludens. Il montre ce qui distingue le matérialisme de l’enchantement à la zad de la magie romantique mais aussi de l’activisme artistique situationniste. L’inflation de la modalité rituelle, en matière d’articulation du symbolique et des pratiques politiques, repose une territorialisation spécifique des formes et des luttes. Le rituel constitue la forme contemporaine territorialisée de réunion de l’art et de la vie, et il impulse un renouveau dans le rapport entre les pratiques artistiques et le sacré qui oscille entre jeu et sérieux.
chapitre dans S. Boehringer & D. Lorenzini (dir.), Foucault, l'Antiquité, la sexualité, Paris, Kimé, 2016.
Présenté dans le cadre du colloque de l'APFUCC: Atelier 12 Représentations des pratiques sexuelles: de la modernité à la postmodernité
Convergences francophones
Quand on parle de l’image de l’Inde ou de l’Indien dans les récits de voyage vers les Indes orientales, on avance souvent cette hypothèse qu’en dépit des progrès des connaissances, la persistance de l’imaginaire définit à toutes les périodes de l’histoire les relations entre l’Inde et le monde occidental. L’Inde n’a donc jamais été découverte comme l’a été l’Amérique par Christophe Colomb en 1492. C’est un pays qui, comme l’affirme Catherine Weinberger-Thomas, a été construit et reconstruit « par le processus de la mémorisation de certains stéréotypes ». Une de ces pratiques qui ne cessait d’étonner le public européen et que l’on qualifiait d’« horribles spectacles » ou encore de « coutume barbare » est celle de l’immolation des veuves hindoues sur le bûcher de leurs maris. Certains chercheurs, comme Pompa Banerjee, pensent que les voyageurs utilisent les récits anecdotiques sur ce rite comme tremplin pour promouvoir leurs idées sur une altérité religieuse barbare. Dans cet article ...
esse arts + opinions, 2015
2014
définit le mot « mythography » comme « the explanation of classical mythology that aften involves moralization or allegorization ».
Revue des langues romanes, 2014
La dame-objet est un des poncifs de la poésie des troubadours. Les études publiées ces dernières années délaissent l'idée traditionnelle de la femme-idole en faveur d'une analyse de l'amour courtois fondée sur la psychanalyse. Sur les six articles de l'ouvrage De L'Amour, publié en 1999 sous la direction de L'École de la Cause freudienne, quatre traitent de l'amour courtois, dont trois se consacrent à la poésie des troubadours. Dans leurs contributions, J. Roubaud, Ch. Méla et A. Badiou proposent avant tout de concevoir la fin'amor comme la représentation d'un désir paradoxal d'union entre deux subjectivités. R.-P. Vinciguerra résume ce paradoxe en citant Lacan : « c'est son propre moi qu'on aime dans l'amour, son propre moi réalisé au niveau imaginaire 2 ». L'aphorisme bien connu de Lacan, « Il n'y a pas de rapport sexuel », est ainsi commenté par É. Roudinesco : « …ce qui veut dire, plus simplement, que la relation amoureuse n'est pas un rapport mais plutôt une lutte entre deux contraires, chacun en position dissymétrique en regard de l'autre 3 ». L'incompatibilité entre le sujet masculin et le sujet féminin surgit parce que la femme n'existe pour l'amant que, pour ainsi dire, sous une forme fantasmée, et que l'amant en est fort conscient. Toujours selon É. Roudinesco : « Dans cette perspective, la femme n'est donc jamais l'incarnation d'une essence féminine. Elle n'existe pas comme une totalité invariante, identique à ellemême de toute éternité, pas plus que l'homme n'est un maître qui parviendrait à la dominer en se donnant l'illusion de sa toute-puissance ». Cette union impossible oblige le sujet aimant à façonner l'objet de son désir dans un espace imaginaire ou inaccessible. Façonner sa dame : amour et idolâtrie Revue des langues romanes, TOME CXVIII N°2 | 2014
Leo Carruthers (éd.), Voix de femmes au Moyen Âge, Paris, Publications de l’AMAES, 2011, p. 243-266.
La légende du XIe siècle de Lady Godiva renouvelle les mythes de la féminité à cheval. Dans le film de cape et d’épée Lady Godiva (1955), Alfred Lubin joue sur l’aspect politique et historique de l’opposition Saxons contre Normands dans un propos ouvertement féministe, tout en utilisant la tradition picturale anglaise du XIXe siècle.
2015
La constitution Lumen Gentium du concile Vatican II envisage, entre le sacerdoce commun des fideles et le sacerdoce ministeriel, une difference d’essence, et non seulement de degre (LG 10), et offre ainsi une possibilite de penser de maniere renouvelee la place des femmes dans la vie de l’Eglise, non pas seulement en fonction des responsabilites qu’elles pourraient y exercer, mais avant tout, en fonction d’une comprehension renouvelee de son mystere. En effet, la formulation de Lumen Gentium permet de depasser une vision simplement hierarchique de la relation entre sacerdoce commun et sacerdoce ministeriel. Si le sacerdoce ministeriel renvoie l’Eglise au sacerdoce du Christ dont elle procede, il se trouve lui-meme place, a ce titre, au service du sacerdoce commun – ou « existentiel » – des fideles. La notion de sacerdoce des fideles constitue ainsi une clef de comprehension de la mission de tous les baptises – femmes et hommes : a l’exemple du Christ, leur mission primordiale consis...
Loading Preview
Sorry, preview is currently unavailable. You can download the paper by clicking the button above.